mesure de distance

Réponse du service Guichet du Savoir

Dans les années 1800, la signalisation routière se limite aux repérages des itinéraires, bornes et plaques indicatrices de lieux ou de directions que consultent les conducteurs de voiture à cheval et plus tard, vers 1890, de bicyclettes.
On sait cependant que les Romains, dès 123 avant J.C. connaissaient le sens unique, les emplacements réservés au stationnement, les passages piétons et les "milliaires", ancêtres de nos bornes kilométriques (un mille romain = 1480 m), et ce grâce notamment au tribun Caïus Gracchus (154-121 avant JC). Succédant aux antiques bornes romaines, les bornes royales ont constitué la première signalisation française.

Vers 1905, "la plaque kilométrique de direction rectangulaire indiquait la distance et la direction qui la séparaient des points remarquables proches ou éloignés. Elle était placée soit sur poteau en fonte ou acier (plaque "drapeau" à double face) soit contre un mur ou perpendiculaire à ce dernier.
En octobre 1908, se tient à Paris le premier Congrès international de la Route qui ouvre le débat sur la simplification et l'unification des signaux routiers, et donne naissance à l'AIPCR (Association internationale permanente des congrès de la route). On y traite alors du bornage kilométrique, des indications de direction, de distance, d'altitude, d'obstacles et d'endroits dangereux, en faisant le point sur les systèmes existants."
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A propos des bornes kilométriques :
" Très souvent, elles portent uniquement un chiffre kilométrique qui indique leur distance à une origine de kilométrage purement administrative (une limite de département par exemple) et qui ne peut servir qu'au personnel des Ponts et Chaussées. Souvent, elles ne portent rien du tout, et sur d'autres, on peut lire un nom de ville et la distance à cette dernière."

Pour tout savoir sur l'histoire de la signalisation routière et des bornes routières, vous pouvez consulter l'ouvrage intitulé Un demi-siècle de signalisation routière : naissance et évolution du panneau de signalisation routière en France 1894-1946, ainsi que le site Nicerendezvous.com.

Quant à votre question, il existe pour certaines grandes villes des points de référence fixes clairement déterminés, comme le parvis de Notre-Dame à Paris ou encore la place Bellecour à Lyon qui constituent des points kilométriques zéro.

Concernant la place Bellecour : "C'est actuellement une des plus grande place d'Europe qui mesure 310 mètres dans sa longueur et 200 mètres dans sa largeur. On la considére comme étant le centre de Lyon et c'est à cet endroit que se situe le kilomètre 0 des routes de la région."
source : Alyon.org

Nous n'avons pas trouvé de source sûre, mais nous pouvons émettre l'hypothèse que le point retenu est bien souvent le centre-ville (place centrale, Hôtel de Ville, ...). Nous avons posé la question à des personnes compétentes pour en avoir la confirmation.
Nous ne manquerons pas de compléter notre réponse dès que celles-ci nous auront répondu.