Question d'origine :
Bonjour et bon courage courageux Guichet du Savoir,
Une petite question du côté des ressources de la mer méditerranée, pourrais tu m'indiquer les traitements à faire subir, au bon sens du terme, à une éponge marine naturelle pour qu'elle devienne cette magnifique éponge de bains tant appréciée il y a encore peu avec le retour au naturel.
Après de multiples nettoyages à l'eau et au savon de Marseille il reste encore des traces jaunâtres dans l'eau de lavage et la couleur plutôt entre la rouille et le marron de même que la douceur restent à améliorer. Certains parlent de bain avec un peu d'acide et d'autres ensuite avec de l'eau de javel ...
Mille merci d'avance pour m'aider à retrouver le processus précis par étapes à appliquer à la domestication de l'éponge naturelle ... comme les pêcheurs d'éponge de Kalymnos ... il y a bien longtemps maintenant!!!
Bon courage
bien cordialement
iannaki
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 28/06/2012 à 10h22
Bonjour,
Voici ce qu'indiquent trois sources d'information différentes :
Les éponges naturelles sont débarrassées tout d'abord des corps étrangers qu'elles contiennent (sable, gravier, matières animales et végétables, etc.) ; elles sont traitées ensuite par l'acide chlorhydrique, pour enlever les produits calcaires non chassés par le battage, puis par l'eau.
On les blanchit après, en les baignant dans une solution de permanganate de potasse au centième ; lorsqu'elles sont devenues brunes on les rince à l'eau et on les trempe dans une solution de sulfite ou de bisulfite de soude à 1%, pendant dix minutes environ ; on ajoute 5% d'acide chlorhydrique ; une fois blanchies, on les lave à grande eau ou on les exprime dans un linge.
On obtient ainsi des éponges hygiéniques, fines, à tissus homogène si l'on a eu soin de les choisir convenablement avant de les traiter.
source : Traité de pharmacie galénique / A. Astruc
Comme on ne doit conserver que le squelette de l'Éponge, celles qu'on vient de pêcher sont laissées vingt-quatre heures à l'air. La putréfaction qui les débarrasse de leurs tissus mous est rapide. Puis on les lave et elles sont expédiées pour être traitées. Elles sont alors, dans le cas des plus grossières, plongées dans des bains acides (acide chlorhydrique ou acide sulfurique). Les autres sont soumises au permanganate de potassium, qui les ramollit, et passées dans un bain d'hyposulfite de soude additionné d'acide acétique. On les rince et on les jaunit en les plongeant dans une solution de potassium ou de carbonate de chaux avant de les laisser sécher.
source : Encyclopaedia universalis
Après leur collecte, elles sont d’abord trempées dans une solution peu concentrée d’acide chlorhydrique qui élimine le calcaire, puis stérilisées grâce à une solution de permanganate de potassium. ; elles sont ensuite blanchies par de l’eau oxygénée, traitées avec une solution de thiosulfate de sodium puis elles subissent de nombreux lavages et retrouvent leur teinte d’origine sous l’action d’hydrogénocarbonate de sodium.
source : TD n°1 : Naturel ou synthétique ? L’éponge ou Les espèces chimiques qui se basent sur le magazine Molécules, décembre 1992.
A vos gants !
Voici ce qu'indiquent trois sources d'information différentes :
Les éponges naturelles sont débarrassées tout d'abord des corps étrangers qu'elles contiennent (sable, gravier, matières animales et végétables, etc.) ; elles sont traitées ensuite par l'acide chlorhydrique, pour enlever les produits calcaires non chassés par le battage, puis par l'eau.
On les blanchit après, en les baignant dans une solution de permanganate de potasse au centième ; lorsqu'elles sont devenues brunes on les rince à l'eau et on les trempe dans une solution de sulfite ou de bisulfite de soude à 1%, pendant dix minutes environ ; on ajoute 5% d'acide chlorhydrique ; une fois blanchies, on les lave à grande eau ou on les exprime dans un linge.
On obtient ainsi des éponges hygiéniques, fines, à tissus homogène si l'on a eu soin de les choisir convenablement avant de les traiter.
source : Traité de pharmacie galénique / A. Astruc
Comme on ne doit conserver que le squelette de l'Éponge, celles qu'on vient de pêcher sont laissées vingt-quatre heures à l'air. La putréfaction qui les débarrasse de leurs tissus mous est rapide. Puis on les lave et elles sont expédiées pour être traitées. Elles sont alors, dans le cas des plus grossières, plongées dans des bains acides (acide chlorhydrique ou acide sulfurique). Les autres sont soumises au permanganate de potassium, qui les ramollit, et passées dans un bain d'hyposulfite de soude additionné d'acide acétique. On les rince et on les jaunit en les plongeant dans une solution de potassium ou de carbonate de chaux avant de les laisser sécher.
source : Encyclopaedia universalis
Après leur collecte, elles sont d’abord trempées dans une solution peu concentrée d’acide chlorhydrique qui élimine le calcaire, puis stérilisées grâce à une solution de permanganate de potassium. ; elles sont ensuite blanchies par de l’eau oxygénée, traitées avec une solution de thiosulfate de sodium puis elles subissent de nombreux lavages et retrouvent leur teinte d’origine sous l’action d’hydrogénocarbonate de sodium.
source : TD n°1 : Naturel ou synthétique ? L’éponge ou Les espèces chimiques qui se basent sur le magazine Molécules, décembre 1992.
A vos gants !
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