ecole vétérinaire de Lyon

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

L’ouvrage de Jack Bost, Lyon, berceau des sciences vétérinaires, retrace l’historique de l’Ecole vétérinaire de Lyon et répond à votre question.

Le 4 août 1761, l’arrêt du Conseil du roi valide la création d’une « école où l’on enseignerait publiquement les principes et la méthode de guérir les maladies des bestiaux ». Ce projet est mené par Claude Bourgelat, écuyer ordinaire du Roi et chef de l’académie du Roi à Lyon, qui le soumet au contrôleur général des finances Henri Bertin, dont l’action est également déterminante pour le succès de cette initiative.

Le 24 novembre 1761, les locaux de la future école ne sont toujours pas trouvés, ce qui empêche l’ouverture prévue le 1er janvier 1762. La situation s’éclaircit peu de temps après. Le 10 janvier 1762, C. Bourgelat signe, avec les Recteurs de l’Hôtel-Dieu, un bail de 6 ans pour la location d’un logis de l’Abondance, ancienne auberge sise en bordure de la grande rue du faubourg de la Guillotière.

Il ne subsiste aucun vestige de cette première école. Son emplacement « peut être situé approximativement au carrefour actuel de l’avenue Félix-Faure et de la Grande rue de la Guillotière ». (…) Le souvenir en est rappelé par une plaque apposée en 1912 par Edouard Herriot, maire de Lyon. Cette plaque a été replacée en 1995 dans la cour de l’Ecole Chavent (13, rue Chavent [rue Chavant, 69007]). L’auteur rend compte de la description du bâtiment qu’il a établi grâce au bail de 1762 et aux plans et documents des archives de l’Hôtel-Dieu. L’édifice comprenait ainsi deux corps de bâtiments (comprenant logement du Suisse, pharmacie, corps de garde, salle de dissection, écuries, chambre du maréchal, forge) entourant une grande cour fermée par un porche donnant sur la rue. Un jardin botanique complète l’ensemble.

En 1796, l'Ecole abandonne le logis de l'Abondance pour se fixer dans le faubourg de Vaise.

Pour les détails de la configuration de l'Ecole de la Guillotière, première école vétérinaire mondiale, nous vous invitons à consulter l’ouvrage cité précédemment.