Question d'origine :
Bonjour,
Pouvez-vous me dire ce qu'est un Fablab et s'il y en a un France ? Auriez-vous des exemples ? Je n'arrive pas à trouver d'information sur Internet là-dessus et il me semble qu'il s'agit d'un laboratoire mais d'est très vague !
Merci d'avance !
Réponse du Guichet
gds_se
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 02/10/2014 à 12h54
Bonjour,
Et pourtant en tapant tout simplement Fab Lab dans un moteur de recherche, nous avons trouvé plusieurs sites relatifs à ces nouveaux usages collaboratifs.
Commençons par le début, quelques définitions :
Un fab lab (contraction de l'anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d'outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d'objets.
Pour être appelé fab lab, un atelier de fabrication doit respecter la charte des fab labs, mise en place par le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Pour être identifié en tant que « fab lab MIT », il faut passer une certification et des formations, mais un fab lab n'est pas nécessairement affilié au MIT. Les fab labs sont réunis en un réseau mondial très actif, d'après son initiateur Neil Gershenfeld.
En France, l'État désigne ce type d'installation « atelier de fabrication numérique ».
(Source : Fab Lab / Wikipédia)
Un Fab Lab est un atelier de fabrication “numérique”, un atelier ouvert à tous où chacun peut venir fabriquer “presque” n’importe quoi !
De plus, et c’est là un aspect important du Fab Lab, le motif que vous avez modélisé dans un fichier “numérique” est alors facilement dupliquable et peut être téléchargé grâce à Internet à l’autre bout du monde. Ainsi, une autre personne pourra alors aisément le réaliser à son tour dans son Fab Lab local. Votre création est alors devenue un “objet virtuel”, et vous êtes de fait rentré de plein pied dans le monde fabuleux de “l’Artisanat 2.0″, félicitations !
(Source : Définition d’un Fab Lab / Fun Lab)
Qu’est-ce qu’un fab lab ?
Un fab lab (abréviation des mots anglais FABrication LABoratory) est une plateforme de prototypage rapide d’objets physiques, « intelligents » ou non. Il s’adresse aux entrepreneurs qui veulent passer plus rapidement de la phase de concept au prototype, aux designers, aux artistes et aux étudiants désireux d’expérimenter et d’enrichir leurs connaissances pratiques en électronique, en CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur), en design, aux bricoleurs et hackers du XXIe siècle …
Un fab lab regroupe un ensemble de machines à commande numérique de niveau professionnel, de mode standard et peu coûteux. Par exemple : une machine à découpe laser capable de produire des structures 2D et 3D, une machine à sérigraphie qui fabrique des antennes et des circuits flexibles, une fraiseuse à haute résolution pour fabriquer des circuits imprimés et des moules, une autre plus importante pour créer des pièces volumineuses. On y trouve également des composants électroniques multiples, ainsi que d’outils de programmation associés à des microcontrôleurs ouverts, peu coûteux et performants. L’ensemble de ces dispositifs est piloté à l’aide de logiciels communs de conception et fabrication assistée par ordinateur. D’autres systèmes plus avancés, tels que des imprimantes 3D, peuvent également équiper certains fab labs.
Au-delà de l’équipement en machines à commande numérique, la caractéristique principale de ce lieu est son « ouverture ». Contrairement à des unités de prototypage rapide que l’on peut trouver dans des entreprises, dans des centres spécialisés dédiés aux professionnels, les fab labs sont ouverts à tous, sans distinction de pratiques, diplômes, projets ou usages. Les fab labs s’inscrivent dans le mouvement des tiers lieux et des mécanismes de collaboration à l’œuvre sur l’internet et en particulier dans le web 2.0. Ces mécanismes d’échange, de pair à pair, de collaboration, de coopération, de développement de liens faibles, d’interdisciplinarité, de partage, d’apprentissage par la pratique, de faire « soi-même », de pratiques innovantes ascendantes et communautaires sont favorisés et encouragés. Cette ouverture est la clé du succès et de la popularité des fab labs ; elle facilite les rencontres, la sérendipité et le développement de méthodes innovantes par le croisement de compétences. Ces espaces ouverts à tous et accessibles (tarifs très bas, voire accès gratuit sous certaines conditions), favorise l’abaissement des barrières à l’innovation et la constitution d’un terreau fertile à l’innovation.
(Source : Fab lab : l’avant-garde de la nouvelle industrielle / Fabien Eychenne)
« Amsterdam Fab Lab at The Waag Society » par Rory Hyde from Amsterdam, Netherlands — http://www.flickr.com/photos/roryrory/4941788744/. Sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 via Wikimedia Commons
D’où viennent ces fab lab ?
Historique
Le premier fab lab émerge au Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans le cadre du laboratoire interdisciplinaire Center for Bits and Atoms (CBA) fondé, en 2001, par la National Science Foundation (NSF). Cet ambitieux centre de recherche a pour objectif de s’intéresser à la suite de la révolution numérique et, en particulier, la fabrication numérique, dont les évolutions pourraient à terme produire des outils capables d’assembler la matière au niveau atomique. Les fab labs sont pour le CBA le volet éducatif de sensibilisation à la fabrication numérique et personnelle. Il s’agit de démocratiser la conception des technologies et des techniques et non pas seulement de les consommer.
Le premier fab lab a été déployé au CBA sous l’impulsion de Neil Gershenfeld, professeur et directeur du CBA, rattaché au célèbre MIT Media Lab. […]
Pour Neil Gershenfeld, les fab labs font suite à l’internet. Tout comme le web collaboratif « 2.0 » a démocratisé les outils de partage, d’édition et de création et a permis à des millions d’utilisateurs de se rendre « acteurs », la fabrication numérique et personnelle doit offrir la possibilité au plus grand nombre de devenir « auteur » des technologies.
(Source : Fab lab : l’avant-garde de la nouvelle industrielle / Fabien Eychenne)
Vous trouverez via ce lien la présentation des Fab Lab par leur créateur, Neil Gershenfeld lors d’une conférence TED.
Son origine
Le concept de Fab Lab a été défini en 2004 par Neil Gershenfeld, directeur du Center for Bits and Atoms, au sein du MIT (Massachussets Institute of Technology).
Un Fab Lab "type" regroupe un ensemble de machines à commande numérique de niveau professionnel, mais standards et peu coûteuses : une machine à découpe laser capable de produire des structure en 2D et 3D, une machine à sérigraphie qui fabrique des antennes et des circuits flexibles, une fraiseuse à haute résolution pour fabriquer des circuits imprimés et des moules, une autre plus importante pour créer des pièces volumineuses. On y trouve également des composants électroniques standards, ainsi que des outils de programmation associés à des microcontrôleurs ouverts, peu coûteux et performants. L’ensemble de ces dispositifs est contrôlé à l’aide de logiciels communs de conception et fabrication assistés par ordinateur.
D’autres équipements plus avancés, tels que des imprimantes 3D, peuvent également équiper certains Fab Labs.
Les différents Fab Labs dans le monde combinent tous, de manières différentes, cinq fonctions correspondant à cinq publics : la simple découverte du pouvoir de faire, de fabriquer, qui s’adresse aux enfants ou aux bricoleurs ; l’éducation par l’action, qui s’adresse aux écoles et universités ; le prototypage rapide, qui s’adresse aux entrepreneurs et créateurs ; la production locale, qui répond notamment aux besoins de pays en développement, mais aussi à ceux d’artistes, designers ou bricoleurs qui ne cherchent pas la grande série ; et l’innovation, l’invention des objets, des espaces, des formes de demain.
(Source : Faire émerger et connecter des FabLabs en France / F1ng)
Allons un peu plus loin dans ce concept …
Que ce passerait-il si demain n’importe qui pouvait fabriquer presque n’importe quoi ? Ou, pour être un peu moins caricatural, si tout un chacun pouvait fabriquer presque tout ce qu’il voulait ? C’est ce que proposent dès à présent les FabLabs (abréviation de Fabrication laboratory, laboratoires de fabrication), ces ateliers permettant à tout un chacun de concevoir et construire tout et n’importe quoi. Quels que soient leurs noms (TechShops, HackerSpaces, FabLabs…) des centaines d’espaces de ce type ont récemment vus le jour de part le monde. Que s’y passe-t-il ? Comment y travaille-t-on ? Quelles nouvelles perspectives ces endroits permettent-ils ? Telle était la question que la conférence Lift à Marseille voulait poser à certains de ceux qui sont à l’origine de ces nouveaux espaces censé repenser l’avenir de la production.
Fablabs : des fabriques de communautés
Quand il avait cinq ans, Ton Zijlstra (blog) était persuadé que ses grands-parents étaient des gens très riches : ils avaient leur propre jardin potager, ainsi qu’un atelier où son grand-père pouvait réparer tout ce qu’il voulait. Et pour le petit Ton, être capable de pouvoir faire les choses par soi-même représentait une richesse extraordinaire.
Adulte, il s’est retrouvé à travailler en solitaire, isolé, alors même qu’il occupait un poste de directeur dans une entreprise. Et c’est grâce à son blog qu’il a pu se réaliser : “j’avais plein de connexions dans le monde entier, un feedback extraordinaire. Et c’est en combinant les deux, la résilience de mes grands-parents, et le réseau global” qu’il a commencé à s’intéresser aux FabLabs, ces espaces imaginés il y a presque 10 ans par Neil Gershenfeld, directeur du Laboratoire Bits and atomsdu MIT, comme il l’expliquait à TED 2007). Les FabLabs, explique-t-il dans sa présentation, sont ces endroits qui “contiennent des machines qui permettent de faire n’importe quoi y compris des machines”, mouvement dans lequel il est très impliqué depuis, et qui, pour lui, repose sur ces deux fondements : la possibilité de pouvoir fabriquer, par soi-même, et celle de pouvoir en discuter, en insérant ces fabrications personnelles dans une communauté.
Pour lui, un FabLab doit être “libre”, et être doté de machines (imprimantes 3D, découpeurs laser ou vynil, RepRaps, etc.) et des logiciels, pour concevoir, construire et fabriquer. Mais surtout, il ne faut pas qu’il n’y ait qu’un seul FabLab, mais plusieurs, d’abord et avant tout pour échanger. Le premier FabLab néerlandais a été créé en 2007 à Amsterdam. Depuis, quatre autres ont été lancés au Pays-Bas (Utrecht en 2008, La Haye en 2009, Groningen et Arnhem en 2010), et au Bénélux (à Louvain et Gent notamment), dont un FabLab mobile, et 11 autres projets devraient voir le jour dans les 18 mois à venir (7 autres projets seraient en cours d’élaboration en France dont le FabLabSquared, un prototype mobile).
Ces projets sont indépendants, mais connectés : des réunions réunissent régulièrement, non seulement leurs dirigeants, mais également leurs utilisateurs, des conférences annuelles leur permettent de rencontrer les autres FabLabs du monde entier (comme la 6e conférence internationale des FabLabs qui aura lieu en août à Amsterdam), mais ils partagent également certaines compétences et ressources humaines, à l’image de ce spécialiste pointu de l’impression en 3D, qui passe d’un FabLab à un autre et permet de mutualiser son expertise, et son coût. […]
Concrètement, on y fait quoi ? Difficile de dresser de grandes lignes, et un FabYearBook revient chaque année sur les projets les plus marquants. Ton Zijlstra n’en cite pas moins un rideau fait en béton, des mobiliers de bureau, bijoux, lampes, jeux, stickers, T-shirts, robots… créés tant par des particuliers que sous forme de prototypes par des professionnels (notamment via un concours de conception permanent), mais également un projet de prothèses coûtant moins de 40$, à destination des pays émergents, ou encore le projet Big Bird destiné à aider les villages indiens à récupérer l’eau de la pluie…
(Source : Fablabs : refabriquer le monde / Internet Actu)
Voir au delà de la révolution digitale
Neil Gershenfeld veut voir au delà de la « révolution digitale qui a déjà eu lieu » pour s’intéresser à ce qui vient « après ». Reprenant les exemples de Shannon et de Von Neumann, il montre qu’il « y a eu des révolutions digitales, dans la communication ou le calcul numérique, mais on n’a pas encore vu ce type d’avancées dans le monde physique, dans la création ».
Comment repousser alors les limites du monde tel que nous le connaissons ? C’est là tout l’objectif du Center for Bits and Atoms du MIT qui regroupent des « chercheurs qui n’ont jamais compris la distinction entre la science du tangible, du concret et celles des sciences informatiques » et essaient de faire éclater cette frontière.
A l’origine des fab labs
L’idée centrale de Neil Gershenfeld, c'est d'« apprendre par le faire » (learning by doing en anglais). Pour cela, il a équipé son laboratoire avec toutes les technologies émergentes, allant d’imprimantes 3D à des systèmes de découpe grâce à de l’eau sous pression, pour près de… 20 millions de dollars.
Mais se pose alors le problème de l’utilisation de ces technologies. Pour dépasser la théorie et basculer dans le concret, il lui est venu une solution pour le moins originale :
« J’ai ouvert un nouveau cours, qui s’appelait modestement « Comment fabriquer presque tout ». Je ne voulais pas être provocateur, je voulais juste réunir des élèves chercheurs, curieux et intéressés.
Ils n’avaient d’ailleurs pas spécialement de compétences techniques particulières. Ils n’étaient pas la pour faire de la recherche, mais pour créer. »
« Faites le vous même ! »
Neil Gershenfeld explique qu’il a alors pris conscience que « les applications ultimes de la production faite maison sont des produits destinés à une seule personne », c’est-à-dire spécifiques à l’extrême :
« Vous n’avez pas besoin d’un laboratoire de création personnel chez vous pour faire ce que vous pourriez acheter. Parce que justement vous pourriez l’acheter. Vous en avez par contre besoin pour faire ce qui vous rend unique. »
Pour étendre cette idée, il a donné accès aux équipements : ils ont mis en place des fab labs, avec à peu près 20 000 dollars d’équipements « qui peuvent faire plus ou moins » ce que son laboratoire à 20 millions de dollars peut permettre de faire.
« Et les fab labs ont explosé aux quatre coins de la planète : ce n’était pas prévu mais ils se sont répandus, depuis Boston à l’Inde, en passant pas l’Afrique du Sud ou le nord de la Norvège, notamment grâce aux ordinateurs inutilisés. »
Il établit une différence fondamentale entre « l’accès » et la possibilité de « faire » :
« Il y a un fossé dans la fabrication plus grand que le fossé digital : et la seule manière de le combler, ce ne sont pas les TIC pour les masses mais le développement des TIC par les masses. »
(Source :Des fab labs pour changer le monde ? / Regards sur le numérique)
Car, depuis leur naissance en 2002, les « fab labs » ont quitté petit à petit leur anonymat : espaces collaboratifs nouveaux plébiscités par les « gourous » des nouvelles technologies, ils sont allés jusqu’à faire l’objet … d’une Une de l’hebdomadaire anglais « The Economist ».
Voilà, vous savez désormais tout : c’est assurément la combinaison de cette « Une » de l’hebdomaire des cols blancs de la planète, et du si romantique projet « Hangar Y » qui nous a conduit à se lancer dans le projet de cette mini-série en quatre épisodes, pour décortiquer un peu la grande famille des fab labs.
(Source : Mais à quoi servent (vraiment) les fab labs ? / Regards sur le numérique)
Quels usages ?
Mais à quoi servent concrètement ces Fab Labs ? Plusieurs usages ont déjà été observés à travers le monde.
Apprendre ensemble
La dimension éducative par l’action est gravée dans le marbre de la charte des Fab Labs : apprendre ensemble et acquérir les compétences grâce aux membres de la communauté. Le rôle des Fab Labs manager est de vous aiguiller vers les personnes-ressources. Des programmes comme FabLab@School introduisent cette vision de l’apprentissage au sein des écoles comme au centre de sciences de Grenoble où des ateliers grand public sont organisés.
Faire son prototype
Grâce aux machines en partage, il est possible de réaliser un prototype de projet pour vérifier entre autre si une idée est viable. A Artilect, un Fab Lab pionnier installé à Toulouse, de jeunes ingénieurs ont développé une première version d’un robot maraîcher baptisé Naïo.
Réparer plutôt qu’acheter
Si les Fab Labs offrent la possibilité de créer des choses, ils permettent aussi de réparer des objets cassés ou de les améliorer comme fabriquer une pièce cassée qui n’est plus disponible en service après-vente.
Répondre à des besoins rares
En Norvège, un berger a créé des colliers émetteurs pour suivre ses troupeaux de rennes. Les pâturages du cercle polaire étant délaissés par les opérateurs de télécommunication, le berger a, grâce au Fab Lab, construit l’infrastructure dont il avait besoin.
Créer du lien social
Les Fab Labs sont des lieux de rencontres et d’échanges. A Biarne, dans le Jura, le premier Fab Lab rural français, a permis de re-créer du lien entre les 350 habitants autour d’ateliers de formation au numérique. En Ile-de-France, dans le Fac Lab (Fab Lab de l’université de Cergy-Pontoise), des échanges de savoir-faire ont lieu comme cette couturière qui a appris à se servir de la découpe laser pour faire une petite série de pochettes en échange de son soutien apporté à la communauté.
(Source : Vous avez dit Fab Lab ? / Innovation Week)
Les fab lab en France
Il est possible de trouver sur le Fab Wiki une liste des différents fab labs de par le monde. Ce site recense un peu plus de 80 fab labs en France. Vous trouverez à chaque fois un lien vers le site web de l’organisation.
D’autres sites vous proposent des listes ou des cartes répertoriant les divers fab labs :
• Go Tronic / Qu’est-ce qu’un FabLab ?
• …
Ainsi l’Université de Cergy Pontoise propose son propre Fab Lab : Le FacLab est ouvert à tous, sans âge minimum, sans formation requise. Il vous suffit de passer la porte, le jeudi et le vendredi, de 10h00 à 19h30, pour venir découvrir le lieu et y contribuer.
Lyon a également son fab lab : Fabrique d’objets libres. Espace de création et de fabrication numérique ouvert à tous, la Fabrique d’Objets Libres permet à chacun de découvrir, d’inventer et de fabriquer tout type d’objet.
Véritable laboratoire citoyen de fabrication, la Fabrique d’Objets Libres met à disposition de ses adhérents des outils à commande numérique et des matières premières secondaires permettant de concevoir et de fabriquer localement des objets libres.
C’est une plate-forme pluridisciplinaire collaborative qui mêle les profils (techniciens, informaticiens, ingénieurs, scientifiques, bricoleurs, créateurs…) et les générations afin de réunir tous types de compétences.
Pour aller plus loin :
• Fab Lab FAQ
• Makers : faire société / Internet Actu
• Conférence FAB9 : le tsunami FabLab / Knowtex blog
• Au « fab lab », fabriquez vous-même votre machine à laver / Rue 89
• Panorama d’activités « Culture scientifique et technique » / Parcours numériques
• Tout ce qu’il faut savoir sur les fablabs / Thot Cursus
• LABibliothèque, un projet d’expérimentation sur les usages du numérique / Lille 3
• Makers : la nouvelle révolution industrielle / Chris Anderson
Bonne journée
Et pourtant en tapant tout simplement Fab Lab dans un moteur de recherche, nous avons trouvé plusieurs sites relatifs à ces nouveaux usages collaboratifs.
Commençons par le début, quelques définitions :
Un fab lab (contraction de l'anglais fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») est un lieu ouvert au public où il est mis à sa disposition toutes sortes d'outils, notamment des machines-outils pilotées par ordinateur, pour la conception et la réalisation d'objets.
Pour être appelé fab lab, un atelier de fabrication doit respecter la charte des fab labs, mise en place par le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Pour être identifié en tant que « fab lab MIT », il faut passer une certification et des formations, mais un fab lab n'est pas nécessairement affilié au MIT. Les fab labs sont réunis en un réseau mondial très actif, d'après son initiateur Neil Gershenfeld.
En France, l'État désigne ce type d'installation « atelier de fabrication numérique ».
(Source : Fab Lab / Wikipédia)
Un Fab Lab est un atelier de fabrication “numérique”, un atelier ouvert à tous où chacun peut venir fabriquer “presque” n’importe quoi !
De plus, et c’est là un aspect important du Fab Lab, le motif que vous avez modélisé dans un fichier “numérique” est alors facilement dupliquable et peut être téléchargé grâce à Internet à l’autre bout du monde. Ainsi, une autre personne pourra alors aisément le réaliser à son tour dans son Fab Lab local. Votre création est alors devenue un “objet virtuel”, et vous êtes de fait rentré de plein pied dans le monde fabuleux de “l’Artisanat 2.0″, félicitations !
(Source : Définition d’un Fab Lab / Fun Lab)
Un fab lab (abréviation des mots anglais FABrication LABoratory) est une plateforme de prototypage rapide d’objets physiques, « intelligents » ou non. Il s’adresse aux entrepreneurs qui veulent passer plus rapidement de la phase de concept au prototype, aux designers, aux artistes et aux étudiants désireux d’expérimenter et d’enrichir leurs connaissances pratiques en électronique, en CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur), en design, aux bricoleurs et hackers du XXIe siècle …
Un fab lab regroupe un ensemble de machines à commande numérique de niveau professionnel, de mode standard et peu coûteux. Par exemple : une machine à découpe laser capable de produire des structures 2D et 3D, une machine à sérigraphie qui fabrique des antennes et des circuits flexibles, une fraiseuse à haute résolution pour fabriquer des circuits imprimés et des moules, une autre plus importante pour créer des pièces volumineuses. On y trouve également des composants électroniques multiples, ainsi que d’outils de programmation associés à des microcontrôleurs ouverts, peu coûteux et performants. L’ensemble de ces dispositifs est piloté à l’aide de logiciels communs de conception et fabrication assistée par ordinateur. D’autres systèmes plus avancés, tels que des imprimantes 3D, peuvent également équiper certains fab labs.
Au-delà de l’équipement en machines à commande numérique, la caractéristique principale de ce lieu est son « ouverture ». Contrairement à des unités de prototypage rapide que l’on peut trouver dans des entreprises, dans des centres spécialisés dédiés aux professionnels, les fab labs sont ouverts à tous, sans distinction de pratiques, diplômes, projets ou usages. Les fab labs s’inscrivent dans le mouvement des tiers lieux et des mécanismes de collaboration à l’œuvre sur l’internet et en particulier dans le web 2.0. Ces mécanismes d’échange, de pair à pair, de collaboration, de coopération, de développement de liens faibles, d’interdisciplinarité, de partage, d’apprentissage par la pratique, de faire « soi-même », de pratiques innovantes ascendantes et communautaires sont favorisés et encouragés. Cette ouverture est la clé du succès et de la popularité des fab labs ; elle facilite les rencontres, la sérendipité et le développement de méthodes innovantes par le croisement de compétences. Ces espaces ouverts à tous et accessibles (tarifs très bas, voire accès gratuit sous certaines conditions), favorise l’abaissement des barrières à l’innovation et la constitution d’un terreau fertile à l’innovation.
(Source : Fab lab : l’avant-garde de la nouvelle industrielle / Fabien Eychenne)
« Amsterdam Fab Lab at The Waag Society » par Rory Hyde from Amsterdam, Netherlands — http://www.flickr.com/photos/roryrory/4941788744/. Sous licence Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 via Wikimedia Commons
Le premier fab lab émerge au Massachusetts Institute of Technology (MIT) dans le cadre du laboratoire interdisciplinaire Center for Bits and Atoms (CBA) fondé, en 2001, par la National Science Foundation (NSF). Cet ambitieux centre de recherche a pour objectif de s’intéresser à la suite de la révolution numérique et, en particulier, la fabrication numérique, dont les évolutions pourraient à terme produire des outils capables d’assembler la matière au niveau atomique. Les fab labs sont pour le CBA le volet éducatif de sensibilisation à la fabrication numérique et personnelle. Il s’agit de démocratiser la conception des technologies et des techniques et non pas seulement de les consommer.
Le premier fab lab a été déployé au CBA sous l’impulsion de Neil Gershenfeld, professeur et directeur du CBA, rattaché au célèbre MIT Media Lab. […]
Pour Neil Gershenfeld, les fab labs font suite à l’internet. Tout comme le web collaboratif « 2.0 » a démocratisé les outils de partage, d’édition et de création et a permis à des millions d’utilisateurs de se rendre « acteurs », la fabrication numérique et personnelle doit offrir la possibilité au plus grand nombre de devenir « auteur » des technologies.
(Source : Fab lab : l’avant-garde de la nouvelle industrielle / Fabien Eychenne)
Vous trouverez via ce lien la présentation des Fab Lab par leur créateur, Neil Gershenfeld lors d’une conférence TED.
Le concept de Fab Lab a été défini en 2004 par Neil Gershenfeld, directeur du Center for Bits and Atoms, au sein du MIT (Massachussets Institute of Technology).
Un Fab Lab "type" regroupe un ensemble de machines à commande numérique de niveau professionnel, mais standards et peu coûteuses : une machine à découpe laser capable de produire des structure en 2D et 3D, une machine à sérigraphie qui fabrique des antennes et des circuits flexibles, une fraiseuse à haute résolution pour fabriquer des circuits imprimés et des moules, une autre plus importante pour créer des pièces volumineuses. On y trouve également des composants électroniques standards, ainsi que des outils de programmation associés à des microcontrôleurs ouverts, peu coûteux et performants. L’ensemble de ces dispositifs est contrôlé à l’aide de logiciels communs de conception et fabrication assistés par ordinateur.
D’autres équipements plus avancés, tels que des imprimantes 3D, peuvent également équiper certains Fab Labs.
Les différents Fab Labs dans le monde combinent tous, de manières différentes, cinq fonctions correspondant à cinq publics : la simple découverte du pouvoir de faire, de fabriquer, qui s’adresse aux enfants ou aux bricoleurs ; l’éducation par l’action, qui s’adresse aux écoles et universités ; le prototypage rapide, qui s’adresse aux entrepreneurs et créateurs ; la production locale, qui répond notamment aux besoins de pays en développement, mais aussi à ceux d’artistes, designers ou bricoleurs qui ne cherchent pas la grande série ; et l’innovation, l’invention des objets, des espaces, des formes de demain.
(Source : Faire émerger et connecter des FabLabs en France / F1ng)
Que ce passerait-il si demain n’importe qui pouvait fabriquer presque n’importe quoi ? Ou, pour être un peu moins caricatural, si tout un chacun pouvait fabriquer presque tout ce qu’il voulait ? C’est ce que proposent dès à présent les FabLabs (abréviation de Fabrication laboratory, laboratoires de fabrication), ces ateliers permettant à tout un chacun de concevoir et construire tout et n’importe quoi. Quels que soient leurs noms (TechShops, HackerSpaces, FabLabs…) des centaines d’espaces de ce type ont récemment vus le jour de part le monde. Que s’y passe-t-il ? Comment y travaille-t-on ? Quelles nouvelles perspectives ces endroits permettent-ils ? Telle était la question que la conférence Lift à Marseille voulait poser à certains de ceux qui sont à l’origine de ces nouveaux espaces censé repenser l’avenir de la production.
Quand il avait cinq ans, Ton Zijlstra (blog) était persuadé que ses grands-parents étaient des gens très riches : ils avaient leur propre jardin potager, ainsi qu’un atelier où son grand-père pouvait réparer tout ce qu’il voulait. Et pour le petit Ton, être capable de pouvoir faire les choses par soi-même représentait une richesse extraordinaire.
Adulte, il s’est retrouvé à travailler en solitaire, isolé, alors même qu’il occupait un poste de directeur dans une entreprise. Et c’est grâce à son blog qu’il a pu se réaliser : “j’avais plein de connexions dans le monde entier, un feedback extraordinaire. Et c’est en combinant les deux, la résilience de mes grands-parents, et le réseau global” qu’il a commencé à s’intéresser aux FabLabs, ces espaces imaginés il y a presque 10 ans par Neil Gershenfeld, directeur du Laboratoire Bits and atomsdu MIT, comme il l’expliquait à TED 2007). Les FabLabs, explique-t-il dans sa présentation, sont ces endroits qui “contiennent des machines qui permettent de faire n’importe quoi y compris des machines”, mouvement dans lequel il est très impliqué depuis, et qui, pour lui, repose sur ces deux fondements : la possibilité de pouvoir fabriquer, par soi-même, et celle de pouvoir en discuter, en insérant ces fabrications personnelles dans une communauté.
Pour lui, un FabLab doit être “libre”, et être doté de machines (imprimantes 3D, découpeurs laser ou vynil, RepRaps, etc.) et des logiciels, pour concevoir, construire et fabriquer. Mais surtout, il ne faut pas qu’il n’y ait qu’un seul FabLab, mais plusieurs, d’abord et avant tout pour échanger. Le premier FabLab néerlandais a été créé en 2007 à Amsterdam. Depuis, quatre autres ont été lancés au Pays-Bas (Utrecht en 2008, La Haye en 2009, Groningen et Arnhem en 2010), et au Bénélux (à Louvain et Gent notamment), dont un FabLab mobile, et 11 autres projets devraient voir le jour dans les 18 mois à venir (7 autres projets seraient en cours d’élaboration en France dont le FabLabSquared, un prototype mobile).
Ces projets sont indépendants, mais connectés : des réunions réunissent régulièrement, non seulement leurs dirigeants, mais également leurs utilisateurs, des conférences annuelles leur permettent de rencontrer les autres FabLabs du monde entier (comme la 6e conférence internationale des FabLabs qui aura lieu en août à Amsterdam), mais ils partagent également certaines compétences et ressources humaines, à l’image de ce spécialiste pointu de l’impression en 3D, qui passe d’un FabLab à un autre et permet de mutualiser son expertise, et son coût. […]
Concrètement, on y fait quoi ? Difficile de dresser de grandes lignes, et un FabYearBook revient chaque année sur les projets les plus marquants. Ton Zijlstra n’en cite pas moins un rideau fait en béton, des mobiliers de bureau, bijoux, lampes, jeux, stickers, T-shirts, robots… créés tant par des particuliers que sous forme de prototypes par des professionnels (notamment via un concours de conception permanent), mais également un projet de prothèses coûtant moins de 40$, à destination des pays émergents, ou encore le projet Big Bird destiné à aider les villages indiens à récupérer l’eau de la pluie…
(Source : Fablabs : refabriquer le monde / Internet Actu)
Neil Gershenfeld veut voir au delà de la « révolution digitale qui a déjà eu lieu » pour s’intéresser à ce qui vient « après ». Reprenant les exemples de Shannon et de Von Neumann, il montre qu’il « y a eu des révolutions digitales, dans la communication ou le calcul numérique, mais on n’a pas encore vu ce type d’avancées dans le monde physique, dans la création ».
Comment repousser alors les limites du monde tel que nous le connaissons ? C’est là tout l’objectif du Center for Bits and Atoms du MIT qui regroupent des « chercheurs qui n’ont jamais compris la distinction entre la science du tangible, du concret et celles des sciences informatiques » et essaient de faire éclater cette frontière.
L’idée centrale de Neil Gershenfeld, c'est d'« apprendre par le faire » (learning by doing en anglais). Pour cela, il a équipé son laboratoire avec toutes les technologies émergentes, allant d’imprimantes 3D à des systèmes de découpe grâce à de l’eau sous pression, pour près de… 20 millions de dollars.
Mais se pose alors le problème de l’utilisation de ces technologies. Pour dépasser la théorie et basculer dans le concret, il lui est venu une solution pour le moins originale :
« J’ai ouvert un nouveau cours, qui s’appelait modestement « Comment fabriquer presque tout ». Je ne voulais pas être provocateur, je voulais juste réunir des élèves chercheurs, curieux et intéressés.
Ils n’avaient d’ailleurs pas spécialement de compétences techniques particulières. Ils n’étaient pas la pour faire de la recherche, mais pour créer. »
Neil Gershenfeld explique qu’il a alors pris conscience que « les applications ultimes de la production faite maison sont des produits destinés à une seule personne », c’est-à-dire spécifiques à l’extrême :
« Vous n’avez pas besoin d’un laboratoire de création personnel chez vous pour faire ce que vous pourriez acheter. Parce que justement vous pourriez l’acheter. Vous en avez par contre besoin pour faire ce qui vous rend unique. »
Pour étendre cette idée, il a donné accès aux équipements : ils ont mis en place des fab labs, avec à peu près 20 000 dollars d’équipements « qui peuvent faire plus ou moins » ce que son laboratoire à 20 millions de dollars peut permettre de faire.
« Et les fab labs ont explosé aux quatre coins de la planète : ce n’était pas prévu mais ils se sont répandus, depuis Boston à l’Inde, en passant pas l’Afrique du Sud ou le nord de la Norvège, notamment grâce aux ordinateurs inutilisés. »
Il établit une différence fondamentale entre « l’accès » et la possibilité de « faire » :
« Il y a un fossé dans la fabrication plus grand que le fossé digital : et la seule manière de le combler, ce ne sont pas les TIC pour les masses mais le développement des TIC par les masses. »
(Source :Des fab labs pour changer le monde ? / Regards sur le numérique)
Car, depuis leur naissance en 2002, les « fab labs » ont quitté petit à petit leur anonymat : espaces collaboratifs nouveaux plébiscités par les « gourous » des nouvelles technologies, ils sont allés jusqu’à faire l’objet … d’une Une de l’hebdomadaire anglais « The Economist ».
Voilà, vous savez désormais tout : c’est assurément la combinaison de cette « Une » de l’hebdomaire des cols blancs de la planète, et du si romantique projet « Hangar Y » qui nous a conduit à se lancer dans le projet de cette mini-série en quatre épisodes, pour décortiquer un peu la grande famille des fab labs.
(Source : Mais à quoi servent (vraiment) les fab labs ? / Regards sur le numérique)
Mais à quoi servent concrètement ces Fab Labs ? Plusieurs usages ont déjà été observés à travers le monde.
La dimension éducative par l’action est gravée dans le marbre de la charte des Fab Labs : apprendre ensemble et acquérir les compétences grâce aux membres de la communauté. Le rôle des Fab Labs manager est de vous aiguiller vers les personnes-ressources. Des programmes comme FabLab@School introduisent cette vision de l’apprentissage au sein des écoles comme au centre de sciences de Grenoble où des ateliers grand public sont organisés.
Grâce aux machines en partage, il est possible de réaliser un prototype de projet pour vérifier entre autre si une idée est viable. A Artilect, un Fab Lab pionnier installé à Toulouse, de jeunes ingénieurs ont développé une première version d’un robot maraîcher baptisé Naïo.
Si les Fab Labs offrent la possibilité de créer des choses, ils permettent aussi de réparer des objets cassés ou de les améliorer comme fabriquer une pièce cassée qui n’est plus disponible en service après-vente.
En Norvège, un berger a créé des colliers émetteurs pour suivre ses troupeaux de rennes. Les pâturages du cercle polaire étant délaissés par les opérateurs de télécommunication, le berger a, grâce au Fab Lab, construit l’infrastructure dont il avait besoin.
Les Fab Labs sont des lieux de rencontres et d’échanges. A Biarne, dans le Jura, le premier Fab Lab rural français, a permis de re-créer du lien entre les 350 habitants autour d’ateliers de formation au numérique. En Ile-de-France, dans le Fac Lab (Fab Lab de l’université de Cergy-Pontoise), des échanges de savoir-faire ont lieu comme cette couturière qui a appris à se servir de la découpe laser pour faire une petite série de pochettes en échange de son soutien apporté à la communauté.
(Source : Vous avez dit Fab Lab ? / Innovation Week)
Il est possible de trouver sur le Fab Wiki une liste des différents fab labs de par le monde. Ce site recense un peu plus de 80 fab labs en France. Vous trouverez à chaque fois un lien vers le site web de l’organisation.
D’autres sites vous proposent des listes ou des cartes répertoriant les divers fab labs :
• Go Tronic / Qu’est-ce qu’un FabLab ?
• …
Ainsi l’Université de Cergy Pontoise propose son propre Fab Lab : Le FacLab est ouvert à tous, sans âge minimum, sans formation requise. Il vous suffit de passer la porte, le jeudi et le vendredi, de 10h00 à 19h30, pour venir découvrir le lieu et y contribuer.
Lyon a également son fab lab : Fabrique d’objets libres. Espace de création et de fabrication numérique ouvert à tous, la Fabrique d’Objets Libres permet à chacun de découvrir, d’inventer et de fabriquer tout type d’objet.
Véritable laboratoire citoyen de fabrication, la Fabrique d’Objets Libres met à disposition de ses adhérents des outils à commande numérique et des matières premières secondaires permettant de concevoir et de fabriquer localement des objets libres.
C’est une plate-forme pluridisciplinaire collaborative qui mêle les profils (techniciens, informaticiens, ingénieurs, scientifiques, bricoleurs, créateurs…) et les générations afin de réunir tous types de compétences.
• Fab Lab FAQ
• Makers : faire société / Internet Actu
• Conférence FAB9 : le tsunami FabLab / Knowtex blog
• Au « fab lab », fabriquez vous-même votre machine à laver / Rue 89
• Panorama d’activités « Culture scientifique et technique » / Parcours numériques
• Tout ce qu’il faut savoir sur les fablabs / Thot Cursus
• LABibliothèque, un projet d’expérimentation sur les usages du numérique / Lille 3
• Makers : la nouvelle révolution industrielle / Chris Anderson
Bonne journée
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