Question d'origine :
Pour franchir la ligne d'arrivée du Trophée Jules Verne, les bateaux doivent couper une ligne imaginaire qui va du phare du Cap Lizard en Cornouaille Anglaise au phare du Créach sur l'Ile d'Ouessant dans le Finistère.
Comment le navigateur sait à quel moment précis il a franchi cette ligne d'arrivée ?
Merci pour vos recherches.
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 12/02/2005 à 16h24
Selon l’ouvrage "Règle de course" édité par la Fédération Française de Voile et disponible à la bibliothèque de la Part Dieu, il est indiqué dans le chapitre « la zone d’arrivée » page 165 que « la ligne d’arrivée est toujours matérialisée par une ligne fictive délimitée par deux extrémités». Sur le site de la Fédération Française de Voile, la réglementation technique stipule que « pour les courses en voiliers de haute mer, le parcours sera décrit et les coordonnées géographiques des zones de départ et d’arrivée seront reportés sur une carte jointe à la déclaration de manifestation nautique ». Ces indications prévalent pour le Trophée Jules Verne.
Les coordonnées géographiques sont données en terme de latitude et de longitude. La longitude indique la position est ou ouest par rapport au méridien de Greenwich ; la latitude est la distance, au nord ou au sud, par rapport à l’équateur. On trouve ces renseignements en mesurant la hauteur du soleil à midi dans la journée ou celle d’étoiles quand il fait nuit. Aujourd’hui, les cartes indiquent les latitudes et les longitudes, les principaux amers (points fixes du paysage, repérables sans risque d’erreur), les lignes de sonde (profondeurs réelles aux plus basses des marées basses) et les différents dangers susceptibles de surprendre le navigateur (roches, bancs, récifs, hauts-fonds, écueils…). Les cartes électroniques apparues récemment peuvent constituer une aide précieuse pour la navigation mais ne remplacent pas les cartes papiers qui restent obligatoires à bord si on s’éloigne des côtes de plus de cinq milles. Beaucoup de nouveaux outils électroniques sont apparus tels le traceur de routes (à utiliser avec les cartes électroniques), le radar plein jour, le loch totalisateur (pour calculer la vitesse et la distance parcourue)….
En ce qui concerne le positionnement du bateau, plusieurs systèmes ont vu le jour (le Deca, le Satnav, le Loran C…).Le plus récent, et le plus efficace de ces systèmes est le GPS (de l’anglais Global Positionning System, système de positionnement global en français).
Développé à l’origine par et pour l’armée américaine, il fonctionne avec trois éléments de base :
• L’élément spatial constitué de vingt-quatre satellites dont quatre sont toujours au-dessus de l’horizon
• L’élément de contrôle au sol, cinq stations qui suivent et contrôlent ces satellites
• L’élément utilisateur qui reçoit les données transmises par les satellites grâce à un récepteur et calcule sa position.
Chacun des quatre satellites visibles de la région dans laquelle se trouve le récepteur envoie un signal au même moment. Vous trouverez plus de détails concernant les outils pour se repérer en mer sur le site du Conseil Générale de Vendée, dans la rubrique navigation de la partie « Vendée Globe Junior ».
Lorsque les coordonnées géographiques de la ligne d'arrivée et du positionnement du bateau coincident, les navigateurs savent précisément qu’ils franchissent la ligne d’arrivée du Trophée Jules Verne.
Pour plus de renseignements sur le Trophée Jules Verne, vous pouvez consulter le site officiel de cette course.
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