Question d'origine :
Bonjour,
Pour quelle raison, après une transplantation d'organe -et non une greffe comme on l'entend dire souvent -un traitement antirejet doit être administré à vie ?
J' avais entendu dire que toutes les cellules du corps humain, se renouvelaient en moyenne tous les sept ans -hormis les cellules cérébrales-; Pourquoi n'y aurait il donc pas de domestication et assimilation totales d'un organe dans le corps humain au bout d'un certain temps ?
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 23/11/2016 à 17h28
Bonjour,
« En médecine, une greffe ou transplantation est une opération chirurgicale consistant à remplacer un organe malade par un organe sain, appelé « greffon » ou « transplant » et provenant d'un donneur. La
Source : wikipédia
Vous pouvez aussi lire une précédente réponse du Guichet sur le renouvellement des cellules de notre corps.
Avant une greffe ou une transplantation d’organe on vérifie
En 1958, le professeur Jean Dausset découvrait le complexe majeur d'histocompatibilité (CMH), aussi appelé "système HLA" (pour Human Leucocyte Antigens) chez l'homme. Cet ensemble de molécules présentes à la surface des cellules permet la reconnaissance du "soi" par le système immunitaire. Le CMH étant différent d'un individu à l'autre, celui du donneur est en général considéré comme étranger par le système immunitaire du receveur, déclenchant chez ce dernier une réaction de défense.
[La transfusion sanguine n'est pas considérée comme une greffe car elle ne pose pas les mêmes problèmes : le sang du donneur n'exige qu'une compatibilité de groupe sanguin et aucun traitement immunosuppresseur n'est requis, les éléments sanguins transfusés n'étant là que pour permettre au patient de passer un cap et étant progressivement remplacés par ceux de ce dernier.]
Les recherches en cours tentent
Enfin,
Source : Inserm
Enfin, de très rares cas de
On parle donc de ≪
source : inserm
Vidéo Greffer des organes d'animaux sur l'homme, rêve ou réalité ? du Pr Jean-Paul Soulillou, Professeur d'immunologie de classe exceptionnelle à l'Université de Nantes, Jean-Paul Soulillou est notamment à l'origine de la mise au point d'un anticorps intelligent, largement utilisé pour favoriser les greffes. Il s'intéresse tout particulièrement à la recherche d'immunosuppresseurs performants.
Dans le livre « D’autres reins que les miens », un passage évoque aussi le cas d’un patient dont le corps accepte la greffe au bout d’un certain temps.
Bonne lecture !
Cordialement,
L’équipe Cap’Culture Santé.
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