Question d'origine :
Quelles sont les confiseries typiques de LYON ?
LA PRALINE est elle originaires de Lyon ?
Réponse du Guichet
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- Département : Documentation régionale
Le 28/07/2014 à 13h18
Bonjour,
Le Conseil national des arts culinaires France a publié dans sa collection consacré à l’inventaire du patrimoine culinaire de la France l’ouvrage Rhône-Alpes : produits du terroir et recettes traditionnelles. Dans un chapitre qui s’attarde plus particulièrement sur les spécialités dans le domaine de la confiserie, on peut lire :
Les confiseries rhônalpines, bien plus que les pâtisseries, locales ou « traditionnelles » sont, pour beaucoup d'entre elles, des créations d'artisans. Certaines ont vu le jour au siècle dernier et ont connu une belle carrière.
Quelques-unes ont une « aura » aussi forte que limitée géographiquement : c'est le cas de la bouffette de Mens, pâtisserie septuagénaire. Ces produits ne font pas l'objet d'une tradition fortement ancrée, bien que certains d'entre eux se soient diffusés largement dans la corporation : les roseaux du lac sont très imités... Ce n'est pas le cas du nougat de Montélimar, fabriqué par de nombreux professionnels. Quant aux spécialités plus récentes, qui n'entrent pas dans les critères de ce volume, leur nombre est impressionnant dans les 8 départements et il s'en crée chaque année de nouvelles au sein de cette profession dynamique, qui invente sans cesse des gourmandises.
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C'est ce coussin qui aurait inspiré la forme même du produit ainsi que son boîtage. Le Coussin de Lyon se compose d'une ganache au chocolat, sucre et liqueur de curaçao, enrobée de pâte d'amandes verte aromatisée à la liqueur de curaçao et Candie. La maison Voisin en produit 30 t par an, distribués principalement dans la région lyonnaise.
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la région Rhône-Alpes où elle est largement consommée durant les fêtes de fin d'année. La production annuelle de papillotes en région Rhône-Alpes s'élève à 3 000 t.
Si on considère comme spécialités lyonnaises toutes les créations des nombreux chocolatiers et confiseurs artisans de Lyon, votre question nous condamne à un travail de bénédictin. Ceci dit, l’inventaire ne manquerait pas de charme, si l’on en juge par cet échantillon livré au détour d’un chapitre de Voyage gourmand en Rhône-Alpes : Pierre Ginet avec ses rosolios fourrés au rhum, Richart avec ses colelction d’arômes balsamiques, hespéridés ou floraux, Martin, avec son chocolat au caramel liquide, Palomas et ses délices de cacao, Tourtiller et ses malakoffs, Sève avec ses palettes de pures saveurs...
De mémoire de papille, et au risque de vexer ceux qui auront été oublié, on peut ajouter : les Quenelles de Voisin, les lumignons de Grillet, les Galets de la Saône de Violette et Berlingot...
La praline en revanche n’est jamais citée comme une spécialité lyonnaise dans les ouvrages de gastronomie. Nous avons déjà répondu à une question concernant l’origine de la praline que nous vous invitons à consulter pour lire la réponse qui lui a été faite.
DANS NOS COLLECTIONS :
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