Question d'origine :
Bonjour,
Quelles ont été les évolutions juridiques et économiques les plus notables du secteur bancaire français ces 15 dernières années, et notamment en ce qui concerne le secteur de la banque d'entreprise?
Merci.
Réponse du Guichet
bml_soc
- Département : Société
Le 01/03/2005 à 16h27
Nous vous rappelons le contenu de la charte d'utilisation du Guichet du savoir : "Bien entendu, nous ne ferons pas à votre place vos travaux scolaires ou universitaires, pas plus que nous ne délivrons de consultations médicales ou juridiques… ni ne répondons aux questions de concours ! Mais dans tous les cas les meilleures pistes vous seront proposées".
Aussi nous vous communiquons les résultats de nos recherches obtenus dans la base Cd-Rap dont dispose la Bibliothèque municipale de Lyon :
Les entreprises et les banques face au défi de l'ouverture, Hochraich, Diana in Problèmes économiques no 2846, 03/03/2004, p. 19-28 :
"Entamée dès la fin des années soixante-dix, la restructuration des entreprises d'Etat chinoises est loin d'être aboutie. Ces dernières représentent près de la moitié de l'emploi en Chine. Des transformations ont toutefois conduit à la création de différentes catégories d'entreprises. Ces évolutions se sont accompagnées de l'apparition de nouveaux organes de direction et de nombreuses introductions en Bourse..."
Bâle II : quelles conséquences économiques?, Van, Nguyen The in Problèmes économiques no 2842, 04/02/2004, p. 12-21 :
"En raison des faiblesses du ratio Cooke, une nouvelle réglementation prudentielle se met en place dans le cadre du Comité de Bâle II présidé par l'américain Mac Donough. Son application effective est prévue pour le début de 2007. Il s'agit de renforcer, au niveau international, la solidité des banques et de simplifier leur gestion. Certes, l'adoption de ce ratio ne sera pas sans impacts sur les circuits de financement."
Quels changements pour l'industrie bancaire en Europe? , Marois, Bernard in Problèmes économiques no 2793, 22/01/2003, p. 20-22 :
"Depuis l'émergence du marché unique en 1992, le paysage bancaire européen s'est profondément transformé. On a, en effet, assisté à une industrialisation des métiers de la banque : homogénéisation des conditions d'exercice et application des règles marketing et de gestion des entreprises industrielles aux produits bancaires. Par ailleurs, si l'internationalisation des établissements de grande taille s'est accélérée, les banques de détail se sont, quant à elles, recentrées sur leur marché domestique, le marché européen restant difficilement accessible."
Système bancaire et développement économique en France , Bussière, Eric in Historiens et géographes no N°380, 01/10/2002, 177-185 :
"La manière dont les banques ont contribué à la mise à disposition des moyens adéquats au financement du développement économique a été longtemps l'un des thèmes favoris des débats des historiens de l'économie. Certes les bases du système bancaire d'aujourd'ui ont été posées, pour l'essentiel, au mileu du XIXe siècle, mais on peut en voir les prémisses dès l'époque moderne, avec l'importance des foires, l'usage de la lettre de change et l'action d'un Etat puissant oeuvrant en faveur de la centralisation des activités bancaires à Paris. Les débats de l'industrialisation ayant révélé les principales insuffisances du système, les saint-Simoniens (Lafitte, Pereire) précipitèrent la révolution bancaire du Second Empire (Crédit Mobilier, Crédit Lyonnais). D'abord à vocation mixte, ces banques se spécialisèrent dans les années 1880 entre banque d'affaires et banque de dépôts, les grandes entreprises de ces deux groupes tendant à concentrer une part croissante des dépôts au détriment des banques locales et régionales. Très frappées par l'inflation de guerre et d'après-guerre, les banques intensifient alors leurs actions au sein des entreprises, mais voient une intervention accrue de l'Etat que renforce la grande crise des années 1930 . En fait le redémarrage ne survient qu'après la seconde guerre mondiale, avec l'épargne au profit des orientations définies par l'Etat, les réformes de Michel Debré en 1966-67 introduisirent un commencement de déréglementation instaurant plus de concurrence entre les banques. Retardée par la crise des années 1970, puis les premières années du gouvernement de gauche, le mouvement gagne beaucoup en ampleur dans les années 1990. De fait, l'économie française est redevenue, dans ses modes de financement, l'économie de marché qu'elle était avant la crise des années 1930."
Banques : une approche conventionnaliste de l'évolution du contrôle interne, Heem, Grégory in Revue française de gestion no 134, 31/08/2001, p. 38-46 :
"A travers l'étude de 4 cas de banques, l'auteur cherche à dégager le possibles apports de la théorie des conventions pour décrire et analyser une situation de gestion concrète, autrement dit cette évolution du contrôle interne des divers types de risque de crédit."
Les banques mises au pas ?, Maugain, Lionel in 60 millions de consommateurs n°348, 01/03/2001, 24-25 :
"Après avoir décrété un service bancaire de base minimaliste, le gouvernement va proposer d'appliquer le Code de la consommation au secteur bancaire. Les banques rentreront-elles dans le rang en 2002 ?"
Le Nouveau rôle des banques , Chavagneux, Christian in Alternatives économiques n°184, 01/09/2000, 66-67 :
"Bien que le rôle des marchés financiers se soit accru, les banques restent des acteurs clés du financement des économies européennes. Si la conjoncture a été longtemps défavorable aux banques, le retour de la croissance pourrait les placer sous de meilleurs auspices. L'ensemble des modes d'endettement (par les banques ou les obligations sur les marchés financiers) sont restés faibles jusqu'ici, dans un contexte macroéconomique où l'emprunt était cher (taux d'intérêt élevés) et la croissance faible. Avec le retournement de la conjoncture et la volonté di'nvestir des entrepreneurs, dans un contexte de taux d'intérêt réels (tenant compte de l'inflation) plus faibles, l'endettement notamment bancaire, pourrait redorer son blason comme mode de financement des firmes. Enfin, les intemédiaires financiers ont su prendre leur place dans le développement des marchés financiers (au-delà de leurs prêts, ils financent également l'économie en se portant acquéreur des titres émis par l'Etat et par les entreprises. Par ailleurs, les banques ne sont pas les seules à servir d'intermédiaires entre les épargnants et les emprunteurs (les OPCVM : organismes de placement collectif en valeurs mobilières et les compagnies d'assurance collectent de l'argent auprès des épargnants, avec lequel ils achètent des titres émis par les entreprises, l'Etat et les banques). Mais les banques avancent masquées : en France, les OPCVM (Sicav, fonds communs de placement...) sont contrôlés à 80% par les grandes banques et on assiste à une intégration croissante des activités de banque et d'assurances même si le taux d'intermédiation a légèrement diminué et si, contrairement à la France, le recours aux prêts bancaires reste dominant en Allemagne. Pour autant, en juillet dernier, le gouvernement Schröder a décidé de laisser plus de place au marché conformément aux lois du capitalisme anglo-saxon. Ce n'est pas pour autant que les banques y perdront leur rôle privilégié."
Finance : la bataille du risque, Chavagneux, Christian in Alternatives économiques n° 171, 01/06/1999, p. 16-19 :
"Les Etats affirment vouloir s'attaquer aux risques parfois excessifs pris par les banques et les investisseurs internationaux. Le sommet qui se tient au mois de juin 1999 à Cologne sera l'occasion de faire le point sur les projets de réforme du système financier international. L'objectif est d'éviter que des prises de risques de quelques-uns ne provoquent un effondrement en chaîne du système financier international. Six réformes pour la finance mondiale sont prévues : faire payer le secteur privé, éviter la contagion, surveiller les fonds spéculatifs, obliger les banques à mieux couvrir leurs risques, coordonner la surveillance des marchés financiers, alléger la dette des pays pauvres. Cette bataille pour la protection contre le risque met face à face l'Europe et les Etats-Unis."
Demain, une crise bancaire en Europe ?, Plender, John in Courrier international , n° 443, 29/04/1999, p.52-53 :
"Tous les ingrédients sont réunis : dérèglement sans précédent du secteur, course au gigantisme, fusions transfontalières, baisses des profits. Pourtant, en cas de défaillance d'un établissement paneuropéen, rien n'est prévu."
Les Banques : nouveaux enjeux, nouvelles stratégies, Plihon, Dominique in Notes et Etudes documentaires No 5078, 01/09/1998, p. 3-180 :
"L'auteur tente d'apporter des éléments de réponses aux nombreuses interrogations qui concernent les banques aujourd'hui. Il met l'accent sur les transformations récentes du monde bancaire, à la suite des innovations technologiques, de la mondialisation et de la déréglementation financière. L'ouvrage est divisé en 4 parties : l'organisation des systèmes bancaires; le rôle économique des banques ; les banques face à la globalisation financière ; les nouvelles stratégies bancaires"
Une recherche sur le site revue-banque.fr peut aussi vous apporter des compléments. Ils éditent notamment cet ouvrage qui pourrait vous interresser :
Système bancaire et financier de Alain Choinel, Edition "la Revue Banque", 2002 :
"Les entreprises bancaires et financières françaises ont connu au cours des vingt dernières années de nombreuses et profondes évolutions, une véritable mutation, pourrait-on même dire.Ce remodelage du paysage bancaire et financier était au demeurant impérieux pour s'inscrire pleinement dans le nouveau contexte concurrentiel européen et mondial.Telle est la trame de l'ouvrage très documenté que nous présente Alain Choinel.Complet, détaillé, précis, c'est aujourd'hui le livre de référence pour tous ceux qui veulent connaître, comprendre et analyser le système bancaire et financier français à l'aube du XXIe siècle...Pour exercer au mieux ces métiers et pour répondre aux attentes de plus en plus exigeantes de nos sociétés - que ce soit en termes de sécurité, de lutte contre l'argent sale, ou de ce qu'il est convenu d'appeler «le développement éthique» -, les entreprises bancaires et financières ont avant tout besoin d'être considérées comme des entreprises, utiles économiquement et reconnues socialement.Le livre d'Alain Choinel, en resituant clairement le rôle de ces entreprises dans l'évolution de nos économies et de nos sociétés contemporaines, contribue à démythifier les clichés qui trop souvent caricaturent banques et banquiers. Puisse-t-il, par cet effort de transparence, faciliter une meilleure compréhension par tous des métiers qu'ils exercent avec ardeur et la volonté de servir au mieux leurs clients.Gilles Guitton Directeur général de la Fédération bancaire française"
Vous pouvez aussi aller sur le site de l'Association Européenne de Management & Marketing Financiers qui propose des analyses sur le secteur bancaire en europe mais il est plus orienté sur les banques pour les particuliers.
Bon travail !
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