Question d'origine :
Pouvez-vous retrouver et m'écrire in extenso ce poême que ma mère a appris en récitation dans son enfance ; de José Maria De Heredia qui commençait ainsi :
"Les ajoncs éclatants, parure de granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant (ou soleil ?) exulte,
..."
D'avance merci de vos recherches !
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 17/03/2005 à 08h17
Soleil couchant
Les ajoncs éclatants, parure du granit,
Dorent l'âpre sommet que le couchant allume ;
Au loin, brillante encor par sa barre d'écume,
La mer sans fin commence où la terre finit.
A mes pieds c'est la nuit, le silence. Le nid
Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume.
Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume,
A la vaste rumeur de l'Océan s'unit.
Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes,
Des landes, des ravins, montent des voix lointaines
De pâtres attardés ramenant le bétail.
L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre,
Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre,
Ferme les branches d'or de son rouge éventail.
José-Maria de HEREDIA (1842-1905)
(Recueil : Les Trophées)
Vous pouvez retrouver l'ensemble des poèmes de cet auteur sur le site Poésie française, ainsi qu'à la Bibliothèque municipale de Lyon.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Je cherche un livre d'un journaliste se faisant passer...
Je recherche des documents sur Marie Curie et ses apports...
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter