Question d'origine :
Bonjour à vous,
Étudiante en graphisme, je fais actuellement des recherches sur la biotechnologie appliquée à la santé et plus précisemment au corps et à l’épiderme. Pourriez-vous m’aider à enrichir mes recherches pour découvrir les dernières innovations en matière d’application pratique( vêtements protecteurs, greffes intracellulaires ?)
Encore une fois merci.
Viv’
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 20/01/2005 à 15h49
L'Encyclopédie Universalis définit les
Sous le terme biotechnologie, on désigne habituellement tout un ensemble de techniques qui visent à l'exploitation des micro-organismes, des cellules animales et végétales et de leurs constituants, tels que les enzymes, pour la production de biens et de services.
Les biotechnologies sont issues des méthodes ancestrales de préparation d'aliments et de boissons fermentées, demeurées totalement empiriques jusqu'aux travaux de Louis Pasteur (1822-1895) qui fondaient la microbiologie en tant que science débouchant sur une pratique industrielle rationnelle. C'est à partir du milieu du xxe siècle que les progrès de la biologie fondamentale ont approfondi la connaissance du métabolisme des cellules vivantes et permis la maîtrise croissante de leur fonctionnement. L'utilisation des méthodes de la biologie dite « moléculaire » contribue à donner aux biotechnologies les caractéristiques de ces « technologies du futur » capables, au même titre que la micro-informatique et la robotique, de transformer à terme la vie des individus. Le potentiel de développement des méthodes biologiques modernes annonce des changements majeurs dans les domaines du médicament et de la santé, de l'alimentation et dans l'agriculture. Les biotechnologies apportent des éléments de réponse à quelques-uns des grands problèmes de notre planète : la malnutrition, la maladie, le coût de l'énergie, la pollution.
Les greffes d'organes et de tissus de la manière suivante :
Les organes, masses fonctionnantes vitales pour l'organisme, qu'il s'agisse du rein, du foie, du cœur, du poumon, du pancréas ou de l'intestin, sont irrigués en permanence par le sang. La greffe d'organes imposait de résoudre trois grands types de difficultés : le rétablissement de la circulation sanguine à l'intérieur du greffon ; la maîtrise des conséquences biologique de cette irrigation ; l'obtention d'un greffon viable. Si l'on met de côté la greffe, chez l'homme, d'organes d'origine animale (xénogreffe), qui n'a pas encore été couronnée de vrais succès, il est possible d'identifier les grandes étapes qui ont conduit au succès des greffes d'organes d'origine humaine (allogreffe).....Dans le cas des greffes de tissus le contexte était beaucoup moins problématique. Hormis certaines circonstances (greffes de peau en cas de brûlures étendues graves, certaines greffes de valves cardiaques ou de vaisseaux), la greffe de tissus porte en général un enjeu plutôt fonctionnel que vital. L'obtention de tissus humains est relativement simple, car plusieurs d'entre eux (cornée, peau, par exemple) peuvent être recueillis en dehors de l'état de mort encéphalique. Par ailleurs, il n'est point besoin, pour beaucoup d'entre eux (os, peau, cornée, notamment), de rétablir la circulation sanguine et, en outre, les conséquences immunologiques (sous forme du rejet de greffon) sont sans commune mesure avec celles des organes, et ne réclament en particulier pas de traitement immunosuppresseur.
Quant aux vêtements protecteurs il s'agit plus de la technologie des biocapteurs ainsi que des technologies textiles.
L'Etude biocapteurs et biopuces du gouvernement français donne un aperçu complet des aspects technologiques et économiques sur ce sujet
Vous pouvez également consulter les sites suivant :
- Les capteurs biomédicaux par André Dittmar
qui est un spécialiste lyonnais de ces questions.
Biotechnologies
- France Biotech
Matériaux intelligents
En effet, les vêtements que nous porterons dans l'avenir vont ressembler de plus en plus à une seconde peau. Après les fibres qui respirent, des fibres textiles intelligentes s'adaptent à l'environnement biologique du corps. Le secret de ces fibres repose sur des microcapsules réparties dans l'ensemble du matériau synthétique et qui contiennent des produits chimiques particuliers. Ces produits sont capables de réagir à la température, à la lumière ou au frottement. Ils modifient alors la couleur du textile ou émettent des parfums. On a vu apparaître au Japon, notamment, des pull-overs ou des serviettes de toilettes à parfum contrôlé et même des vêtements qui repoussent les insectes nuisibles. Des fabricants de vêtements ont mis sur le marché des tenues de sport capables de changer globalement de couleur en fonction de la température.
Mais d'autres textiles intelligents vont avoir des usages encore plus spectaculaires. Il s'agit de polymères capables de changer localement de couleur en fonction d'un certain nombre de paramètres physiques, tels que le passage d’un faible courant électrique, une augmentation de température ou des contraintes mécaniques. La coloration du tissu ou les inscriptions qu'il porte (par exemple sur un tee-shirt) ne sont pas imprimés avec des encres spéciales mais produites par des fibres de polymères capables de créer des images sur le corps ou en différents endroits spécifiques, comme s’il s’agissait d’un écran à cristaux liquides d'ordinateur porté sur le dos ou sur la poitrine.
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