Question d'origine :
Bonjour,
je souhaite savoir vers où et comment m'orienter pour effectuer mes
recherches sur le lieu et la manière dont a vécu mon grand père fernand
Baffou, prsionnier de guerre en 1940 et rappatrié en 1943.
Je sais qu'il est allé dans les stalags xviia et xviiia, qu'il a travaillé
en ferme(s) mais je ne sais pas laquelle ou lesquelles et ceci m'intéresse.
merci de bien vouloir m'aider dans mes démarches. cordialement,
Amélie besnier
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 20/01/2015 à 16h32
Bonjour,
Une liste des prisonniers de guerre, entre août 1940 et 1941, est disponible en ligne sur Gallica, réalisée « d'après les renseignements fournis par l'Autorité militaire allemande ».
Un Fernand Baffou apparaît dans la liste officielle n° 97 du 18 mai 1941, page 6.
Les stalags XVII et XVIII sont situés enAutriche , d’après ces sources :
- stalag XVII A : Kaisersteinbruch (dans la région de Wien [Vienne])
- stalag XVIII A : Wolfsberg (Kärten) (dans la région de Salzburg [Salsbourg])
Le même site vous permet de situer ces camps sur une carte actuelle.
La gestion des stalags et la liste des fermes où les prisonniers ont pu travailler relèvent d’archives allemandes. Seuls des témoignages et archives personnelles d’autres prisonniers français de ces stalags pourraient vous aider. Les archives du Rhône par exemple possèdent les archives de l’Amicale des anciens prisonniers de guerre du stalag d’Autriche-Section lyonnaise:
« L’Amicale regroupe les stalags XVII A, B et 398, XVIII et XVIII C. Il s’agit d’une association loi 1901, créée en 1945 sur l’initiative de Paul Clauzel, ancien prisonnier de guerre du stalag d’Autriche. »
Cette Amicale est aujourd'hui dissoute.
Sur cette page Geneanet consacrée principalement au stalag XVII B, vous trouvez pour les autres stalags d’Autriche :
- « Témoignages de prisonniers français (ou belges) :
o Oflag XVII A (Edelbach) : le témoignage de Georges Hatt
oStalag XVII A (Kaisersteinbruch) : la défaite de 1940 et le Stalag par Roger Duhard ; la chronique familiale de Henri Hourdé ; le témoignage de Marcel Lauwaert ; celui de Jean-Louis Mavier ; le récit de Louis Ravez », avec les liens internet correspondants.
- «Stalag XVIII A (Wolfsberg) : le site de H. Hellebois consacré à son grand-père Georges Opart »
Nous y apprenons aussi qu’il existe un Yahoo Groupes sur les Stalags d’Autriche, géré par Louis VANBLAERE, qui vous accueille avec unephotographie du stalag XVIII A :
« Ceci est la page spécifique de stockage photos et documents du groupe Yahoo Stalag concernant les Stalags et Oflags des Wehrkreis XVII et XVIII entre 1939 et 1945.
Nous y traitons surtout des Prisonniers de Guerre Français et Belges mais les autres nationalités ne sont pas exclues.
Pour rejoindre notre groupe général Stalag ou celui-ci en particulier, il suffit de vous inscrire en mentionnant votre motivation. »
Il existe une page Wikipedia en anglais consacrée au stalag XVIII A :
« The Poles were transferred to other camps, and in March 1941 it was redesignated Stalag XVIII-A, with French and Belgian prisoners being transferred in from Stalag XVII-A. The first British and Commonwealth prisoners arrived in July 1941 from a transit camp in Thessaloniki, Greece, having been captured during the battles of Greece and Crete. The first Soviet prisoners arrived in October 1941, and were housed in a separate enclosure. In December a typhus epidemic broke out, and the entire camp was quarantined until March 1942. Many prisoners died, mainly Russians, as their living conditions and rations were substantially inferior to the other prisoners.[1]
In June 1942, to ease overcrowding, three new barracks were built, and 400 British NCOs were transferred to Stalag XVIII-B at Spittal. In January 1943 the camp at Spittal became a Zweiglager ("Sub-camp") of Wolfsberg, and was redesignated as Stalag XVIII-A/Z. In March 1943 a Lazarett ("Camp Hospital") was built there.[1]
In November 1943, after the Italian armistice, Italian and Commonwealth prisoners arrived from Italy.”
Nous traduisons :
« Les polonais furent transférés vers d’autres camps, et en mars 1941 il fut renommé XVIII-A, avec des prisonniers français et belges transférés du stalag XVII-A. Les premiers prisonniers anglais et du Commonwealth arrivèrent en juillet 1941, venus d’un camp de transit de Thessalonique en Grèce, capturé pendant les batailles de Grèce et de Crète. Le premier prisonnier soviétique arriva en octobre 1941, et fut logé dans une enclave séparée. En décembre une épidémie de typhus se déclara et le camp tout entier fut en quarantaine jusqu’en mars 1942. Beaucoup de prisonniers moururent, surtout des Russes, leurs conditions de vie et leurs rations étant substantiellement inférieures à celles des autres prisonniers. » (d’après Brown, Ian (2005). "History of Stalag 18A"
Quant au travail des prisonniers , le site précédemment cité précise notamment :
« Apart from the Russians, all other nationalities were drawn into most of the various branches of the economy. Nearly all farms had at least one 'Franzosen', 'Russen', 'Italiener' or 'Polen'. They worked on the dam construction at Lavamund, in saw-mills, forestry, railways, the coalmines at Steyr and, together with prisoners from Stalag XVIIIC at Markt Pongau, on road construction in the High Alps.”
Nous traduisons :
“A part les Russes, toutes les autres nationalités ont été engagées dans diverses branches économiques. Presque toutes les fermes avaient au moins un 'Franzosen', 'Russen', 'Italiener' or 'Polen'. Ils travaillaient à la construction du barrage de Lavamund, dans les scieries, les forêts, les chemins de fer, les mines de charbon à Steyr et, avec les prisonniers du Stalag XVIIIC de Markt Pongau, à la construction de routes dans les Hautes Alpes. »
Nous espérons que ces renseignements vous permettront de reconstituer la vie de votre grand-père pendant ces pénibles années.
Bonnes recherches.
Une liste des prisonniers de guerre, entre août 1940 et 1941, est disponible en ligne sur Gallica, réalisée « d'après les renseignements fournis par l'Autorité militaire allemande ».
Un Fernand Baffou apparaît dans la liste officielle n° 97 du 18 mai 1941, page 6.
Les stalags XVII et XVIII sont situés en
- stalag XVII A : Kaisersteinbruch (dans la région de Wien [Vienne])
- stalag XVIII A : Wolfsberg (Kärten) (dans la région de Salzburg [Salsbourg])
La gestion des stalags et la liste des fermes où les prisonniers ont pu travailler relèvent d’archives allemandes. Seuls des témoignages et archives personnelles d’autres prisonniers français de ces stalags pourraient vous aider. Les archives du Rhône par exemple possèdent les archives de l’Amicale des anciens prisonniers de guerre du stalag d’Autriche-Section lyonnaise:
« L’Amicale regroupe les stalags XVII A, B et 398, XVIII et XVIII C. Il s’agit d’une association loi 1901, créée en 1945 sur l’initiative de Paul Clauzel, ancien prisonnier de guerre du stalag d’Autriche. »
Cette Amicale est aujourd'hui dissoute.
Sur cette page Geneanet consacrée principalement au stalag XVII B, vous trouvez pour les autres stalags d’Autriche :
- « Témoignages de prisonniers français (ou belges) :
o Oflag XVII A (Edelbach) : le témoignage de Georges Hatt
o
- «
Nous y apprenons aussi qu’il existe un Yahoo Groupes sur les Stalags d’Autriche, géré par Louis VANBLAERE, qui vous accueille avec une
« Ceci est la page spécifique de stockage photos et documents du groupe Yahoo Stalag concernant les Stalags et Oflags des Wehrkreis XVII et XVIII entre 1939 et 1945.
Nous y traitons surtout des Prisonniers de Guerre Français et Belges mais les autres nationalités ne sont pas exclues.
Pour rejoindre notre groupe général Stalag ou celui-ci en particulier, il suffit de vous inscrire en mentionnant votre motivation. »
Il existe une page Wikipedia en anglais consacrée au stalag XVIII A :
« The Poles were transferred to other camps, and in March 1941 it was redesignated Stalag XVIII-A, with French and Belgian prisoners being transferred in from Stalag XVII-A. The first British and Commonwealth prisoners arrived in July 1941 from a transit camp in Thessaloniki, Greece, having been captured during the battles of Greece and Crete. The first Soviet prisoners arrived in October 1941, and were housed in a separate enclosure. In December a typhus epidemic broke out, and the entire camp was quarantined until March 1942. Many prisoners died, mainly Russians, as their living conditions and rations were substantially inferior to the other prisoners.[1]
In June 1942, to ease overcrowding, three new barracks were built, and 400 British NCOs were transferred to Stalag XVIII-B at Spittal. In January 1943 the camp at Spittal became a Zweiglager ("Sub-camp") of Wolfsberg, and was redesignated as Stalag XVIII-A/Z. In March 1943 a Lazarett ("Camp Hospital") was built there.[1]
In November 1943, after the Italian armistice, Italian and Commonwealth prisoners arrived from Italy.”
Nous traduisons :
« Les polonais furent transférés vers d’autres camps, et en mars 1941 il fut renommé XVIII-A, avec des prisonniers français et belges transférés du stalag XVII-A. Les premiers prisonniers anglais et du Commonwealth arrivèrent en juillet 1941, venus d’un camp de transit de Thessalonique en Grèce, capturé pendant les batailles de Grèce et de Crète. Le premier prisonnier soviétique arriva en octobre 1941, et fut logé dans une enclave séparée. En décembre une épidémie de typhus se déclara et le camp tout entier fut en quarantaine jusqu’en mars 1942. Beaucoup de prisonniers moururent, surtout des Russes, leurs conditions de vie et leurs rations étant substantiellement inférieures à celles des autres prisonniers. » (d’après Brown, Ian (2005). "History of Stalag 18A"
« Apart from the Russians, all other nationalities were drawn into most of the various branches of the economy. Nearly all farms had at least one 'Franzosen', 'Russen', 'Italiener' or 'Polen'. They worked on the dam construction at Lavamund, in saw-mills, forestry, railways, the coalmines at Steyr and, together with prisoners from Stalag XVIIIC at Markt Pongau, on road construction in the High Alps.”
Nous traduisons :
“A part les Russes, toutes les autres nationalités ont été engagées dans diverses branches économiques. Presque toutes les fermes avaient au moins un 'Franzosen', 'Russen', 'Italiener' or 'Polen'. Ils travaillaient à la construction du barrage de Lavamund, dans les scieries, les forêts, les chemins de fer, les mines de charbon à Steyr et, avec les prisonniers du Stalag XVIIIC de Markt Pongau, à la construction de routes dans les Hautes Alpes. »
Nous espérons que ces renseignements vous permettront de reconstituer la vie de votre grand-père pendant ces pénibles années.
Bonnes recherches.
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