Question d'origine :
Bonjour,
La question récente de Soliolli, puis votre réponse, m'incitent à vous interroger de la même manière.
L'atmosphère est celle entourant un gardien de phare (les Sanguinaires ?) solitaire, parmi les éléments (vents, vagues, nuit) ; ça fait peu, je sais... c'est pourquoi je cherche depuis longtemps !
Par avance : Merci pour vos indications !
Jérôme
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 21/10/2013 à 09h59
Bonjour,
Les indices que vous donnez sont en effet bien maigres pour effectuer des recherches efficaces. Néanmoins, nous avons trouvé des textes qui pourraient correspondre au thème et aux mots dont vous vous souvenez.
Le phare des Sanguinaires d’Alphonse Daudet semble être le texte correspondant le plus à vos souvenirs :
Le site Alphonsedaudet.org propose un résumé :
« Dans le phare des Sanguinaires, Daudet assiste aux travaux quotidiens des gardiens. Lieu propice à la rêverie et à la fusion avec la nature, le phare suscite aussi un sentiment de solitude face à l’immensité obscure de la mer. Sous la forme d’un récit enchâssé, le narrateur écoute le vieux Bartoli lui raconter comment, un soir d’hiver où ils n’étaient que deux pharistes, son camarade Tchéco est mort en plein repas. »
Suivi d’un extrait de la nouvelle :
« Le soleil, déjà très bas, descendait vers l’eau de plus en plus vite, entraînant tout l’horizon après lui. Le vent fraîchissait, l’île devenait violette. Dans le ciel, près de moi, un gros oiseau passait lourdement : c’était l’aigle de la tour génoise qui rentrait... Peu à peu la brume de mer montait. Bientôt on ne voyait plus que l’ourlet blanc de l’écume autour de l’île... Tout à coup, au-dessus de ma tête, jaillissait un grand flot de lumière douce. Le phare était allumé. Laissant tout l’île dans l’ombre, le clair rayon allait tomber au large sur la mer, et j’étais là perdu dans la nuit, sous ces grandes ondes lumineuses qui m’éclaboussaient à peine en passant... Mais le vent fraîchissait encore. Il fallait rentrer. À tâtons, je fermais la grosse porte, j’assurais les barres de fer ; puis, toujours tâtonnant, je prenais un petit escalier de fonte qui tremblait et sonnait sous mes pas, et j’arrivais au sommet du phare. Ici, par exemple, il y en avait de la lumière ! »
D’après le commentaire laissé sous le texte, il semble qu’il ait été donné en récitation à des élèves d’école primaire, peut-être en avez-vous fait partie.
Ce texte est accessible en intégralité sur le site Gallica.
Un poème pourrait lui aussi correspondre :Le gardien de phare aime trop les oiseaux de Jacques Prévert :
« Des oiseaux par milliers volent vers les feux
Par milliers ils tombent par milliers ils se cognent
Par milliers aveuglés par milliers assommés
Par milliers ils meurent.
Le gardien ne peut supporter des choses pareilles
Les oiseaux il les aime trop
Alors il dit tant pis je m’en fous
Et il éteint tout
Au loin un cargo fait naufrage
Un cargo venant des îles
Un cargo chargé d’oiseaux
Des milliers d’oiseaux des îles
Des milliers d’oiseaux noyés. »
Source : Le web pédagogique.com.
Au hasard de nos recherches, nous avons découvert cette chanson des Charlots, Les gardiens de phare, la voici :
« Le phare est dans la nuit
La mer est menaçante
La vieille tour gémit
Claquée par la tourmente
Dedans, il y a l'éclair
Deux gardiens fument et blaguent - Ark ! Ark !
Sans souci du tonnerre
Et sans souci des vagues
Le long fuseau d'argent
Tourne autour de la crête
Et nargue l'océan
Qui hurle sa défaite
La mer est sur les lieux
Attendant la victoire - Ark ! Ark !
Et les gardiens joyeux
Racontent des histoires
Bonnes gens qui songez
Pensez à eux
Bonnes gens qui croyez
Priez pour eux
Quand l'océan rugit
Il secoue les amarres
Les hommes risquent leur vie
Dans tous les phares […]»
Source: Paroles-musique.com
En espérant que l’un de ces textes corresponde à celui de votre enfance !
Bonne journée.
Les indices que vous donnez sont en effet bien maigres pour effectuer des recherches efficaces. Néanmoins, nous avons trouvé des textes qui pourraient correspondre au thème et aux mots dont vous vous souvenez.
Le site Alphonsedaudet.org propose un résumé :
« Dans le phare des Sanguinaires, Daudet assiste aux travaux quotidiens des gardiens. Lieu propice à la rêverie et à la fusion avec la nature, le phare suscite aussi un sentiment de solitude face à l’immensité obscure de la mer. Sous la forme d’un récit enchâssé, le narrateur écoute le vieux Bartoli lui raconter comment, un soir d’hiver où ils n’étaient que deux pharistes, son camarade Tchéco est mort en plein repas. »
Suivi d’un extrait de la nouvelle :
« Le soleil, déjà très bas, descendait vers l’eau de plus en plus vite, entraînant tout l’horizon après lui. Le vent fraîchissait, l’île devenait violette. Dans le ciel, près de moi, un gros oiseau passait lourdement : c’était l’aigle de la tour génoise qui rentrait... Peu à peu la brume de mer montait. Bientôt on ne voyait plus que l’ourlet blanc de l’écume autour de l’île... Tout à coup, au-dessus de ma tête, jaillissait un grand flot de lumière douce. Le phare était allumé. Laissant tout l’île dans l’ombre, le clair rayon allait tomber au large sur la mer, et j’étais là perdu dans la nuit, sous ces grandes ondes lumineuses qui m’éclaboussaient à peine en passant... Mais le vent fraîchissait encore. Il fallait rentrer. À tâtons, je fermais la grosse porte, j’assurais les barres de fer ; puis, toujours tâtonnant, je prenais un petit escalier de fonte qui tremblait et sonnait sous mes pas, et j’arrivais au sommet du phare. Ici, par exemple, il y en avait de la lumière ! »
D’après le commentaire laissé sous le texte, il semble qu’il ait été donné en récitation à des élèves d’école primaire, peut-être en avez-vous fait partie.
Ce texte est accessible en intégralité sur le site Gallica.
Un poème pourrait lui aussi correspondre :
« Des oiseaux par milliers volent vers les feux
Par milliers ils tombent par milliers ils se cognent
Par milliers aveuglés par milliers assommés
Par milliers ils meurent.
Le gardien ne peut supporter des choses pareilles
Les oiseaux il les aime trop
Alors il dit tant pis je m’en fous
Et il éteint tout
Au loin un cargo fait naufrage
Un cargo venant des îles
Un cargo chargé d’oiseaux
Des milliers d’oiseaux des îles
Des milliers d’oiseaux noyés. »
Source : Le web pédagogique.com.
Au hasard de nos recherches, nous avons découvert cette chanson des Charlots, Les gardiens de phare, la voici :
« Le phare est dans la nuit
La mer est menaçante
La vieille tour gémit
Claquée par la tourmente
Dedans, il y a l'éclair
Deux gardiens fument et blaguent - Ark ! Ark !
Sans souci du tonnerre
Et sans souci des vagues
Le long fuseau d'argent
Tourne autour de la crête
Et nargue l'océan
Qui hurle sa défaite
La mer est sur les lieux
Attendant la victoire - Ark ! Ark !
Et les gardiens joyeux
Racontent des histoires
Bonnes gens qui songez
Pensez à eux
Bonnes gens qui croyez
Priez pour eux
Quand l'océan rugit
Il secoue les amarres
Les hommes risquent leur vie
Dans tous les phares […]»
Source: Paroles-musique.com
En espérant que l’un de ces textes corresponde à celui de votre enfance !
Bonne journée.
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