Question d'origine :
En grèce cela était répendu mais à Sparte plus militaire en allait-il de même?
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 18/02/2013 à 10h50
Bonjour,
Dans le livre Une histoire de l’homosexualité, il est dit :
« A Sparte, autre communauté dorienne comme la Crète, l’homosexualité était étroitement liée au caractère vigoureusement militariste de l’Etat. La société spartiate était organisée conformément aux exigences d’une armée en constante formation. Les garçons quittaient leurs familles à l’âge de sept ans, et adultes ils vivaient séparément de leurs épouses dans des tentes et des quartiers militaires. On dit que les maris rendaient secrètement visite à leurs épouses, et qu’ils ne passaient que de courtes périodes avec elles avant de retourner au camp. Les amitiés homosexuelles étaient courantes et même encouragées. Le verbe grec « lakonizein » signifie « prendre à la Sparte », et fait implicitement référence à la pénétration d’un jeune homme. Les relations entre un soldat d’âge mûr et une jeune recrue étaient considérées comme un terreau idéal pour le développement du jeune homme. Il n’était sans doute pas rare que l’aîné et son bien-aimé fissent front côte à côte sur le champ de bataille. »
Dans Histoire des jeunes en occident T.01, Alain Schnapp consacre un chapitre à l’image des jeunes gens dans la cité grecque.
« Pour Müller et des successeurs, le compagnonnage est la clef de la paideia dorienne : « Tous les Anciens sont les éducateurs des jeunes gens. » Sans barguigner sur les interdits moraux de l’époque, Müller reconnaît donc – au moins chez les Spartiates et le Crétois – le caractère sexuel des liens qui unissent les Anciens et les jeunes. »
Bonne journée.
Dans le livre Une histoire de l’homosexualité, il est dit :
« A Sparte, autre communauté dorienne comme la Crète, l’homosexualité était étroitement liée au caractère vigoureusement militariste de l’Etat. La société spartiate était organisée conformément aux exigences d’une armée en constante formation. Les garçons quittaient leurs familles à l’âge de sept ans, et adultes ils vivaient séparément de leurs épouses dans des tentes et des quartiers militaires. On dit que les maris rendaient secrètement visite à leurs épouses, et qu’ils ne passaient que de courtes périodes avec elles avant de retourner au camp. Les amitiés homosexuelles étaient courantes et même encouragées. Le verbe grec « lakonizein » signifie « prendre à la Sparte », et fait implicitement référence à la pénétration d’un jeune homme. Les relations entre un soldat d’âge mûr et une jeune recrue étaient considérées comme un terreau idéal pour le développement du jeune homme. Il n’était sans doute pas rare que l’aîné et son bien-aimé fissent front côte à côte sur le champ de bataille. »
Dans Histoire des jeunes en occident T.01, Alain Schnapp consacre un chapitre à l’image des jeunes gens dans la cité grecque.
« Pour Müller et des successeurs, le compagnonnage est la clef de la paideia dorienne : « Tous les Anciens sont les éducateurs des jeunes gens. » Sans barguigner sur les interdits moraux de l’époque, Müller reconnaît donc – au moins chez les Spartiates et le Crétois – le caractère sexuel des liens qui unissent les Anciens et les jeunes. »
Bonne journée.
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