Question d'origine :
Bonjour,
Est-il vrai que sous un ciel couvert, un bruit fort et violent comme un pétard ou un coup de feu peut provoquer une averse? Si oui, comment cela se fait-il?
Merci d'avance!
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 27/04/2005 à 09h20
La pluie est une précipitation sous forme de gouttes d'eau. On en observe de différentes forces, allant de la simple humidité (le plus souvent liée au brouillard) à la bruine (gouttes de faible diamètre et vitesse de chute lente) et enfin à l'ondée. Les orages sont accompagnés d'averses ou pluies torrentielles on dit qu'il pleut à verse Dans ce dernier cas, les gouttes sont très grosses et la pluie est forte. Les averses sont très abondantes et il peut parfois tomber une grande quantité d'eau en très peu de temps. Lors des années froides, principalement dans les intersaisons de l'automne et du printemps, la pluie a tendance à geler au sol, ce qui donne du verglas.
L'air contient de la vapeur d'eau qui se condense quand il se refroidit. On sait, en outre, que l'air peut seulement contenir une quantité donnée de vapeur d'eau pour une température déterminée. Ainsi, un mètre cube d'air à 20 °C contient 17,3 g de vapeur d'eau et à 0 °C seulement 4,8 g.
La vapeur d'eau, une fois condensée, " tombe " des nuages sous forme de précipitations, notamment de pluie (il lui arrive alors de s'évaporer avant d'atteindre le sol).
Il est donc capital, pour que des précipitations aient lieu, que les gouttes d'eau ou les cristaux de glace des nuages deviennent suffisamment gros et lourds pour tomber. Cette croissance est particulièrement influencée par les mouvements ascendants et descendants, ainsi que par la charge électrique se manifestant dans les nuages. Une goutte de pluie d'un diamètre de quelques millimètres est donc constituée par un million de gouttelettes plus petites.
Lorsque de l'air chaud arrive dans une zone d'air froid stationnaire, il se forme des stratus apportant avec eux la pluie. C'est par exemple le cas quand de l'air marin humide pénètre par l'ouest sur l'Europe. C'est également le cas lorsque de l'air froid, se mélangeant avec de l'air chaud stationnaire, provoque la formation de nuages abondants (cumulus) suivis d'averses. Cette arrivée d'air froid peut se faire non seulement par l'ouest, mais aussi par le nord (perturbations venant du nord).
Si le refroidissement est important, la pluie se transforme en neige. Quant aux orages de chaleur, lis s'accompagnent de fortes averses. Les " conditions orographiques " (existence de relief provoquent des pluies durant plusieurs jours (notamment dans les Alpes, le Massif central, les Vosges et le jura), quand les nuages sont arrêtés par les montagnes (pluies orographiques ou de reliefs).
Les pluies orographiques se déversent surtout du côté des reliefs qu'elles atteignent en premier, l'autre versant étant quelque peu épargné, en raison de l'effet de barrière des dénivellations (c'est le cas pour la Norvège, où les côtes occidentales sont très arrosées, alors que le sud du pays reçoit peu de précipitations).
In : Alertes météo
La formation des précipitations est souvent associée à la présence de noyaux de condensation : poussières, cendres, pollens, cristaux de sel marin, cristaux de glace, particules électrisées (ions). ces noyaux de condensation ne manquent pas dans l'air, et s'ils favorisent la coalescence des goutelettes d'eau, ils ne peuvent seuls expliquer la pluie. la pluviogenèse exige en effet la réunion simultanée de trois conditions impératives qui sont :
-
-
Un refroidissement est nécessaire pour provoquer la condensation de lla vapeur d'eau, par contact ou dans la masse. L'arrivée d'un air chaud et humide au dessus d'une surface froide, provoque un refroidissement et une saturation de l'air en contact et un dépôt de rosée....
-
In : Dynamique du temps et du climat
L'impact des ondes de choc sur les nuages et les précipitations peut être étudié au travers du fonctionnement des canons anti-grêle :
Ionizateur atmosphérique à ultra haute puissance contre la grêle
L'efficacité du système de protection anti-grêle OLLIVIER est attribuable à la technologie utilisée pour détruire la grêle. Nous ne pouvons pas combattre un cumulo-nimbus par la puissance, elle est bien trop gigantesque. Le système déstabilise le nuage porteur de grêlons en lui opposant une perturbation constante dans sa microphysique dynamique qui est très instable. Le système bombarde le nuage avec une détonation de deux (2) tonnes de poussée pour produire des ondes de choc ionisantes, thermiques, successives (toutes les 6 secondes) et à basse fréquence. L'onde de choc provoque alors la cassure et la dissolution des molécules glacogènes. Les ions positifs de l'onde frappent les molécules de glace et les déstabilisent. Puis la chaleur transportée par l'onde de choc irradie les molécules de glace pour les dissoudre en gouttes d'eau.
La forme et les dimensions du système ont été étudiées afin que, sous l'effet de l'explosion du gaz "acétylène", une onde de choc "elliptique" à basse fréquence, ayant toujours les mêmes propriétés soit propulsée dans l'atmosphère.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter