Question d'origine :
Comment cela marche,
à quoi cela peut servir dans la vie de tous les jours .....
prix de revient et éfficacité de ce système par rapport au traditionnel ....
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 29/03/2005 à 13h07
La multiplication des appareils électrodomestiques depuis une vingtaine d’années est à l’origine de nombreuses études et réflexions sur l’habitat de l’an 2000 et d’un nouvel art de vivre à l’intérieur de la maison.
La crise pétrolière des années soixante-dix et son corollaire en matière d’économie d’énergie avaient déjà conduit à un profonde révision des normes de construction relatives à l’isolation thermique et à la ventilation intérieure des logements ; le succès rencontré par le chauffage électrique intégré (CEI) en construction neuve a été à cet effet déterminant ; la nécessité de la régulation puis de la programmation du chauffage par zone et/ou pièce par pièce, permettant l’alliance du confort et de l’économie, marque en fait les premiers pas d’une domotique qui ne disait encore pas son nom.
Progressivement, le consommateur s’est vu proposer des appareils performants pour toutes les activités ménagères (lavage, cuisson, réfrigération, chauffage de l’eau, purification de l’air, appareils sanitaires sophistiqués, etc.). Bien que doté d’automatismes plus ou moins évolués, chacun d’eux nécessitait encore des interventions manuelles, une surveillance au moins partielle et une maintenance régulière.
Dans ces conditions, l’utilisateur se trouvait, et se trouve toujours, confronté à des tâches nouvelles pour lesquelles il n’est pas forcément compétent : celles d’un gestionnaire d’un parc de matériels de plus en plus diversifiés.
Tirer le meilleur parti de technologies nouvelles (informatique, télématique) pour simplifier les tâches quotidiennes dans le respect du confort et des zones de liberté de l’individu, à des conditions économiques supportables, telle est l’ambition affichée de la domotique.
Les développements de la domotique sont guidés par une démarche visant à apporter plus de confort, de sécurité et de convivialité dans l’habitat :
par l’intégration des systèmes et des composants : les équipements recourent de plus en plus intensément à l’électronique pour agir de manière autonome, tout en communiquant et interagissant avec les autres équipements d’un même système ;
par la multifonctionnalité : les équipements présentent des fonctions relevant de domaines et de métiers aussi différents que la maîtrise de l’énergie, la sécurité et la communication.
Au niveau européen, le Comité Technique 105 du CENELEC (rapport technique UTE C 90-470, cf. Doc. C 3 781) a développé une liste de fonctions de contrôle et de commande liées aux automatismes dans la construction, dites fonctions de classe 1 :
fonctions de sécurité :
protection des biens, des personnes et des équipements.
Relève de plusieurs aspects :
un aspect surveillance des lieux et détection des intrusions ;
un aspect détection d’anomalies des équipements techniques: fuites de gaz, d’eau, coupures d’alimentation (congélateurs...), arrêt des moteurs (ascenseurs, ventilation, pompes), assorti d’actions visant soit à informer, soit à interrompre les alimentations en énergie ou en fluides ;
un aspect surveillance des personnes en difficultés potentielles : enfants, personnes âgées, personnes handicapées. (Cette surveillance peut être totalement interne ou reportée sur l’extérieur) ;
un aspect médical avec soit la possibilité de télédiagnostic, soit le contrôle à distance de troubles chroniques pour améliorer les soins à domicile (télésoins).
fonctions de confort :
gestion de l’énergie, de la ventilation et du conditionnement d’air. Mesure et relevé des consommations, commande et contrôle des équipements à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments
Porte à la fois sur :
la gestion des ambiances thermiques et lumineuses et la gestion de la qualité de l’air, par le contrôle du fonctionnement et la commande locale ou à distance, en temps réel ou par programmation, des équipements de chauffage, d’éclairage, de renouvellement d’air ;
le contrôle des paramètres du bâtiment : accès et fermetures, chauffage, climatisation, ventilation, consommations de gaz, consommations et/ou puissances appelées en électricité, eau, etc.
Des liaisons à distance en permettent le suivi et la commande à partir de relevés mémorisés ou intégrés dans le temps (téléreport, télérelevé, télécommande, etc.) et la commande des équipements (liaisons téléphoniques, par courants porteurs, hertziennes, etc.).
La gestion des ambiances thermiques est motivée à la fois par des considérations réglementaires et économiques. Elle reste le domaine de prédilection des automates et des systèmes électroniques domestiques.
Le gestionnaire d’énergie en est un des éléments essentiels, que l’on peut décliner selon les composantes principales des postes de consommation de l’énergie dans l’habitat : gestion des équipements thermiques et climatiques, gestion de l’éclairage et du confort lumineux, gestion de l’air, gestion des équipements électroménagers.
fonctions de communication :
échange d’informations entre le système domotique et un système extérieur. Échange d’informations entre des individus à l’intérieur et à l’extérieur des logements...
(Extrait d'un article des Techniques de l'Ingénieur, base en ligne consultable à la Bibliothèque de La Part-Dieu.)
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- Les documents suivants :
L'installation électrique de Thierry Gallauziaux.
Multiservices@home : les nouvelles technologies pour l'e-habitat de Jean Caussade.
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