Question d'origine :
Cher guichet,
---Je voudrais savoir si le fait qu'un soldat de la Grande Guerre ait eu deux n° matricule ,l'un lors de son décès,et l'autre lors de l'attribution posthume de la Médaille militaire implique qu'il aurait changé de régiment lors de la guerre ?
Secondairement comment retrouver son dossier sanitaire après une blessure ?Salutations distinguées et merci;
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 24/11/2016 à 09h09
Bonjour,
Nous ne trouvons pas de sources indiquant des poilus (ou autres militaires) ayant plusieurs numéros de matricule. Deux sites assez pointus expliquent l'attribution du numéro de matricule.
Ce site perso combattants14-18 donne une explication détaillée de cette attribution sur sa page Memento :
Avant 1905 , l'attribution du matricule se fait de la manière suivante : le conseil de révision va de canton en canton. Dans le premier canton visité, on attribue le matricule 1 à la personne qui a tiré le numéro 1. Et ainsi de suite. Quand on passe au canton suivant, celui qui tire le numéro un se voit attribuer le matricule qui suit celui du dernier du précédent canton. Les matricules sont donc classés par canton et par numéro tiré.
Après 1905 , plus de tirage au sort. La répartition se fait toujours par canton suivant l'ordre de visite du conseil de révision cette année là, mais cette fois-ci la première personne par ordre alphabétique obtient le numéro 1 et ainsi de suite. Dans le second canton, on continue la liste des matricules en repartant par ordre alphabétique. Les matricules sont donc classés par canton et par ordre alphabétique parmi les habitants de chaque canton et non uniquement par ordre alphabétique.
Le site Sources de la grande guerre précise qu'il ne faut pas confondre avec le matricule du corps :
Le matricule du recrutement (à ne pas confondre avec le matricule du corps) mentionne l’incorporation de chaque homme inscrit, la position dans laquelle il est laissé au terme de son service militaire et enfin tous les changements qui peuvent survenir dans sa situation jusqu’à sa libération définitive. Les commandants des bureaux de recrutement des subdivisions de région ont pour mission de suivre les hommes avec le plus grand soin et de mettre à jour les fiches pendant la durée des services dans l’active, la réserve et la territoriale, donc de l’âge de 20 à 46 ans. Pour accomplir cette mission, ils sont aidés par les différents services de l’administration militaire et de l’État (communes, préfecture, agents diplomatiques, etc). Les matricules militaires doivent faire état des changements de corps, des rengagements, des changements de domiciles, des condamnations civiles et militaires, des blessures, des promotions, des caractéristiques physiques, du degré d’instruction, des campagnes, etc. La rigueur dans la tenue de ces registres, y compris pendant la guerre, fait aujourd’hui le bonheur des généalogistes et des chercheurs.
D'autre part, Internet a grandement simplifié la recherche de son ancêtre de la Grande Guerre : les sources disponibles ont pour beaucoup été numérisées (ces opérations sont toujours en cours)
L'excellent forum spécialisé forumpages1418 fournit la liste de toutes les sources disponibles : dans ce mémento, nous apprenons que les renseignements hospitaliers des combattants sont à demander auService des Archives Médicales Hospitalières des Armées
SAMHA
23, rue de Châteauroux
BP 21 105
87052 Limoges Cedex 2
Tel. 05 55 12 12 40 (standard) 05 55 12 12 46 (exploitation)
Fax 05 55 12 12 57 Mel. : exploitation.samha@orange.fr )
Quelques conseils pour approfondir vos recherches :
- Les soldats ayant été décorés figurent au Journal Officiel que vous pouvez retrouver sur Gallica en mode texte (présentation sur le site de la Revue Française de généalogie)
- Pour en savoir plus sur les recherches dans les archives médicales, nous vous conseillons le blog de François Olier Histoire des hôpitaux militaires et du service de santé durant la Grande Guerre. F. Olier est également auteur du répertoire général des hôpitaux militaires de la Grande guerre, qui est la référence en la matière
- Pour vérifier le matricule de "votre" poilu, vous pouvez bien sûr comparer les résultats du site mémoire des hommes (contient les bases des morts pour la France, celle des fusillés de 14-18, des personnels de l'aéronautique, les journaux de marches et opérations des unités engagées, ainsi que les historiques régimentaires) et du site Grand Mémorial (permet de Retracer le parcours de guerre des Poilus en une seule recherche. Curieux, amateur ou spécialiste, accédez aux registres matricules des Archives départementales et au fichier des Morts pour la France du ministère de la Défense, réunis dans une base nationale).
Bonnes recherches !
Nous ne trouvons pas de sources indiquant des poilus (ou autres militaires) ayant plusieurs numéros de matricule. Deux sites assez pointus expliquent l'attribution du numéro de matricule.
Ce site perso combattants14-18 donne une explication détaillée de cette attribution sur sa page Memento :
Le site Sources de la grande guerre précise qu'il ne faut pas confondre avec le matricule du corps :
Le matricule du recrutement (à ne pas confondre avec le matricule du corps) mentionne l’incorporation de chaque homme inscrit, la position dans laquelle il est laissé au terme de son service militaire et enfin tous les changements qui peuvent survenir dans sa situation jusqu’à sa libération définitive. Les commandants des bureaux de recrutement des subdivisions de région ont pour mission de suivre les hommes avec le plus grand soin et de mettre à jour les fiches pendant la durée des services dans l’active, la réserve et la territoriale, donc de l’âge de 20 à 46 ans. Pour accomplir cette mission, ils sont aidés par les différents services de l’administration militaire et de l’État (communes, préfecture, agents diplomatiques, etc). Les matricules militaires doivent faire état des changements de corps, des rengagements, des changements de domiciles, des condamnations civiles et militaires, des blessures, des promotions, des caractéristiques physiques, du degré d’instruction, des campagnes, etc. La rigueur dans la tenue de ces registres, y compris pendant la guerre, fait aujourd’hui le bonheur des généalogistes et des chercheurs.
D'autre part, Internet a grandement simplifié la recherche de son ancêtre de la Grande Guerre : les sources disponibles ont pour beaucoup été numérisées (ces opérations sont toujours en cours)
L'excellent forum spécialisé forumpages1418 fournit la liste de toutes les sources disponibles : dans ce mémento, nous apprenons que les renseignements hospitaliers des combattants sont à demander au
SAMHA
23, rue de Châteauroux
BP 21 105
87052 Limoges Cedex 2
Tel. 05 55 12 12 40 (standard) 05 55 12 12 46 (exploitation)
Fax 05 55 12 12 57 Mel. : exploitation.samha@orange.fr )
Quelques conseils pour approfondir vos recherches :
- Les soldats ayant été décorés figurent au Journal Officiel que vous pouvez retrouver sur Gallica en mode texte (présentation sur le site de la Revue Française de généalogie)
- Pour en savoir plus sur les recherches dans les archives médicales, nous vous conseillons le blog de François Olier Histoire des hôpitaux militaires et du service de santé durant la Grande Guerre. F. Olier est également auteur du répertoire général des hôpitaux militaires de la Grande guerre, qui est la référence en la matière
- Pour vérifier le matricule de "votre" poilu, vous pouvez bien sûr comparer les résultats du site mémoire des hommes (contient les bases des morts pour la France, celle des fusillés de 14-18, des personnels de l'aéronautique, les journaux de marches et opérations des unités engagées, ainsi que les historiques régimentaires) et du site Grand Mémorial (permet de Retracer le parcours de guerre des Poilus en une seule recherche. Curieux, amateur ou spécialiste, accédez aux registres matricules des Archives départementales et au fichier des Morts pour la France du ministère de la Défense, réunis dans une base nationale).
Bonnes recherches !
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter