insécurité maritime
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 03/10/2013 à 19h22
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Question d'origine :
l'intérêt de la sécurité maritime au Gabon.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 04/10/2013 à 10h31
Bonjour,
Le Gabon, de même que l’ensemble des Etats du Golfe de Guinée, est concerné par l’insécurité maritime liée à la piraterie maritime et les vols à main armée en mer. Le 14 juillet dernier il a notamment connu son attaque la plus grave, avec le détournement d’un pétrolier au large de Port-Gentil.
Même si globalement les chiffres baissent depuis 2011, ils restent préoccupants, et pèsent sur l’économie de la région :
Dans un rapport publié le 18 juin 2013, le Bureau maritime international indique qu’au premier trimestre de l’année en cours, 66 cas de piraterie maritime ont été enregistrés, 4 navires détournés, 51 arraisonnés, 7 ont essuyé des tirs d’arme à feu et 4 ont été l’objet de tentatives d’attaque. Au cours de ses attaques, 75 membres d’équipage ont été pris en otages, 14 kidnappés et un a été tué. Le rapport établit également une liste de 966 marins ayant été victimes d’attaques dans le Golfe de Guinée, contre 851 au large de la Somalie soit une diminution de 78% par rapport à 2011. Le coût des marchandises volées par les pirates s’estime entre 34 et 101 millions de dollars américains.
(source : Gabon Review)
Mais à cela doivent être ajoutés les coûts indirects : Selon un récent rapport de juin 2013 de "Oceans Beyond Piracy", intitulé "Human Cost of Maritime Piracy 2012", le coût de la piraterie maritime dans le golfe de Guinée serait ainsi estimé entre 740 et 950 millions de dollars US.
Le 24 juin dernier s’est tenu le premier Sommet sur la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, à Yaoundé (Cameroun), à l’initiative de la CEEAC, de la CEDEAO et la Commission du Golfe de Guinée (CGG), et sous l’égide des Nations Unies.
Les treize chefs d’Etat participants y ont convenu d’une stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans dont l’objectif est d’assurer «la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité» dans l’espace maritime du Golfe de Guinée par la mobilisation des moyens opérationnels tant institutionnels que logistiques (source : Gabon Review).
Tandis que l’Union Européene lançait en janvier 2013 le projet CRIMGO en association avec sept Etats côtiers africains (le Bénin, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Nigéria, Sâo Tomé-et Principe et le Togo), le secrétaire américain à la Marine, Ray Mabus, rencontrait le 19 août dernier le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, à Libreville, pour discuter des questions liées à la sécurité maritime et à la protection de l’environnement.
Pour aller plus loin :
site du Sommet sur la Sûreté et la Sécurité Maritimes dans le Golfe de Guinée.
Bonne journée.
Le Gabon, de même que l’ensemble des Etats du Golfe de Guinée, est concerné par l’insécurité maritime liée à la piraterie maritime et les vols à main armée en mer. Le 14 juillet dernier il a notamment connu son attaque la plus grave, avec le détournement d’un pétrolier au large de Port-Gentil.
Même si globalement les chiffres baissent depuis 2011, ils restent préoccupants, et pèsent sur l’économie de la région :
Dans un rapport publié le 18 juin 2013, le Bureau maritime international indique qu’au premier trimestre de l’année en cours, 66 cas de piraterie maritime ont été enregistrés, 4 navires détournés, 51 arraisonnés, 7 ont essuyé des tirs d’arme à feu et 4 ont été l’objet de tentatives d’attaque. Au cours de ses attaques, 75 membres d’équipage ont été pris en otages, 14 kidnappés et un a été tué. Le rapport établit également une liste de 966 marins ayant été victimes d’attaques dans le Golfe de Guinée, contre 851 au large de la Somalie soit une diminution de 78% par rapport à 2011. Le coût des marchandises volées par les pirates s’estime entre 34 et 101 millions de dollars américains.
(source : Gabon Review)
Mais à cela doivent être ajoutés les coûts indirects : Selon un récent rapport de juin 2013 de "Oceans Beyond Piracy", intitulé "Human Cost of Maritime Piracy 2012", le coût de la piraterie maritime dans le golfe de Guinée serait ainsi estimé entre 740 et 950 millions de dollars US.
Le 24 juin dernier s’est tenu le premier Sommet sur la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, à Yaoundé (Cameroun), à l’initiative de la CEEAC, de la CEDEAO et la Commission du Golfe de Guinée (CGG), et sous l’égide des Nations Unies.
Les treize chefs d’Etat participants y ont convenu d’une stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans dont l’objectif est d’assurer «la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité» dans l’espace maritime du Golfe de Guinée par la mobilisation des moyens opérationnels tant institutionnels que logistiques (source : Gabon Review).
Tandis que l’Union Européene lançait en janvier 2013 le projet CRIMGO en association avec sept Etats côtiers africains (le Bénin, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Nigéria, Sâo Tomé-et Principe et le Togo), le secrétaire américain à la Marine, Ray Mabus, rencontrait le 19 août dernier le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, à Libreville, pour discuter des questions liées à la sécurité maritime et à la protection de l’environnement.
site du Sommet sur la Sûreté et la Sécurité Maritimes dans le Golfe de Guinée.
Bonne journée.
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