Question d'origine :
Je suis à la recherche de l'origine du mot "flic"
Merci
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 28/10/2010 à 07h34
Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Vous trouverez dans le Dictionnaire historique de la langue française la définition suivante :
n.m. d'origine obscure (1856), ne s'est répandu qu'au début du XXe s. ; dès 1828, on observe la forme flique "commissaire". Il vient peut-être de l'argot allemand Flick "garçon" (dès 1510) ou de Fliege "mouche, mouchard" (cf. le français mouche "policier). L'existence de flic à dard (1836, fligue à dard) pour désigner un sergent armé appuie la seconde hypothèse. Pour P. Guiraud, flic serait le déverbal de flica "claquer", variante de flaquer "donner des coups de fouet" d'origine onomatopéique ou qui se rattacherait soit au latin fliegere "battre" (sous la forme populaire fligicare) soit au germanique flinke "frapper" avec la même image que dans cogne.
-Flic, d'abord "agent de police", se dit par extension de tout policier, la valeur péjorative et populaire initiale s'effaçant jusqu'à l'emploi du mot par les policiers professionnels eux-mêmes (Mémoires d'un flic). Par extension et péjorativement, le mot s'applique à toute personne susceptible de jouer un rôle de répression et de surveillance
- Le mot a fourni la variante péjorative Flicard n.m. (1883) et flicaille n.f. (1939) "police". c'est l'idée de surveillance (par la police ou non) qui est conservée dans les dérivés fliquer v. tr. (v. 1970 ; 1915, fliqué "arrêté par les gendarmes") et flicage n.m. (v. 1970) développement lié à l'attitude antirépressive du milieu étudiant français en 1968.
Le verlan modifié de flic, Keuf n.m. (att. par écrit en 1978) est répandu dans l'usage familier urbain).
Bonjour,
Vous trouverez dans le Dictionnaire historique de la langue française la définition suivante :
n.m. d'origine obscure (1856), ne s'est répandu qu'au début du XXe s. ; dès 1828, on observe la forme flique "commissaire". Il vient peut-être de l'argot allemand Flick "garçon" (dès 1510) ou de Fliege "mouche, mouchard" (cf. le français mouche "policier). L'existence de flic à dard (1836, fligue à dard) pour désigner un sergent armé appuie la seconde hypothèse. Pour P. Guiraud, flic serait le déverbal de flica "claquer", variante de flaquer "donner des coups de fouet" d'origine onomatopéique ou qui se rattacherait soit au latin fliegere "battre" (sous la forme populaire fligicare) soit au germanique flinke "frapper" avec la même image que dans cogne.
-Flic, d'abord "agent de police", se dit par extension de tout policier, la valeur péjorative et populaire initiale s'effaçant jusqu'à l'emploi du mot par les policiers professionnels eux-mêmes (Mémoires d'un flic). Par extension et péjorativement, le mot s'applique à toute personne susceptible de jouer un rôle de répression et de surveillance
- Le mot a fourni la variante péjorative Flicard n.m. (1883) et flicaille n.f. (1939) "police". c'est l'idée de surveillance (par la police ou non) qui est conservée dans les dérivés fliquer v. tr. (v. 1970 ; 1915, fliqué "arrêté par les gendarmes") et flicage n.m. (v. 1970) développement lié à l'attitude antirépressive du milieu étudiant français en 1968.
Le verlan modifié de flic, Keuf n.m. (att. par écrit en 1978) est répandu dans l'usage familier urbain).
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