Question d'origine :
Comment se fait-il que vous soyez obligés, vous les agents de la Ville de Lyon, de répondre aux délirantes et récurrentes questions sans intérêt posées de façon volontairement importune par des usagers visiblement désoeuvrés comme "balaton" (plus de 400 questions en 3 ans), pour n'en citer qu'un ? Cette interrogation n'attend pas de réponse. Courage ! Füred
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 12/10/2013 à 16h05
Bonjour Füred,
Votre question n’attend pas de réponse .. mais notre professionnalisme nous dicte que nous ne pouvons rester sans voix. Vous abordez là un problème compliqué, celui de LA question légitime. Combien de fois avons-nous disserté sur ce qu’est La question … To be or not be, là est la question, me direz-vous. Mais revenons à notre sujet.
Comme nous l’expliquions dans Comment faites-vous pour répondre aussi rapidement ?, le Guichet est composé d’une équipe de trois personnes aidée de quatre-vingt bibliothécaires, chacun ayant son propre point de vue sur La question. L’amoureux des sous-marins vous dira que seules les questions sur la marine importent, la nostalgique ne voudra jamais considérer le monde au-delà du XIXe siècle, l’élitiste dédaignera les écrits de Dan Brown, le passionné de Maïte détestera la cuisine moléculaire, la geek ne parlera que numérique. Et dans tout cela, me direz-vous, quelle sera la question légitime ? Celle relative à la Culture avec un grand C ? Que ferons-nous des tricots ou autres macramés ? Nous sembleront-ils intéressants ?
La réponse est donc que toute question est légitime … celle qui nous fait tour à tour rêver, rigoler, désespérer et accomplir parfois de véritables traversées en solitaire. Mais que voulez-vous, nous sommes un service public, une agora du virtuel où tout le monde a le droit de cité !! Alors oui, les questions Balatonniennes arrivées en série nous angoissent. Pour autant, rassurez-vous nous avons un règlement qui doit être respecté : pas plus de cinq questions par semaine et les récalcitrants sont rappelés à l’ordre.
En tout cas, merci pour vos encouragements surtout par temps de pluie.
Votre question n’attend pas de réponse .. mais notre professionnalisme nous dicte que nous ne pouvons rester sans voix. Vous abordez là un problème compliqué, celui de LA question légitime. Combien de fois avons-nous disserté sur ce qu’est La question … To be or not be, là est la question, me direz-vous. Mais revenons à notre sujet.
Comme nous l’expliquions dans Comment faites-vous pour répondre aussi rapidement ?, le Guichet est composé d’une équipe de trois personnes aidée de quatre-vingt bibliothécaires, chacun ayant son propre point de vue sur La question. L’amoureux des sous-marins vous dira que seules les questions sur la marine importent, la nostalgique ne voudra jamais considérer le monde au-delà du XIXe siècle, l’élitiste dédaignera les écrits de Dan Brown, le passionné de Maïte détestera la cuisine moléculaire, la geek ne parlera que numérique. Et dans tout cela, me direz-vous, quelle sera la question légitime ? Celle relative à la Culture avec un grand C ? Que ferons-nous des tricots ou autres macramés ? Nous sembleront-ils intéressants ?
La réponse est donc que toute question est légitime … celle qui nous fait tour à tour rêver, rigoler, désespérer et accomplir parfois de véritables traversées en solitaire. Mais que voulez-vous, nous sommes un service public, une agora du virtuel où tout le monde a le droit de cité !! Alors oui, les questions Balatonniennes arrivées en série nous angoissent. Pour autant, rassurez-vous nous avons un règlement qui doit être respecté : pas plus de cinq questions par semaine et les récalcitrants sont rappelés à l’ordre.
En tout cas, merci pour vos encouragements surtout par temps de pluie.
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