l'anoblissement pour les consuls de Lyon
Le 26/01/2012 à 08h38
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Question d'origine :
Bonjour,
On connait la "noblesse d'épée" et la "noblesse de robe", mais au cours d'une lecture j'ai trouvé, pour les consuls de Lyon, l'expression "noblesse de cloche". Terme certainement péjoratif, pouvez-vous me dire d'où vient cette expression, à quelle époque a-t-elle été créée, était-elle courante et que signifiait-elle exactement ? Merci
Clolyan
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 26/01/2012 à 16h15
Bonjour,
Voici quelques définitions :
Noblesse municipale, ou d'échevinage, ou de cloche .
C'était celle qui provenait de la mairie et autres charges municipales, auxquelles la noblesse était attribuée.
On l'appelait "Noblesse de cloche", parce que les assemblées pour l'élection des officiers municipaux se faisaient ordinairement au son du beffroi, ou grosse cloche de l'hôtel-de-ville.
source : Dictionnaire encyclopédique de la Noblesse de France/ Nicolas Viton M. de Saint-Allais
Anoblissements municipaux ou noblesse de cloche .
Des lettres d'anoblissement furent aussi accordées aux officiers municipaux de certaines villes de France : cette noblesse se nommait "noblesse de cloche", parce que les officiers municipaux s'assemblaient communément au son de la cloche ; elle fut conférée par nos rois à douze villes, dont les services et la fidélité méritaient d'être récompensés ; en voici le tableau : ...
source et suite : Dictionnaire universel de la noblesse de France / Jean B. Courcelles
Cette expression a dû être employée dès les XIV et XVe siècle :
noblesse de cloche
sobriquet péjoratif désignant les familles anoblies par l'exercice d'une charge municipale dans quatorze « bonnes villes » du royaume (compte non tenu de celles où ce privilège n'a pas été suivi d'effet). [...]
c'est pour honorer le loyalisme de Poitiers et de La Rochelle que Charles V anoblit leurs corps de ville en 1372 et 1373 ; mais il faut attendre la fin de la guerre de Cent Ans pour que Louis XI récompense de même la fidélité de Niort (1461), Tours (1462), Bourges (1474), Angers (1475) et Saint-Jean-d'Angély (1481). Ses successeurs n'octroient la noblesse municipale qu'avec parcimonie : aux édiles de Lyon en 1495 - où, à la gratitude de Charles VIII pour l'accueil qui lui avait été réservé lors de son entrée, se joignent des considérations stratégiques et économiques -, d'Angoulême en 1507, et de Nantes en 1560. Le critère de fidélité à la monarchie reste déterminant au XVIIe siècle, comme le prouvent la révocation des privilèges de Saint-Jean-d'Angély (1621) et de La Rochelle (1628), et l'anoblissement de la municipalité de Cognac et du maire d'Issoudun (1651), en guise de reconnaissance de la résistance de ces villes à Condé.
source et suite : Larousse
Voici quelques définitions :
C'était celle qui provenait de la mairie et autres charges municipales, auxquelles la noblesse était attribuée.
On l'appelait "Noblesse de cloche", parce que les assemblées pour l'élection des officiers municipaux se faisaient ordinairement au son du beffroi, ou grosse cloche de l'hôtel-de-ville.
source : Dictionnaire encyclopédique de la Noblesse de France/ Nicolas Viton M. de Saint-Allais
Des lettres d'anoblissement furent aussi accordées aux officiers municipaux de certaines villes de France : cette noblesse se nommait "noblesse de cloche", parce que les officiers municipaux s'assemblaient communément au son de la cloche ; elle fut conférée par nos rois à douze villes, dont les services et la fidélité méritaient d'être récompensés ; en voici le tableau : ...
source et suite : Dictionnaire universel de la noblesse de France / Jean B. Courcelles
Cette expression a dû être employée dès les XIV et XVe siècle :
sobriquet péjoratif désignant les familles anoblies par l'exercice d'une charge municipale dans quatorze « bonnes villes » du royaume (compte non tenu de celles où ce privilège n'a pas été suivi d'effet). [...]
c'est pour honorer le loyalisme de Poitiers et de La Rochelle que Charles V anoblit leurs corps de ville en 1372 et 1373 ; mais il faut attendre la fin de la guerre de Cent Ans pour que Louis XI récompense de même la fidélité de Niort (1461), Tours (1462), Bourges (1474), Angers (1475) et Saint-Jean-d'Angély (1481). Ses successeurs n'octroient la noblesse municipale qu'avec parcimonie : aux édiles de Lyon en 1495 - où, à la gratitude de Charles VIII pour l'accueil qui lui avait été réservé lors de son entrée, se joignent des considérations stratégiques et économiques -, d'Angoulême en 1507, et de Nantes en 1560. Le critère de fidélité à la monarchie reste déterminant au XVIIe siècle, comme le prouvent la révocation des privilèges de Saint-Jean-d'Angély (1621) et de La Rochelle (1628), et l'anoblissement de la municipalité de Cognac et du maire d'Issoudun (1651), en guise de reconnaissance de la résistance de ces villes à Condé.
source et suite : Larousse
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 27/01/2012 à 07h54
A Lyon, "En 1945 Charles VIII (1470-1498) accorde la noblesse aux anciens conseillers, à condition qu'ils vivent noblement, c'est-à-dire sans travailler. Dès lors se crée une véritable carrière, avec transmission héréditaire ou lignagère, surtout au XVIIe siècle, et cursus honorum à remplir avant de briguer la fonction de consul lors des élections, traditionnellement fixées au 21 décembre, "jour et feste saint Thomas apostre", une journée particulière qui donne lieu à une cérémonie rituelle marquée par l'oraison de Saint-Thomas (...)"
Source Dictionnaire historique de Lyon , 2009
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