poules et coq décapités
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 12/12/2016 à 19h54
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Question d'origine :
bonsoir
j'ai retrouvé mes volailles ce matin décapitées , des plumes partout ...
le choc ...
j'ai aperçu un tout petit morceau de grillage écarté : est ce que cela peut être une fouine ?
que faire si je veux racheter des poules , quels conseils auriez-vous svp?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 14/12/2016 à 09h29
Bonjour,
La décapitation, la capacité du prédateur à se faufiler dans un petit passage, et le « carnage » que le prédateur a laissé derrière lui semblent en effet indiquer une fouine, ce que confirment plusieurs sources que nous avons consultées.
«La fouine: Fouine ou martre ? Les distinguer n'est pas chose aisée. Forts semblables, la fouine est un peu la martre des villes et des villages. Le pelage de la fouine est d'un beau brun roux mais contrairement à la martre qui lui ressemble ,la gorge et la poitrine sont blanches. De nature curieuse, elle explore les moindres recoins de son habitat et n'hésite pas à s'approcher des habitations. Peut-être la surprendrez-vous un soir de pleine lune gambader sur le faîte de la maison. Jamais un animal n'a aussi bien porté son nom! En zone rurale , la fouine met à profit les ressources qui lui sont offertes par la proximité de l'homme: fruits domestiques, volailles, lapins, déchets de cuisine. Mais ici aussi, l'alimentation repose surtout sur l'exploitation de sources "sauvages" de nourriture, notamment des petits mammifères, des rongeurs en particulier. Parmi les oiseaux, les espèces les plus fréquemment consommées sont de petits passereaux, moineaux et merles, et corvidés. Les pigeons ramiers et domestiques figurent également en bonne place, de même que les oeufs chapardés dans les fermes (poule, oie, canard) ou provenant du pillage de nids d'oiseaux sauvages. La fouine se livre parfois à des carnages spectaculaires qui défrayent la chronique. Entrée dans un poulailler où les poules se mettent soudain à crier, à battre des ailes et à voler en tous sens, la fouine manifeste une sorte de "frénésie de mise à mort". Les mouvements des futures proies agiraient comme un stimulus déclencheur du comportement de prédation chez la fouine. Au comble de l'excitation, elle tue ainsi tous les animaux les uns après les autres et ne s'arrête que lorsque le calme est totalement revenu. La fouine mange les têtes de poules ou des canards ,mange les oeufs dans les nids, tue les lapereaux . »
Source : Union des aviculteurs vendéens
« Cet animal nocturne, de taille moyenne (de 45 à 50 centimètres de long, sans la queue, pour un poids inférieur à celui d’un chat), au régime alimentaire particulièrement varié, peut se livrer à de véritables massacres dans les poulaillers.
Elle tue ses proies en leur rompant les cervicales et laisse généralement sa marque, des morsures au cou, sur ses victimes qu’elle n’emporte ni ne mange.
On a longtemps cru, à tort, qu’elle suçait le sang des volailles tuées. Ce qui lui a valu une réputation d’animal sanguinaire. S’agit-il de circonstances atténuantes ? Sa fièvre meurtrière serait générée par l’agitation et le caquetage des volailles affolées par sa présence. Elle tuerait ainsi tout ce qui bouge jusqu’à ce que le calme revienne. Alors qu’une seule chose l’intéresserait : les œufs. Elle est considérée comme nuisible. »
Source : Elever des poules : guide du débutant, Frédérique Chevalier
Quel que soit l’animal en cause, vous pouvez déclarer les dégâts occasionnés à la Fédération départementale des chasseurs :
«Déclaration de dégâts: Toute victime de dommages causés par des espèces prédatrices ou déprédatrices (dégâts à l'isolation d'habitations,aux volailles,sur cheptel ovin,bovin,aux cultures...)peut le signaler par écrit à la Fédération départementale des chasseurs. Les espèces susceptibles d'être classées nuisibles figurent sur une liste fixées par arrêté ministériel. Cette liste est établie en fonction des dommages que ces animaux pourraient causer aux activités humaines et aux équilibres biologiques. Sur le fondement de cette liste nationale chaque Préfet désigne la liste annuelle des espèces nuisibles dans le département. Le choix du préfet est guidé soit par des motifs de santé ou de sécurité publique,soit par la prévention de dommages importants aux activités agricoles,forestières ou aquacoles,soit encore par un impératif de protection de la faune et de la flore. Le classement nuisible d'une espèce nécessite également la présence significative de celle-ci dans le département .
Dégâts causés par les prédateurs: Ces déclarations permettent que certaines espèces d'animaux soient reconnues "nuisibles" et deviennent ainsi piégeables. Vous pouvez demander l'intervention d'un piégeur agréé en vous adressant auprès de votre mairie ou de la Fédération Départementale des Chasseurs pour cette démarche ainsi que pour la pose de pièges. Vous pouvez également demander à suivre une formation de piégeur agréé,il suffit de vous inscrire auprès de la Fédération qui vous convoquera à une formation gratuite de 16 heures répartie généralement sur plusieurs samedis,puis un examen vous permettra d'obtenir l'agrément. Il est fortement déconseillé de poser des pièges si l'on n'est pas agréé car chaque contravention vaut 135 euros minimum alors que l'intervention d'un piégeur agréé ou d'un garde est gratuite,aucune somme ne doit vous être demandée,ces personnes agissant bénévolement de même que les intervenants à la formation de piégeur agréé.Mais n'oubliez surtout pas de transmettre à la Fédération de la Chasse de votre département votre déclaration de dégâts commis sur votre élevage ou sur vos biens (dégradations commises par les fouines dans les habitations surtout au niveau de l'isolation ou dans les voitures dont elles apprécient les durites).Faute de déclartations suffisantes de dégâts, il est interdit de piéger les pies pourtant destructrices de couvées,et dans certains départements le renard n'est plus considéré comme nuisible puisque trop peu de dégâts ont été déclarés. »
Source : Union des aviculteurs vendéens
Enfin, pour dissuader les prédateurs, veillez toujours à ce que votre poulailler soit totalement inaccessible : les planches disjointes, portes et trappes mal ajustées et grillages troués sont à bannir. Prenez aussi l’habitude d’enfermer les volailles dans le poulailler, chaque soir, avant la tombée de la nuit.
Vous trouverez des conseils plus précis sur les protections du poulailler dans les sources citées plus haut.
Bon courage.
La décapitation, la capacité du prédateur à se faufiler dans un petit passage, et le « carnage » que le prédateur a laissé derrière lui semblent en effet indiquer une fouine, ce que confirment plusieurs sources que nous avons consultées.
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Source : Union des aviculteurs vendéens
« Cet animal nocturne, de taille moyenne (de 45 à 50 centimètres de long, sans la queue, pour un poids inférieur à celui d’un chat), au régime alimentaire particulièrement varié, peut se livrer à de véritables massacres dans les poulaillers.
Elle tue ses proies en leur rompant les cervicales et laisse généralement sa marque, des morsures au cou, sur ses victimes qu’elle n’emporte ni ne mange.
On a longtemps cru, à tort, qu’elle suçait le sang des volailles tuées. Ce qui lui a valu une réputation d’animal sanguinaire. S’agit-il de circonstances atténuantes ? Sa fièvre meurtrière serait générée par l’agitation et le caquetage des volailles affolées par sa présence. Elle tuerait ainsi tout ce qui bouge jusqu’à ce que le calme revienne. Alors qu’une seule chose l’intéresserait : les œufs. Elle est considérée comme nuisible. »
Source : Elever des poules : guide du débutant, Frédérique Chevalier
Quel que soit l’animal en cause, vous pouvez déclarer les dégâts occasionnés à la Fédération départementale des chasseurs :
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Source : Union des aviculteurs vendéens
Enfin, pour dissuader les prédateurs, veillez toujours à ce que votre poulailler soit totalement inaccessible : les planches disjointes, portes et trappes mal ajustées et grillages troués sont à bannir. Prenez aussi l’habitude d’enfermer les volailles dans le poulailler, chaque soir, avant la tombée de la nuit.
Vous trouverez des conseils plus précis sur les protections du poulailler dans les sources citées plus haut.
Bon courage.
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