Question d'origine :
Bonjour
chez l'homme (car chez la femme je ne crains que se soit souvent , et malheureusement , egal en terme de "plaisir physique")
En partant du postulat qu'il y ait ejaculation dans les deux cas, pourquoi la masturbation (auto ou externe) procure t'elle moins de plaisir que la penetration?
Qu'elle est l'explication scientifique? :
."physique, sensiorelle ,nerveuse" : a t'on pu mesurer que la paroi vaginale procure plus de plaisir à notre cerveau qu'un main ?
.ou est ce une interpretation de notre psyche qui nous trompe par affect , et nous fait preferer la penetration à la masturbation?
.ou un "mix" des deux?
En gros le plaisir ( d'une maniere general) ,est il totalement "réél " ou c'est notre psyche qui nous l'impose?
En gros peu importe son intensité , pourquoi apprecions nous le plaisr que procure le plaisir de manger quelque chose de "bon", ou le plasir sexeul ...)
Merci
EDWARD
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 11/02/2005 à 13h29
Manger, boire, se reproduire ou avoir un comportement maternel sont toutes des activités essentielles pour la survie de l’individu et de l’espèce. Au cours de l’évolution, la sélection naturelle a associé à ces comportements de fortes sensations de satisfaction. Un véritable
Le circuit de la récompense est donc au cœur de notre activité mentale et oriente tous nos comportements. Ce circuit est complexe mais il comporte un maillon central qui semble jouer un rôle fondamental. Il s’agit des connections nerveuses qui relient deux petits groupes de neurones particuliers. L’un est situé dans l’aire tegmentale ventrale (ou ATV) et l’autre dans le noyau accumbens.
Le messager chimique qui assure la connexion entre ces neurones est la dopamine. C’est à cet endroit que la plupart des drogues agissent et produisent une dépendance.
L'orgasme est selon le petit Robert "le plus haut point du plaisir sexuel qui est son aboutissement".
Physiologie de l'orgasme : La réponse physiologique humaine aux simuli de nature érotique est globalement constituée d'une vasocongestion et d'un accroissement de la tension musculaire. C'est au cours dex deuxièmes et troisièmes phases du cycle des modifications génitales (cycle arbitrairement divisé en qatre phases : excitation plateau orgasme résolution) que les manifestations de vasocongestion et de myotonie atteignent leur maximum. L'orgasme est limité aux quelques secondes pendant lesquelles se produit un brusque relâchement de l'engorgement vasculaire et de la tension musculaire.
Vécu de l'orgasme : le plaisir le plus intense est subjectivement lié au plus grand volume éjaculataire et à la plus grande intensité contractile. Il décroît donc pendant l'orgasme même, et un orgasme récurent survenant immédiatement après la période réfractaire sera subjectivement plus modéré, tandis qu'un orgasme se produisant après une période de continence s'accompagnera d'une sensation de plaisir plus intense.
La masturbation aide la plupart des hommes à mieux se connaître et à banaliser, voire normaliser, leur perception du plaisir, d'autant qu'il est fréquent que des fantasmes accompagnent la masturbation. Ces fantasmes, s'ils ne sont pas nécessaires, peuvent être considérés comme des "caresses de l'esprit" qui peuvent faciliter une meilleure connaissance de soi. Mais ici deux écueils peuvent se rencontrer : d'une part, la culpabilité provoquée par l'acte masturbatoire et l'inhibition qui souvent l'accompagne, d'autre part, la croyance dans le fait que tout rapport sexuel doit obligatoirement entraîner un plaisir simple et automatique.
La différence entre l'orgasme vécu seul et celui que l'homme atteint quand il fait l'amour avec une partenaire ne se situe pas tant sur le plan de l'intensité physique que sur celui des émotions à partager.
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