Question d'origine :
je recherche une ou des définition du post-humanisme et du transhumanisme sur les quelles tout le monde est d’accord ou du moins pas que la définition de H+
merci
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 24/11/2015 à 17h22
Bonjour,
Ce courant d’idées qui interroge philosophes, scientifiques, théologiens, sociologues, décideurs politiques et économiques (entre autres) est largement abordé et commenté sur des sites tels que :
-transhumanisme
Le terme « transhumanisme » est symbolisé par « H+ » (anciennement « >H »2) et est souvent employé comme synonyme d'« amélioration humaine ». Bien que le premier usage connu du mot « transhumanisme » remonte à 1957, son sens actuel trouve son origine dans les années 1980, lorsque certains futurologues américains ont commencé à structurer ce qui est devenu le mouvement transhumaniste. Les penseurs transhumanistes prédisent que les êtres humains pourraient être capables de se transformer en êtres dotés de capacités telles qu'ils mériteraient l'étiquette de « posthumains ».
-Posthumanisme
-ce dossier sur Posthumanisme et Transhumanisme
-Ce séminaire associant théologiens, philosophes et médecins
- Cet article sur google et les transhumanistes
Dans nos collections :
-L’humain augmenté :
…les transhumanistes, comme il convient d’appeler les défenseurs de cette transformation de l’humain par les technologies…
Lorsque certains mettent en garde contre la perte des repères issue de la modernité, d’autres en appellent à cette même modernité pour en justifier la continuation dans le transhumanisme…
…le transhumanisme a pour objectif la création d’un homme nouveau au sens abstrait et philosophique du terme : le posthumain.
Transhumanisme : mouvement intellectuel et culturel contemporain qui promeut la transformation de la nature par la technologie. Le terme a été employé pour la première fois par le biologiste Julian Huxley (frère du romancier Aldous) avant de prendre son sens contemporain sous la plume de Fereidoun M. Esfandiary (FM-2030) dans les années 1970 (publié par la suite dans son livre « Are you a tranhuman ?, en 1989),cela désigne également la phase de transition qui précède le posthumanisme (cf . Sussan,2005,p.150-151)
-Les utopies posthumaines : contre-culture, cyberculture, culture du chaos , par un spécialiste des nouvelles technologies :
Dans les années 1980-1990, le noyau formé autour de la société L5, les fans de la conquête spatiale qui avaient séduit Timothy Leary, s’est développé et a donné naissance à un important courant d’idées, le transhumanisme, qui vise à exploiter toutes les ressources pour atteindre un état posthumain, voire postbiologique ; Cette fois, plus de huit circuits comme chez Timothy Leary, plus d’agents de l’évolution, plus d’états de conscience supérieurs,on préfère une rationalité stricte, on évite tout égarement vers le mysticisme : La seule chose qui distingue un transhumaniste d’un rationaliste traditionnel est le caractère délirant de sa vision du futur ; Bien que les idées maniées par ces nouveaux futuristes ne soient pas neuves, c’est au cours des années 1980 qu’elles se sont développées ; Cependant, il ne faudrait pas identifier ce courant d’idées à une appartenance formelle à un groupe : dans le monde scientifique notamment, nombreux sont ceux qui partagent beaucoup des idées de ces groupes, sans pour autant le clamer haut et fort ; Ainsi, des chercheurs comme Martin Minsky, ponte de l’intelligence artificielle, le roboticien Hans Moravec ou Ray Kurzweil, inventeur multicasquettes, appartiennent de toute évidence à cette mouvance, sans pour autant participer activement à une quelconque association militante…
Quelques ouvrages pour une incitation à la réflexion :
-Bienvenue en transhumanisme, sur l’homme de demain, par un biologiste, fondateur de la neuro-endocrinologie
-Demain les posthumains, le futur a-t-il encore besoin de nous , par un professeur de philosophie
-L’humain et ses préfixes, une encyclopédie du transhumanisme et du poshumanisme :
Les préfixes de l’humain sont nombreux (ab- in-, para-, pré-, post-, proto-, sub-, sur-, trans-humain…). Ils invitent à réfléchir à la nature, aux limites et aux transformations de l’être humain ainsi qu’aux réactions intellectuelles et émotionnelles suscitées. Le trans/posthumanisme concerne toutes les techniques matérielles d’augmentation ou d’amélioration (physique, cognitive, émotionnelle) de l’homme, une perspective volontiers située dans le prolongement de l’humanisme progressiste des Lumières. Mais l’homme "amélioré ou augmenté" – "transformé " – pourrait s’éloigner toujours davantage des conditions de l’homme naturel "cultivé" ordinaire. Le transhumanisme risque de verser, brutalement ou imperceptiblement, dans le posthumanisme, référant à des entités qui, bien que "descendant" de l’homme, seraient aussi étrangères à celui-ci que l’espèce humaine est éloignée des formes de vie paléontologiques. Le posthumanisme flirte avec le nihilisme et l’imagination apocalyptique.Aux franges les plus audacieuses de la bioéthique, l’Encyclopédie n’écarte pas plus qu’elle ne focalise les questions éthiques. Elle englobe, sans les confondre, l’analyse conceptuelle, l’extrapolation technoscientifique et l’imagination spéculative.
-Homo labyrinthus
-La société de l’amélioration
-La vie vivante , contre les nouveaux pudibonds
Bonnes lectures
Ce courant d’idées qui interroge philosophes, scientifiques, théologiens, sociologues, décideurs politiques et économiques (entre autres) est largement abordé et commenté sur des sites tels que :
-transhumanisme
Le terme « transhumanisme » est symbolisé par « H+ » (anciennement « >H »2) et est souvent employé comme synonyme d'« amélioration humaine ». Bien que le premier usage connu du mot « transhumanisme » remonte à 1957, son sens actuel trouve son origine dans les années 1980, lorsque certains futurologues américains ont commencé à structurer ce qui est devenu le mouvement transhumaniste. Les penseurs transhumanistes prédisent que les êtres humains pourraient être capables de se transformer en êtres dotés de capacités telles qu'ils mériteraient l'étiquette de « posthumains ».
-Posthumanisme
-ce dossier sur Posthumanisme et Transhumanisme
-Ce séminaire associant théologiens, philosophes et médecins
- Cet article sur google et les transhumanistes
Dans nos collections :
-L’humain augmenté :
…les transhumanistes, comme il convient d’appeler les défenseurs de cette transformation de l’humain par les technologies…
Lorsque certains mettent en garde contre la perte des repères issue de la modernité, d’autres en appellent à cette même modernité pour en justifier la continuation dans le transhumanisme…
…le transhumanisme a pour objectif la création d’un homme nouveau au sens abstrait et philosophique du terme : le posthumain.
Transhumanisme : mouvement intellectuel et culturel contemporain qui promeut la transformation de la nature par la technologie. Le terme a été employé pour la première fois par le biologiste Julian Huxley (frère du romancier Aldous) avant de prendre son sens contemporain sous la plume de Fereidoun M. Esfandiary (FM-2030) dans les années 1970 (publié par la suite dans son livre « Are you a tranhuman ?, en 1989),cela désigne également la phase de transition qui précède le posthumanisme (cf . Sussan,2005,p.150-151)
-Les utopies posthumaines : contre-culture, cyberculture, culture du chaos , par un spécialiste des nouvelles technologies :
Dans les années 1980-1990, le noyau formé autour de la société L5, les fans de la conquête spatiale qui avaient séduit Timothy Leary, s’est développé et a donné naissance à un important courant d’idées, le transhumanisme, qui vise à exploiter toutes les ressources pour atteindre un état posthumain, voire postbiologique ; Cette fois, plus de huit circuits comme chez Timothy Leary, plus d’agents de l’évolution, plus d’états de conscience supérieurs,on préfère une rationalité stricte, on évite tout égarement vers le mysticisme : La seule chose qui distingue un transhumaniste d’un rationaliste traditionnel est le caractère délirant de sa vision du futur ; Bien que les idées maniées par ces nouveaux futuristes ne soient pas neuves, c’est au cours des années 1980 qu’elles se sont développées ; Cependant, il ne faudrait pas identifier ce courant d’idées à une appartenance formelle à un groupe : dans le monde scientifique notamment, nombreux sont ceux qui partagent beaucoup des idées de ces groupes, sans pour autant le clamer haut et fort ; Ainsi, des chercheurs comme Martin Minsky, ponte de l’intelligence artificielle, le roboticien Hans Moravec ou Ray Kurzweil, inventeur multicasquettes, appartiennent de toute évidence à cette mouvance, sans pour autant participer activement à une quelconque association militante…
Quelques ouvrages pour une incitation à la réflexion :
-Bienvenue en transhumanisme, sur l’homme de demain, par un biologiste, fondateur de la neuro-endocrinologie
-Demain les posthumains, le futur a-t-il encore besoin de nous , par un professeur de philosophie
-L’humain et ses préfixes, une encyclopédie du transhumanisme et du poshumanisme :
Les préfixes de l’humain sont nombreux (ab- in-, para-, pré-, post-, proto-, sub-, sur-, trans-humain…). Ils invitent à réfléchir à la nature, aux limites et aux transformations de l’être humain ainsi qu’aux réactions intellectuelles et émotionnelles suscitées. Le trans/posthumanisme concerne toutes les techniques matérielles d’augmentation ou d’amélioration (physique, cognitive, émotionnelle) de l’homme, une perspective volontiers située dans le prolongement de l’humanisme progressiste des Lumières. Mais l’homme "amélioré ou augmenté" – "transformé " – pourrait s’éloigner toujours davantage des conditions de l’homme naturel "cultivé" ordinaire. Le transhumanisme risque de verser, brutalement ou imperceptiblement, dans le posthumanisme, référant à des entités qui, bien que "descendant" de l’homme, seraient aussi étrangères à celui-ci que l’espèce humaine est éloignée des formes de vie paléontologiques. Le posthumanisme flirte avec le nihilisme et l’imagination apocalyptique.Aux franges les plus audacieuses de la bioéthique, l’Encyclopédie n’écarte pas plus qu’elle ne focalise les questions éthiques. Elle englobe, sans les confondre, l’analyse conceptuelle, l’extrapolation technoscientifique et l’imagination spéculative.
-Homo labyrinthus
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-La vie vivante , contre les nouveaux pudibonds
Bonnes lectures
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