Question d'origine :
Bonjour,
Je souffre d'un grand mal : le matin. Victime quotidiennement le matin du syndrome encéphalorectal, je tente désespérément de me réveiller pour être frais et disponible dès l'aurore.
Malheureusement, j'ai bien essayé beaucoup de méthodes différentes (réveils doux ou brutaux, café, douche...) rien n'y fait.
J'en viens donc à me demander, et c'est là que j'aurais besoin de votre aide, Ricoré est-il vraiment l'ami du petit déjeuner ?
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 25/01/2013 à 16h24
Bonjour,
Tout d’abord, éclaircissons un ou deux points : le « syndrome encéphalorectal » n’existe pas, à part sur des forums de discussions... discutables. A moins que votre postérieur et votre colonne vertébrale aient une quelconque incidence sur votre sommeil...
Pour aborder le reste de votre question, nous vous rassurons, à cette période de l’année la majorité de la population partage vos symptômes ! En effet, malgré un rythme de sommeil normal, une hygiène de vie irréprochable, voire même des activités physiques en sus pour les plus courageux, nous nous réveillons aussi le matin avec l’impression d’avoir passé une sale nuit et aucune envie de sortir du lit. Et l’ami Ricoré a beau nous être bien sympathique, pas moyen de décrocher de la couette.
Pour être plus sérieux, vous pouvez chercher du côté de votre cycle de sommeil qui a pu se décaler.
« Pour connaître de façon « artisanale » ses cycles de sommeil, chacun peut repérer aisément qu’à un certain moment de la soirée il est pus facilement sujet à l’endormissement. Observez-vous, il est 23 heures, vous venez de relire pour la cinquième fois la même page, vos paupières tombent et le livre tombe aussi de vos mains. Le marchand de sable passe et c’est le début d’un de vos cycles. Si vous le laissez passer, à 11h30 vous pouvez être en pleine forme, prêt à partir en boîte de nuit ou à finir A la recherche du temps perdu ! Notez ces périodes, il vous sera facile de repérer vos « portes de sommeil » qui correspondent au début de vos cycles. Pareil pour le matin. Certains matins, vous vous réveillez bien avant l’heure prévue, en pleine forme. N’oubliez pas d’en noter l’heure, vous êtes peut-être en fin de cycle. » Tiré de l’ouvrage « le sommeil dans tous ses états ».
Sinon, il faut chercher du côté psychique ou physique. Le stress au travail, le surmenage, la dépression… quand le mental va mal, le sommeil aussi. D’un autre côté, c’est peut-être aussi le signal d’une maladie sous-jacente et il est nécessaire de consulter pour en déterminer les causes.
Par ailleurs, dans un ouvrage intitulé « Le sommeil en 200 questions », l’auteur parle de « l’anesthésie du sommeil, ainsi appelée parce qu’il s’agit d’une fatigue massive du réveil : le sujet se réveille plus fatigué qu’il ne s’est couché la veille et il marche au radar pendant l’heure qui suit. Cet état s’accompagne parfois de maux de tête situés à la partie postérieure du crâne avec la désagréable sensation de porter un casque trop petit. Ce trouble est souvent lié à un ronflement avec apnées du sommeil ; il est la conséquence du manque d’oxygénation du cerveau pendant le sommeil. »
Sinon, savez-vous vraiment dormir ?
Et aussi, « apprendre à faire la sieste » pourrait être efficace pour peu que vous ayez du temps et un endroit !
En tout dernier lieu, une question intéressante à parcourir sur la meilleure position pour dormir et le site de l'association Morphée.
Cordialement,
L’équipe Cap’Culture Santé.
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