Question d'origine :
Comment antérieurement notre différence du métabolisme osseux s 'est effectué? pourquoi un homme a t il un squelette plus lourd qu' un autre ?
Merci de votre réponse .
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 18/05/2012 à 09h51
Bonjour,
Vous voulez savoir si les différences de croissance osseuse, tant en épaisseur qu’en longueur, sont prédéterminées génétiquement chez un être humain ?
C’est ainsi que nous comprenons votre question et nous tenterons d’y répondre sous cet angle.
Déjà, nous relevons une information intéressante en p. 36 de l’ouvrageLe grand Larousse du corps humain, 2008 (Disponible à la Bibliothèque municipale Part-Dieu) : Une personne sur 20 a une côte en plus.
Ceci corrobore une constatation faite déjà en 1877 par le professeur Topinard lors d’un discours à l’Académie d’anthropologie de Paris, consigné ICI : on constate chez certains humain la présence d’une 13ème paire de côte supplémentaire, parfois (plus rare) 14 paires de côtes, parfois seulement 11 paires de côtes (rare aussi).
Ceci est lié à la création par l’embryon de vertèbres dorsaux surnuméraires ou en moins, ceux sur lesquels s’attachent les côtes.
Nous n’avons pas trouvé d’explication claire sur ces anomalies mais elles sont clairement dues à une information génétique fixant « antérieurement » comme vous le dites, le nombre de vertèbres et de côtes. Ce qui forcément aura une influence sur le poids du squelette lors que sa croissance sera stabilisée.
Justement, la croissance des os du squelette, notamment des os longs, est ce qui va déterminer à la fois la taille de l’être humain, mais aussi bien sûr le poids du squelette « adulte ».
Sur cette croissance, nous n’avons pas vraiment dans nos ouvrages d’indications sur le rôle des gênes allant dans votre sens de « prédétermination » du poids du squelette donc nous ne nous prononcerons pas d’autant que le personnel de la Bibliothèque municipale n’est pas forcément spécialisé en génétique, embryologie humaine ou physiologie humaine.
Par contre nous relevons quelques informations à contrario sur Les facteurs régissant la croissance des os et le remaniement osseux en page 196-197 de l’ouvragePrincipes d’anatomie et de physiologie, 4e éd., 2007 (disponible à la Bibliothèque municipale Part-Dieu) : LES FACTEURS RÉGISSANT LA CROISSANCE
DES OS ET LE REMANIEMENT OSSEUX
Le métabolisme normal des os, soit la croissance chez l'enfant et le remaniement chez l'adulte, dépend de nombreux facteurs, notamment d'un apport adéquat en minéraux et en vitamines et de concentrations suffisantes de plusieurs hormones.
1. Les minéraux. De grandes quantités de calcium et de phosphore sont nécessaires à la croissance des os, de même que des
quantités plus modestes de fluorure, de magnésium, de fer et de manganèse. Ces minéraux sont également nécessaires au remaniement.
2. Les vitamines. La vitamine D est essentielle à l'absorption du calcium dans le tube digestif ainsi qu'à la minéralisation des
os pendant la croissance. La vitamine C contribue à la synthèse de la principale protéine osseuse, le collagène, et à la différenciation des ostéoblastes en ostéocytes. Les vitamines K et B12 jouent également un rôle dans la synthèse des protéines, tandis que la vitamine A stimule l'activité des ostéoblastes.
3. Les hormones. Pendant l'enfance, les hormones les plus importantes qui stimulent la croissance des os sont les facteurs de
croissance analogues à l'insuline (IGF, insulinlike growthfactors), sécrétés par le tissu osseux et le foie. Les IGF stimulent les ostéoblastes, favorisent la division cellulaire dans la plaque épiphysaire et le périoste, et activent la synthèse des protéines nécessaires à la formation de matière osseuse. La production des IGF est elle-même stimulée par l'hormone de croissance humaine (hGH, human growth hormone), sécrétée par l'adé nohypophyse. Les hormones thyroïdiennes (T3 et T4), sécrétées par la glande thyroïde, favorisent aussi la croissance des os en stimulant les ostéoblastes.
On voit ici que des éléments endogènes (hormones) mais aussi les apports extérieurs sont essentiels dans la croissance du squelette humain et par corollaire dans les variations de son poids.
En page 201 du même ouvrage, un élément primordial dans la constitution d’os plus épais est souligné : l’exercice physique régulier. En résumé : L’exercice physique développe la masse musculaire qui va exercer des contraintes plus fortes et plus régulières sur notre charpente osseuse. Le tissus osseux va alors adapter sa résistance par une augmentation du dépôt de sels minéraux et la production de fibres collagènes par les ostéoblastes (cellule sécrétant la matrice osseuse constituée de collagène).
Les os des athlètes, qui sont fortement et fréquemment sollicités, deviennent considérablement plus épais [et plus lourds] que ceux des personnes ne pratiquant pas d’activité sportive.
Tout est dit : vous voulez un squelette plus lourd ? Faites beaucoup de sport ! Bon, il ne nous semble pas que ce soit un argument très vendeur pour les clubs de musculation par exemple …
Vous voulez savoir si les différences de croissance osseuse, tant en épaisseur qu’en longueur, sont prédéterminées génétiquement chez un être humain ?
C’est ainsi que nous comprenons votre question et nous tenterons d’y répondre sous cet angle.
Déjà, nous relevons une information intéressante en p. 36 de l’ouvrage
Ceci corrobore une constatation faite déjà en 1877 par le professeur Topinard lors d’un discours à l’Académie d’anthropologie de Paris, consigné ICI : on constate chez certains humain la présence d’une 13ème paire de côte supplémentaire, parfois (plus rare) 14 paires de côtes, parfois seulement 11 paires de côtes (rare aussi).
Ceci est lié à la création par l’embryon de vertèbres dorsaux surnuméraires ou en moins, ceux sur lesquels s’attachent les côtes.
Nous n’avons pas trouvé d’explication claire sur ces anomalies mais elles sont clairement dues à une information génétique fixant « antérieurement » comme vous le dites, le nombre de vertèbres et de côtes. Ce qui forcément aura une influence sur le poids du squelette lors que sa croissance sera stabilisée.
Justement, la croissance des os du squelette, notamment des os longs, est ce qui va déterminer à la fois la taille de l’être humain, mais aussi bien sûr le poids du squelette « adulte ».
Sur cette croissance, nous n’avons pas vraiment dans nos ouvrages d’indications sur le rôle des gênes allant dans votre sens de « prédétermination » du poids du squelette donc nous ne nous prononcerons pas d’autant que le personnel de la Bibliothèque municipale n’est pas forcément spécialisé en génétique, embryologie humaine ou physiologie humaine.
Par contre nous relevons quelques informations à contrario sur Les facteurs régissant la croissance des os et le remaniement osseux en page 196-197 de l’ouvrage
DES OS ET LE REMANIEMENT OSSEUX
Le métabolisme normal des os, soit la croissance chez l'enfant et le remaniement chez l'adulte, dépend de nombreux facteurs, notamment d'un apport adéquat en minéraux et en vitamines et de concentrations suffisantes de plusieurs hormones.
1. Les minéraux. De grandes quantités de calcium et de phosphore sont nécessaires à la croissance des os, de même que des
quantités plus modestes de fluorure, de magnésium, de fer et de manganèse. Ces minéraux sont également nécessaires au remaniement.
2. Les vitamines. La vitamine D est essentielle à l'absorption du calcium dans le tube digestif ainsi qu'à la minéralisation des
os pendant la croissance. La vitamine C contribue à la synthèse de la principale protéine osseuse, le collagène, et à la différenciation des ostéoblastes en ostéocytes. Les vitamines K et B12 jouent également un rôle dans la synthèse des protéines, tandis que la vitamine A stimule l'activité des ostéoblastes.
3. Les hormones. Pendant l'enfance, les hormones les plus importantes qui stimulent la croissance des os sont les facteurs de
croissance analogues à l'insuline (IGF, insulinlike growthfactors), sécrétés par le tissu osseux et le foie. Les IGF stimulent les ostéoblastes, favorisent la division cellulaire dans la plaque épiphysaire et le périoste, et activent la synthèse des protéines nécessaires à la formation de matière osseuse. La production des IGF est elle-même stimulée par l'hormone de croissance humaine (hGH, human growth hormone), sécrétée par l'adé nohypophyse. Les hormones thyroïdiennes (T3 et T4), sécrétées par la glande thyroïde, favorisent aussi la croissance des os en stimulant les ostéoblastes.
On voit ici que des éléments endogènes (hormones) mais aussi les apports extérieurs sont essentiels dans la croissance du squelette humain et par corollaire dans les variations de son poids.
En page 201 du même ouvrage, un élément primordial dans la constitution d’os plus épais est souligné : l’exercice physique régulier. En résumé : L’exercice physique développe la masse musculaire qui va exercer des contraintes plus fortes et plus régulières sur notre charpente osseuse. Le tissus osseux va alors adapter sa résistance par une augmentation du dépôt de sels minéraux et la production de fibres collagènes par les ostéoblastes (cellule sécrétant la matrice osseuse constituée de collagène).
Les os des athlètes, qui sont fortement et fréquemment sollicités, deviennent considérablement plus épais [et plus lourds] que ceux des personnes ne pratiquant pas d’activité sportive.
Tout est dit : vous voulez un squelette plus lourd ? Faites beaucoup de sport ! Bon, il ne nous semble pas que ce soit un argument très vendeur pour les clubs de musculation par exemple …
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