Question d'origine :
Bonjour,
Je recherche des informations sur l'oeuvre "Dirty White Trash" de Tim Noble et Sue Webster pour un commentaire. Existe-t-il des livres qui abordent cette oeuvre ou même de supports numériques?
Merci par avance de votre réponse.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 28/02/2013 à 16h54
Bonjour,
Tim Noble et Sue Webster travaillent à partir de détritus recyclés pour réaliser des sculptures à base d'ombres chinoises.
L'installation "Dirty White Trash" a été réalisée grâce à l'équivalent de six mois de gaspillage d’un ménage et... à deux mouettes mortes. Il s'agit d'une dénonciation du gaspillage.
Autres oeuvres de ces artistes.
Voici ce qu'indique l'ouvrage intitulé 100 contemporary artists = 100 zeitgenössische künstler= 100 artistes contemporains / edited by Hans Werner Holzwarth
Pendant les années 1990, le couple d'artistes anglais Tim Noble & Sue Webster s'est inscrit dans le sillage des Young British Artists entre art trash avec attitude punk, projections lumineuses d'ombres et installations empreintes d'un romantisme de style Las Vegas. Ce sont surtout leurs autoportraits ironiques faits d'ordures ménagères et d'animaux morts, aux traits parfois néandertaliens, qui leur ont valu une forte notoriété, Les œuvres récentes de Noble & Webster font le ménage dans leur vocabulaire formel et leurs matériaux : les ordures disparaissent au profit de l'acier (groupe de sculptures "The Glory Hole", 2005) tandis que les effets de lumière continuent de les intéresser, que ce soit avec la sculpture cinétique lumineuse "Sacrificial Heart" (2007), qui mêle symbolique chrétienne et iconographie des motards, ou avec la monumentale "Electric Fountain" (2008) réalisée au pied du Rockefeller Center à New York. Pour celle-ci, Noble & Webster ont utilisé 3390 ampoules a leds et 527 mètres de tube néon formant une fontaine électrique en 3D dont les couleurs et l'intensité lumineuse varient en fonction des conditions météorologiques. Au Freud Muséum de Londres, ils ont en revanche donné libre cours à leur goût de l'horreur. L'installation "Scarlett" (2006) réalisée dans le cadre du projet "Polymorphous Perverse" montre un établi sur lequel d'étranges outils, versions bâtardes de jouets d'enfants, évoquent des fantasmes sexuels. Le tout est une référence à Freud et à la sexualité chaotique dans laquelle il avait vu une étape du développement de l'enfant et que les adultes considèrent comme une perversité. En définitive, Noble & Webster restent donc fidèles à eux-mêmes : ils étudient le mode fonctionnel de la consommation, du commerce et de la sexualité, éléments qui déterminent si souvent une société régie par l'économie de marché.
Vous trouverez une Bibliographie sur le site officiel de ces deux artistes.
Nous vous renvoyons également à ces articles :
- Tim Noble et Sue Webster
Partenaires dans la vie, ils ont marqué le monde de l'art au milieu des années 90 avec l'exposition «British Rubbish». Extravagante, parfois grossière, mais intelligente, leur oeuvre se veut une critique acide de la société de consommation.
source : Libération, no. 7905 - CAHIER SPECIAL - samedi 7 octobre 2006,
- Images cachées, double sens... De la préhistoire à l'époque contemporaine, les oeuvres ont toujours recelé des effets d'optique. Comme en témoigne l'exposition du Grand Palais, qui réunit 250 peintures, gravures et sculptures.
Expo : La grande illusion/ Annick Colonna-Césari. L'Express, no. 3016 - jeudi 23 avril 2009
- Art in Review : Tim Noble and Sue Webster/ By ROBERTA SMITH - The New York Times - December 9, 2005
Les sculptures à messages, réalisées à partir de déchets par les artistes britanniques Sue Webster & Tim Noble, ne se dévoilent pas au premier coup d'oeil. Mais leur ombre, projetée sur un mur blanc selon un certain angle, en révèle tout. Le public français a pu découvrir leurs travaux sur l'illusion d'optique, en 2009, au Grand Palais, lors de l'exposition Une image peut en cacher une autre. Sue Webster & Tim Noble exposent actuellement à Dallas (Texas) dans la nouvelle fondation d'art ouverte par le chanteur George Michael et son ami Kenny Goss.
source : Ouest-France - lundi 1 février 2010
Nous vous invitons à consulter le catalogue de cette exposition (actuellement emprunté à la BML) : Une image peut en cacher une autre : Arcimboldo, Dali, Raetz : exposition, Paris, Galerie nationale du Grand Palais, 6 avril-10 juillet 2009 / publié sous la direction de Jean-Hubert Martin.
Il se peut que l'oeuvre "Dirty white Trash" y soit commentée.
Un numéro spécial du magazine Beaux arts a également été consacré à cette exposition : Une image peut en cacher une autre : Arcimboldo, Dali, Raetz : exposition, Paris, Grand Palais, 8 avril-6 juillet 2009. La BML ne conserve malheureusement pas cet exemplaire.
Vous pourrez le localiser grâce au SUDOC.
Tim Noble et Sue Webster travaillent à partir de détritus recyclés pour réaliser des sculptures à base d'ombres chinoises.
L'installation "Dirty White Trash" a été réalisée grâce à l'équivalent de six mois de gaspillage d’un ménage et... à deux mouettes mortes. Il s'agit d'une dénonciation du gaspillage.
Autres oeuvres de ces artistes.
Voici ce qu'indique l'ouvrage intitulé 100 contemporary artists = 100 zeitgenössische künstler= 100 artistes contemporains / edited by Hans Werner Holzwarth
Pendant les années 1990, le couple d'artistes anglais Tim Noble & Sue Webster s'est inscrit dans le sillage des Young British Artists entre art trash avec attitude punk, projections lumineuses d'ombres et installations empreintes d'un romantisme de style Las Vegas. Ce sont surtout leurs autoportraits ironiques faits d'ordures ménagères et d'animaux morts, aux traits parfois néandertaliens, qui leur ont valu une forte notoriété, Les œuvres récentes de Noble & Webster font le ménage dans leur vocabulaire formel et leurs matériaux : les ordures disparaissent au profit de l'acier (groupe de sculptures "The Glory Hole", 2005) tandis que les effets de lumière continuent de les intéresser, que ce soit avec la sculpture cinétique lumineuse "Sacrificial Heart" (2007), qui mêle symbolique chrétienne et iconographie des motards, ou avec la monumentale "Electric Fountain" (2008) réalisée au pied du Rockefeller Center à New York. Pour celle-ci, Noble & Webster ont utilisé 3390 ampoules a leds et 527 mètres de tube néon formant une fontaine électrique en 3D dont les couleurs et l'intensité lumineuse varient en fonction des conditions météorologiques. Au Freud Muséum de Londres, ils ont en revanche donné libre cours à leur goût de l'horreur. L'installation "Scarlett" (2006) réalisée dans le cadre du projet "Polymorphous Perverse" montre un établi sur lequel d'étranges outils, versions bâtardes de jouets d'enfants, évoquent des fantasmes sexuels. Le tout est une référence à Freud et à la sexualité chaotique dans laquelle il avait vu une étape du développement de l'enfant et que les adultes considèrent comme une perversité. En définitive, Noble & Webster restent donc fidèles à eux-mêmes : ils étudient le mode fonctionnel de la consommation, du commerce et de la sexualité, éléments qui déterminent si souvent une société régie par l'économie de marché.
Vous trouverez une Bibliographie sur le site officiel de ces deux artistes.
Nous vous renvoyons également à ces articles :
- Tim Noble et Sue Webster
Partenaires dans la vie, ils ont marqué le monde de l'art au milieu des années 90 avec l'exposition «British Rubbish». Extravagante, parfois grossière, mais intelligente, leur oeuvre se veut une critique acide de la société de consommation.
source : Libération, no. 7905 - CAHIER SPECIAL - samedi 7 octobre 2006,
- Images cachées, double sens... De la préhistoire à l'époque contemporaine, les oeuvres ont toujours recelé des effets d'optique. Comme en témoigne l'exposition du Grand Palais, qui réunit 250 peintures, gravures et sculptures.
Expo : La grande illusion/ Annick Colonna-Césari. L'Express, no. 3016 - jeudi 23 avril 2009
- Art in Review : Tim Noble and Sue Webster/ By ROBERTA SMITH - The New York Times - December 9, 2005
Les sculptures à messages, réalisées à partir de déchets par les artistes britanniques Sue Webster & Tim Noble, ne se dévoilent pas au premier coup d'oeil. Mais leur ombre, projetée sur un mur blanc selon un certain angle, en révèle tout. Le public français a pu découvrir leurs travaux sur l'illusion d'optique, en 2009, au Grand Palais, lors de l'exposition Une image peut en cacher une autre. Sue Webster & Tim Noble exposent actuellement à Dallas (Texas) dans la nouvelle fondation d'art ouverte par le chanteur George Michael et son ami Kenny Goss.
source : Ouest-France - lundi 1 février 2010
Nous vous invitons à consulter le catalogue de cette exposition (actuellement emprunté à la BML) : Une image peut en cacher une autre : Arcimboldo, Dali, Raetz : exposition, Paris, Galerie nationale du Grand Palais, 6 avril-10 juillet 2009 / publié sous la direction de Jean-Hubert Martin.
Il se peut que l'oeuvre "Dirty white Trash" y soit commentée.
Un numéro spécial du magazine Beaux arts a également été consacré à cette exposition : Une image peut en cacher une autre : Arcimboldo, Dali, Raetz : exposition, Paris, Grand Palais, 8 avril-6 juillet 2009. La BML ne conserve malheureusement pas cet exemplaire.
Vous pourrez le localiser grâce au SUDOC.
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