Killer*
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 11/01/2005 à 11h57
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Question d'origine :
Bonjour,
J'ai entendu parler d'un jeu que l'on appelle le killer.
On endose la peau d'un tueur à gage. Bien ententu, c'est un jeu donc on ne tue personne :-)
Chaque joueur doit executer un contrat, il doit éliminer un des autres joueurs. Quand on élimine un joueur, on récupère le contrat qu'il devait remplir et on le remplit à sa place.
Celui qui gagne est celui qui reste seul à la fin sans avoir été éliminer.
Je n'ai encore jamais pu essayer mais cela me tente beaucoup.
Savez vous où je pourrai trouver quelqu'un qui en organise un ?
Si vous avez des règles plus précises je suis également preneur.
Merci
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 11/01/2005 à 12h53
Le Killer (aussi appellé Traque) est un jeu de tueurs à gages où chacun est à la fois proie et assassin, ce qui n'est pas le cas dans une murder party (en général en tout cas). Dans un killer, les personnages sont extrêment peu détaillés, seul l'objectif compte. Dans une murder party, c'est habituellement plutôt l'inverse ! Le killer est une forme de murder party qui aurait perdu son origine de jeu d'enquête..
source : Murder 2000 (pour plus d'informations sur la murder-party, vous pouvez consulter cette réponse faite à une précédente question).
Toujours sur ce même site, vous trouverez les règles du jeu :
Le killer est un jeu de groupe, qui se déroule souvent dans le cadre d’une école ou d’une entreprise. Le principe en est le suivant : chaque joueur endosse le rôle d’un tueur à gages, et chaque tueur a pour cible un autre joueur. Lorsqu’un joueur est tué, son assassin récupère son ordre de mission et la reprend à son compte. Le gagnant est le dernier tueur en vie.
La traque est un jeu de poursuite sur le même principe, mais en plus, vous devez donner votre position à votre tueur à intervalles réguliers.
Bien évidemment, il n’est pas question de vrais meurtres : on s’assassinera donc à coup de pistolet à eau, pétard dans un tiroir simulant une bombe, ou tout simplement à la banane. La condition pour réussir un meurtre est la suivante : il ne doit pas y avoir de témoins, tout au moins aucun joueur « vivant » : les morts ne parlent pas.
De plus, on n’a pas le droit de tuer à tout va : un assassin qui tue une autre personne que sa cible perd d’office.
Ce genre de jeu crée vite une sensation de psychose dans les locaux, et peut s’élargir si on autorise les meurtres en dehors des heures de travail. Toutefois, il faut bien garder à l’esprit qu’on ne peut tuer devant témoins : vous pouvez donc aller en réunion sans risques !
L’intérêt de la formule killer est la simplicité de ses règles et de sa mise en place. On tient en général un tableau affiché des décès afin de tenir tous les joueurs au courrant. On peut corser le jeu en ne donnant qu’une description simplifiée de la cible au lieu de son nom : il faudra donc l’identifier avant de la tuer…
Il faut donc bien faire la différence entre un KILLER qui peut durer plusieurs semaines et une MURDER PARTY beaucoup plus limitée dans le temps (une soirée, un week-end).
Voilà de quoi faire un peu de sport au travail...
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