Tout sur La reproduction et le cycle de vie des abeilles
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 25/04/2013 à 07h07
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Question d'origine :
Les organes genitaux, l'age de l'accouplement, le nombreux d'oeufs pondus, le choix des differentes sortes d'abeilles ( ouvrieres, faux bourdon, reine) ainsi que le cycle de vie d'une abeille de la fecondation passant par la ponte jusqu'a la fecondation du sujet devenu adulte. Je vous en remercie.
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 25/04/2013 à 14h55
Bonjour,
Comme l’indique le livre L’étonnante abeille, ‘la vie sexuelle des abeilles est un domaine de leur vie privée sur lequel nous savons peu et continuons à spéculer.’
Toutefois, nous vous proposons quelques extraits d’ouvrages sur la question. Ils vous apporteront des réponses. Nous n’avons pu retranscrire la totalité des textes, les passages étant longs. C’est pourquoi, nous vous invitons à emprunter les ouvrages proposés, notamment au sujet de l’élevage des abeilles.
Le Grand livre des abeilles, cours d’apiculture moderne (2002) :
« L’appareil génital :
On trouve, chez les abeilles, des individus de sexe masculin et de sexe féminin. Pour toutes les familles d’abeilles, le sexe masculin est représenté par les faux bourdons, le sexe féminin par un seul individu fécond, la reine. Les abeilles ouvrières sont, pourrait-on dire, des femmes manquées car elles possèdent des organes génitaux rudimentaires, insuffisamment développées pour la reproduction. Il n’est toutefois pas rare de voir des abeilles, que l’on appelle ouvrières pondeuses ou bourdonneuses, pondre dans certaines circonstances, des œufs qui ne donneront naissance qu’à des mâles.
L’appareil génital femelle comprend deux ovaires, composés, chez la reine, par un très grand nombre de tubes ovariens (entre 120 et 160) ; dans les organes atrophiés des ouvrières, le nombre de ces tubes ovariens est au contraire très réduit ; on en compte tout au plus 10 ou 12. A partir de ces ovaires, 2 oviductes aboutissent dans l’oviducte commun qui, à son extrêmité, s’élargit en formant le vagin.
Latéralement au vagin, il existe une sorte de sac appelé spermathèque à l’intérieur duquel s’écoule la sécrétion d’une glande appelée spermophile. Ces organes accessoires de l’appareil génital femelle nous permettent de comprendre le mécanisme de la reproduction des abeilles. Selon certains, la reine s’accouple une seule fois dans toute sa vie ; tout le sperme du mâle, grâce à la copulation, est déversé dans la spermathèque où il conserve toute sa vitalité grâce à la sécrétion de la glande spermophile. Selon d’autres, la reine se fait féconder entre cinq et douze fois dans les premiers jours de sa vie.
Certains auteurs pensent que cette copulation a lieu au cours d’un même vol, d’autres sur une période de deux ou trois jours. La reine continue à pondre pendant 4 ou 5 ans ; cette ponte atteint son maximum au cours de la deuxième année car la reine parvient à pondre au cours de cette période plus de 3000 œufs par jour ; dès la troisième année, cette activité régresse.
Si la reine pond des œufs fécondés, elle donne naissance à des femelles ; si les œufs ne sont pas fécondés, ils se développent parthénogénétiquement en donnant naissance à des mâles : il s’agit dans ce cas de parthénogenèse arrhénotoque ou arrhénotoquie. Il semble bien que cette parthénogenèse soit volontaire, c’est-à-dire qu’elle se produise lorsque la famille a besoin de mâles pour la fécondation des reines vierges.
L’appareil génital mâle comprend 2 testicules, contenant de nombreux tubes séminifères à l’intérieur desquels se forment et parviennent à maturité les spermatozoïdes ; 2 canaux déférents qui prennent naissance sur le côté des testicules (un par testicule) et qui s’élargissent pour former la vésicule séminale où sont renfermés temporairement les spermatozoïdes. Les deux vésicules séminales se réunissent pour donner naissance à un conduit sinueux appelé canal éjaculateur qui débouche à son tour dans l’organe copulateur ou pénis.
L’appareil reproducteur mâle possède également des glandes accessoires sécrétant un liquide qui se mélange au sperme au moment de l’accouplement.
Le faux bourdon est en mesure de féconder, c’est-à-dire parvient à la maturité sexuelle, 12 jours, après sa naissance. Lors de la copulation, toute la partie externe de ses organes génitaux reste dans le vagin de la reine si bien que, mutilé, il meurt. Les spermatozoïdes ont une vitalité considérable puisqu’ils peuvent rester fertiles dans la spermathèque de la reine jusqu’à 5 ans en attendant de participer à la fécondation des ovules.
De l’œuf à l’insecte parfait :
Les abeilles sont des insectes holométaboles, c’est-à-dire à métamorphose complète. En effet, elles sont complètement différentes à l’état larvaire et à l’état adulte. Au cours de son développement, l’abeille passe une série de phases : l’œuf, la larve, la nymphe, l’adulte. »
Lire la suite à la page 32.
« Lorsqu’elle [la reine] a 2 ans, ses facultés reproductrices sont à leur apogée. Elle peut ainsi pondre jusqu’à 2000 œufs par jour, soit un œuf par minute, plus que son poids en une seule journée. Ces facultés s’amenuisent peu à peu au cours de sa troisième, puis sa quatrième année. » (page 73)
Source : Le peuple des abeilles
Lire aussi le chapitre 5 (de la vie sexuelle des abeilles et de leurs demoiselles d’honneur) de l’ouvrage, L’étonnante abeille, notamment au sujet du déroulement du vol d'accouplement. (page 113)
Ouvrages consultés :
• L'étonnante abeille / Jürgen Tautz
• Le peuple des abeilles / Eric Tourneret
• Le grand livre des abeilles : cours d'apiculture moderne / Melchior Biri
• Elever des abeilles et faire du miel / Alison Benjamin et Brian McCallum
Comme l’indique le livre L’étonnante abeille, ‘la vie sexuelle des abeilles est un domaine de leur vie privée sur lequel nous savons peu et continuons à spéculer.’
Toutefois, nous vous proposons quelques extraits d’ouvrages sur la question. Ils vous apporteront des réponses. Nous n’avons pu retranscrire la totalité des textes, les passages étant longs. C’est pourquoi, nous vous invitons à emprunter les ouvrages proposés, notamment au sujet de l’élevage des abeilles.
Le Grand livre des abeilles, cours d’apiculture moderne (2002) :
« L’appareil génital :
On trouve, chez les abeilles, des individus de sexe masculin et de sexe féminin. Pour toutes les familles d’abeilles, le sexe masculin est représenté par les faux bourdons, le sexe féminin par un seul individu fécond, la reine. Les abeilles ouvrières sont, pourrait-on dire, des femmes manquées car elles possèdent des organes génitaux rudimentaires, insuffisamment développées pour la reproduction. Il n’est toutefois pas rare de voir des abeilles, que l’on appelle ouvrières pondeuses ou bourdonneuses, pondre dans certaines circonstances, des œufs qui ne donneront naissance qu’à des mâles.
L’appareil génital femelle comprend deux ovaires, composés, chez la reine, par un très grand nombre de tubes ovariens (entre 120 et 160) ; dans les organes atrophiés des ouvrières, le nombre de ces tubes ovariens est au contraire très réduit ; on en compte tout au plus 10 ou 12. A partir de ces ovaires, 2 oviductes aboutissent dans l’oviducte commun qui, à son extrêmité, s’élargit en formant le vagin.
Latéralement au vagin, il existe une sorte de sac appelé spermathèque à l’intérieur duquel s’écoule la sécrétion d’une glande appelée spermophile. Ces organes accessoires de l’appareil génital femelle nous permettent de comprendre le mécanisme de la reproduction des abeilles. Selon certains, la reine s’accouple une seule fois dans toute sa vie ; tout le sperme du mâle, grâce à la copulation, est déversé dans la spermathèque où il conserve toute sa vitalité grâce à la sécrétion de la glande spermophile. Selon d’autres, la reine se fait féconder entre cinq et douze fois dans les premiers jours de sa vie.
Certains auteurs pensent que cette copulation a lieu au cours d’un même vol, d’autres sur une période de deux ou trois jours. La reine continue à pondre pendant 4 ou 5 ans ; cette ponte atteint son maximum au cours de la deuxième année car la reine parvient à pondre au cours de cette période plus de 3000 œufs par jour ; dès la troisième année, cette activité régresse.
Si la reine pond des œufs fécondés, elle donne naissance à des femelles ; si les œufs ne sont pas fécondés, ils se développent parthénogénétiquement en donnant naissance à des mâles : il s’agit dans ce cas de parthénogenèse arrhénotoque ou arrhénotoquie. Il semble bien que cette parthénogenèse soit volontaire, c’est-à-dire qu’elle se produise lorsque la famille a besoin de mâles pour la fécondation des reines vierges.
L’appareil génital mâle comprend 2 testicules, contenant de nombreux tubes séminifères à l’intérieur desquels se forment et parviennent à maturité les spermatozoïdes ; 2 canaux déférents qui prennent naissance sur le côté des testicules (un par testicule) et qui s’élargissent pour former la vésicule séminale où sont renfermés temporairement les spermatozoïdes. Les deux vésicules séminales se réunissent pour donner naissance à un conduit sinueux appelé canal éjaculateur qui débouche à son tour dans l’organe copulateur ou pénis.
L’appareil reproducteur mâle possède également des glandes accessoires sécrétant un liquide qui se mélange au sperme au moment de l’accouplement.
Le faux bourdon est en mesure de féconder, c’est-à-dire parvient à la maturité sexuelle, 12 jours, après sa naissance. Lors de la copulation, toute la partie externe de ses organes génitaux reste dans le vagin de la reine si bien que, mutilé, il meurt. Les spermatozoïdes ont une vitalité considérable puisqu’ils peuvent rester fertiles dans la spermathèque de la reine jusqu’à 5 ans en attendant de participer à la fécondation des ovules.
De l’œuf à l’insecte parfait :
Les abeilles sont des insectes holométaboles, c’est-à-dire à métamorphose complète. En effet, elles sont complètement différentes à l’état larvaire et à l’état adulte. Au cours de son développement, l’abeille passe une série de phases : l’œuf, la larve, la nymphe, l’adulte. »
Lire la suite à la page 32.
« Lorsqu’elle [la reine] a 2 ans, ses facultés reproductrices sont à leur apogée. Elle peut ainsi pondre jusqu’à 2000 œufs par jour, soit un œuf par minute, plus que son poids en une seule journée. Ces facultés s’amenuisent peu à peu au cours de sa troisième, puis sa quatrième année. » (page 73)
Source : Le peuple des abeilles
Lire aussi le chapitre 5 (de la vie sexuelle des abeilles et de leurs demoiselles d’honneur) de l’ouvrage, L’étonnante abeille, notamment au sujet du déroulement du vol d'accouplement. (page 113)
• L'étonnante abeille / Jürgen Tautz
• Le peuple des abeilles / Eric Tourneret
• Le grand livre des abeilles : cours d'apiculture moderne / Melchior Biri
• Elever des abeilles et faire du miel / Alison Benjamin et Brian McCallum
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