Question d'origine :
HORLOGE DE RUE :
Qui a Lyon, le premier, a placé des horloges dans les rues ?
Le civil : Hôtel de ville
Le religieux sur des églises : clocher ou façade
Ou trouver des horloges placées sur des mats : exemple
Place Rouget de l’Isle
Angle rues Edouard Herriot / Grenette
Nota: j'ai commencé mes recherches auprès des bibliothécaires de la BML vendredi 18/11
D’avance merci
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 22/11/2016 à 15h23
Bonjour,
Il n’existe pas d’ouvrages consacrés à ce sujet dans notre fonds régional. En revanche, dans le fonds général de la bibliothèque, nous avons plusieurs ouvrages dont
L'histoire de l'heure : l'horlogerie et l'organisation moderne du temps de Gerhard Dohrn-van Rossum ; trad. de l'allemand par Olivier Mannoni.
Voici ce que nous pouvons retenir de ses enseignements sur l’apparition des horloges dans l’espace public citadin : « A partir du Ve siècle la vie est rythmée par les cloches des églises du village et des monastères, qui sont le seul moyen d'indiquer l'heure. Elles indiquent les heures de prières, les heures de travail, et les heures de repas. Dans les villes du XIIIe, les « heures » étaient sonnées depuis de clochers différents.
Ce besoin de marquer les heures avec un système simple va faire apparaître une nouvelle technologie, l'horloge mécanique, inventée à la fin du XIIIe siècle.
L’introduction des horloges publiques est liée à la mise au point d’instruments utilisables pour sonner les heures. Au début du XVe, l’horloge publique était devenue un attribut urbain, la vie dans la ville était attribuée à la vie régulée par l’horloge.
Ces premières horloges mécaniques installées sur les tours et hôtels de villes des cités européennes confèrent un prestige notoire à ces villes. L’horloge est devenue un objet politique et de lutte pour ce prestige entre les villes et à l’intérieur des villes entre les différents pouvoirs religieux et temporels.
Dans les grandes villes européennes, l’influence des chapitres et des monastères fortunés est encore plus sensible. Avant même la communauté politique, ce sont eux qui se chargent de l’installation d’une horloge publique. Cela vaut en toute certitude pour Reims, Chartres et Tours, mais aussi vraisemblablement pour Rouen, Autun,
Nous pouvons donc avancer l’idée qu’à Lyon, ville ecclésiastique aux XIVe-XVe siècles, les horloges dans l’espace public ont pu en grande partie être installées et financées par le pouvoir religieux.
Nous avons contacté Lyon Direct, centre de contact qui dispose de la base de données de la Ville de Lyon. Ainsi nous avons pu obtenir la liste des 12 horloges publiques sur candélabre dont la maintenance est assurée par la Direction de l’éclairage public, avec leur localisation précise :
2e arrondissement :
• Quai Jules Courmont, ange place des Cordeliers - candélabre n°396001
• Quai Jules Courmont, angle Childebert - candélabre n°396028
• Place Regaud, angle Grenette – président Edouard Herriot - candélabre n°284001
• Quai St Antoine, angle Grenette - candélabre n°624510
3° arrondissement :
• Place Rouget de L’Isle, angle Lacassagne - candélabre n°615501
• Place de la Ferrandière - candélabre n°274001
5° arrondissement :
• Place de Trion - candélabre n°712505
• Place Bénédicte Tessier, angle Joliot Curie - candélabre n°389502
6° arrondissement :
• Bvd des Belges, angle Vitton - candélabre n°078068
• Bvd des Brotteaux, angle Gal Brosset
• Cours Franklin Roosevelt, angle Maréchal Foch - candélabre n°289011
9° arrondissement :
• Place du Pont Mouton
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