Question d'origine :
Bonsoir,
Yves Saint Laurent avait-il des muses ?
Je vous remercie.
Bien cordialement.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 07/04/2015 à 10h00
Bonjour,
Les mannequins vedettes sont souvent appelés par la presse les « muses » des couturiers, entourés de nombreuses femmes, collaboratrices, mannequins, clientes… Les nombreux ouvrages, biographies et récents biopics (films de fiction consacrés à une personnalité), cherchent chacun à se démarquer dans l’interprétation de la vie de ce légendaire créateur de mode féminine.
Le biopic de Jalil Lespert met en valeur 4 figures : Victoire Doutreleau, Betty Catroux, Loulou de La Falaise et la mère du créateur.
(« Yves Saint Laurent : les femmes de sa vie »)
Les « portraits de femmes » de Florence Müller dans Yves Saint-Laurent sont beaucoup plus nombreux, avec 16 femmes aussi différentes que Charlotte Aillaud, Mouna Ayoub, Lauren Bacall, Betty Catoux, Loulou de la Falaise, Françoise Giroud, Nan Kempner, Patricia Lopez-Willshaw,Grace de Monaco, Paloma Picasso, Jacqueline Comtesse de Ribes, Hélène Rochas, Marie-Hélène de Rothschild, Elsa Schiaparelli, Diana Vreeland et la Duchesse de Winsor :
« Betty Catroux rencontre Yves Saint Laurent dans le night club Chez Régine. A partir de ce jour s’installera une complicité qui les unira jusqu’à la mort du couturier. Cet ancien mannequin de Channel forme avec Yves Saint Laurent un duo de choc qui repose sur de nombreux points communs. […] »
« Loulou de la Falaise : c’est en 1968, à un thé organisé chez Fernando Sanchez […] elle dessine des tissus […] Yves Saint Laurent l’engage en 1972 au studio. Elle restera sa fidèle collaboratrice jusqu’à la fermeture de la maison. »
Décrites comme des élégantes, des mondaines, des amies proches… l’auteur n’utilise jamais à leur propos le qualificatif de « muses ».
Fourmillant d’anecdotes, Saint Laurent mauvais garçon évoque des inspirations féminines plus quotidiennes : « Plus intuitif qu’intellectuel, il a besoin pour créer d’une femme inspirante dont il formule les désirs en vêtements. » Danielle Luquet de Saint Germain, par exemple, mannequin recruté au milieu des années 1960 qui «devient l’égérie d’Yves, sa source d’inspiration, sa banque de données. […] Danielle lui inspire son premier smoking, sa première blouse transparente, sa première saharienne, son premier costume d’homme et son premier… prêt-à-porter. »
Une autre source nomme ses mannequins vedettes successifs depuis Victoire Doutreleau, sans oublier Catherine Deneuve qu’il a habillée depuis Belle de Jour de Buñuel.
©The Wild magazine. "YSL’s Muse Holds A Couture Auction", May 21, 2013.
Bonne journée.
Les mannequins vedettes sont souvent appelés par la presse les « muses » des couturiers, entourés de nombreuses femmes, collaboratrices, mannequins, clientes… Les nombreux ouvrages, biographies et récents biopics (films de fiction consacrés à une personnalité), cherchent chacun à se démarquer dans l’interprétation de la vie de ce légendaire créateur de mode féminine.
Le biopic de Jalil Lespert met en valeur 4 figures : Victoire Doutreleau, Betty Catroux, Loulou de La Falaise et la mère du créateur.
(« Yves Saint Laurent : les femmes de sa vie »)
Les « portraits de femmes » de Florence Müller dans Yves Saint-Laurent sont beaucoup plus nombreux, avec 16 femmes aussi différentes que Charlotte Aillaud, Mouna Ayoub, Lauren Bacall, Betty Catoux, Loulou de la Falaise, Françoise Giroud, Nan Kempner, Patricia Lopez-Willshaw,Grace de Monaco, Paloma Picasso, Jacqueline Comtesse de Ribes, Hélène Rochas, Marie-Hélène de Rothschild, Elsa Schiaparelli, Diana Vreeland et la Duchesse de Winsor :
« Betty Catroux rencontre Yves Saint Laurent dans le night club Chez Régine. A partir de ce jour s’installera une complicité qui les unira jusqu’à la mort du couturier. Cet ancien mannequin de Channel forme avec Yves Saint Laurent un duo de choc qui repose sur de nombreux points communs. […] »
« Loulou de la Falaise : c’est en 1968, à un thé organisé chez Fernando Sanchez […] elle dessine des tissus […] Yves Saint Laurent l’engage en 1972 au studio. Elle restera sa fidèle collaboratrice jusqu’à la fermeture de la maison. »
Décrites comme des élégantes, des mondaines, des amies proches… l’auteur n’utilise jamais à leur propos le qualificatif de « muses ».
Fourmillant d’anecdotes, Saint Laurent mauvais garçon évoque des inspirations féminines plus quotidiennes : « Plus intuitif qu’intellectuel, il a besoin pour créer d’une femme inspirante dont il formule les désirs en vêtements. » Danielle Luquet de Saint Germain, par exemple, mannequin recruté au milieu des années 1960 qui «devient l’égérie d’Yves, sa source d’inspiration, sa banque de données. […] Danielle lui inspire son premier smoking, sa première blouse transparente, sa première saharienne, son premier costume d’homme et son premier… prêt-à-porter. »
Une autre source nomme ses mannequins vedettes successifs depuis Victoire Doutreleau, sans oublier Catherine Deneuve qu’il a habillée depuis Belle de Jour de Buñuel.
©The Wild magazine. "YSL’s Muse Holds A Couture Auction", May 21, 2013.
Bonne journée.
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