Accident dans un tunnel de Givors (suite)

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Le 01/01/2015 à 16h02 127 vues

Question d'origine :

Le 28 février 1849, Simon Thadée d’Ornano, « inspecteur de forêts » est décédé accidentellement sur la voie ferrée Saint-Etienne-Lyon, dans un tunnel « près de Givors ». Le détail de cet accident et la généalogie du personnage sont disponibles sur Internet. Par contre, impossible de trouver dans quelle commune le décès a été enregistré, ni où la dépouille a été ensépulturée. Je fais donc appel aux lumières du Guichet,à qui je présente tous mes voeux ».

Réponse du Guichet

bml_reg - Département : Documentation régionale

Le 02/01/2015 à 10h42

Réponse de la documentation Lyon et Rhône-Alpes

Bonjour et merci pour vos voeux !

Pour pouvoir éventuellement trouver réponse à votre question, il serait bienvenu que vous nous indiquiez où vous avez trouvé la généalogie de ce personnage.
Cela pourrait nous aider à chercher son acte de décès.

Réponse du Guichet

bml_reg - Département : Documentation régionale

Le 02/01/2015 à 17h26

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Nous sommes ravis d’avoir trouvé réponse à votre demande, en usant d'une ruse somme toute géographique. Sachant que l’Inspecteur des Eaux et Forêts Simon Thadée d’Ornano est décédé "vers un tunnel ferroviaire", nous avons regardé les tables décennales de décès (relevés décennaux des décès, permettant de dépouiller plus rapidement les registres d’état-civil) des communes sur la ligne Lyon-Saint-Etienne, à partir de Givors.

Nous n’avons rien trouvé à Givors, ni à Saint-Romain-en-Gier. Nous avons trouvé mention de son décès dans la table décennale de 1843 à 1853 de la commune de Trèves, à la page 2.

Vous trouverez son acte de décès dans le registre des décès correspondant, à la page 4 (N°8) !

Simon Thadée d’Ornano qui résidait à Nîmes (Gard) a été déclaré décédé le 26 février 1849 à Trèves, « au lieu-dit Burel », « à la suite d’un accident imprévu ».

Et des mentions dans la presse, grâce à la base "Mémoire et Actualité en Rhône-Alpes" : Le Courrier des Alpes du 1er mars 1849 et dans le Courrier de l'Ain du 28 février 1849.

Commentaire de victorlechat : Publié le 03/01/2015 à 22:26

Merci pour votre réponse et voici un petit commentaire, à titre d'information : « Décès de Thadée d’Ornano, un jour de février 1849, sur la voie ferrée de Saint-Etienne à Lyon". Avant de vous poser ma question, j’avais consulté le registre Décès de Trèves ; sans… résultat ! Pourquoi ? Sont disponibles sur Internet trois registres concernant les décès de 1849 à Trèves-Burel : un pour les tables décennales et deux pour les décès de l’année concernée. Je n’ai regardé qu’un de ces deux derniers registres sur lequel… n’est pas mentionné le décès du personnage recherché ! Pas de chance, et voilà pourquoi je n’ai pas trouvé. Merci donc, cher Guichet. Pour information toujours, Thadée d’Ornano voyageait dans un train qui transportait également Thomas Robert Bugeaud de la Piconnière. Ce dernier s’en revenait de Saint-Etienne, après avoir, la veille, passé en revue la garde nationale ; il habitait à Lyon, hôtel de Provence, place de la Charité (il y était le 2 février). Le Maréchal est mort à Paris le 10 juin suivant. De plus, il est dit que Thadée d’Ornano voyageait avec sa belle-sœur et son enfant. Celle-ci est dorénavant identifiée. Quant à « l’enfant », c’était une petite fille, qui avait comme parrain Thadée d’Ornano ; le baptême avait eu lieu à Paris, le jour même où les trois voyageurs sont partis pour Nîmes (Nisme), résidence du sieur d’Ornano. Or, l’accident, qui allait avoir lieu à Trèves-Burel, serait apparu en songe, la nuit même de ce départ, à une dame qui avait été voisine de table du parrain. C’est du moins ce que relate Camille Flammarion, dans « La Mort et son Mystère, lettre n°91 ». Et pour finir, toujours pour information, cette petite fille va, à l’orée de ses dix-sept ans, se marier avec le Consul général de France à Smyre (Turquie d’Asie), 25 ans plus âgé qu’elle. Ce jour-là, se tenaient derrière les « jeunes » mariés, leurs quatre témoins. Tous les quatre de grands personnages du moment, et tous les quatre Légionnaires. Un était simplement… Commandant de l’Hôtel Impérial des Invalides». Certainement une belle histoire à écrire, qui ferait apparaître Maria Waleska, née Wontchignska (en plus simple : Laczynska) ; Alexandre Waleski ; Napoléon Bonaparte (le futur empereur et mari « manqué » de cette Maria/Marie) ; quelques d’Ornano (et Dieu sait s’il y en a eu, et des illustres !) ; dont l’un sera le deuxième mari de Marie, et l’autre, compagnon de prison à Doullens du futur Napoléon III. Etc...