vocabulaire seau
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 14/04/2010 à 20h03
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Question d'origine :
Bonjour,
Un seau étant composé de deux parties, l'anse, pour le transporter, et ... le contenant. Comment s'appelle ce contenant? J'ai trouvé vase, mais, à tord peut-être, cela a à mes oreilles une connotation de fragilité.
Merci et bonne journée.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 15/04/2010 à 13h04
Bonjour,
Nous vous invitons à consulter le Le Grand Robert de la langue française disponible à la Bibliothèque municipale de Lyon. Accessible en une version électronique en ligne, vous trouverez la définition suivante pour :
seau [so] n. m.
ÉTYM . xiiie; scel, xiie; seel, xiiie; du lat. pop. sitellus, lat. sitella, var. de situla. → Seille.
1 Récipient de forme cylindrique, en général muni d'une anse, servant à transporter des liquides ou des matières en poudre ou en morceaux. | Seau en métal, en bois, en toile, en plastique (→ Laiterie, cit. 1). | Seau de métal, de toile. | Puiser de l'eau avec un seau. | Les seaux d'un porteur (cit. 5) d'eau. è Palanche. | Seau plein d'eau, de saumure, d'immondices… (→ Engrais, cit. 3; fécule, cit. 1). — Seau de toilette. | Seau hygiénique (→ Gris, cit. 6; ménager, cit. 5). | Seau à traire les vaches (→ Gargantuesque, cit. 2). | Seau à charbon.
1 Auprès de la fontaine, il y avait toujours un vieux seau, cabossé, percé, affalé sur la boue et achevant de s'y rouiller (…)
M. Genevoix, Forêt voisine, viii.
Seau à glace, à rafraîchir, à champagne (→ Coupe, cit. 1).
2 (…) le maître d'hôtel s'incline sur les seaux à champagne.
Aragon, les Beaux Quartiers, II, i.
Seau à vif : petit vivier portatif où les pêcheurs conservent les poissons servant d'appât.
Spécialt. Petit seau utilisé par les enfants pour jouer avec le sable, la terre… | Prends ta pelle et ton seau (→ Pelle, cit. 3).
=> tableau Noms de récipients.
2 (Sel, v. 1250). Par métonymie. Contenu d'un seau, seau avec son contenu. | Seau d'eau (→ Barboter, cit. 2; bras, cit. 47; plonger, cit. 4; puits, cit. 1). | Un seau, un plein seau de charbon. | Cendres qu'on retire à pleins seaux du calorifère (→ Grille, cit. 18).
u a (1690). Loc. Il pleut à pleins seaux, à seaux, abondamment.
3 Mais, comme il arrive toujours quand les pauvres Anglais attaquent, la pluie est tombée à seaux dès le premier jour des opérations.
A. Maurois, les Discours du Dr O'Grady, xx.
4 (…) une dépression où la pluie tombait à pleins seaux.
Saint-Exupéry, Courrier Sud, iii, i.
Quoi de plus simple que d'employer le terme récipient pour équivalent au "vase" du seau?
D'un point de vue étymologique, le Dictionnaire historique de la langue française sous la direction d'Alain Rey nous apporte les précisions suivantes :
"SEAU n m (xiiie s), qui a remplacé seel (xiie s.), est un mot d'abord propre à la France du Nord. Issu du latin populaire sitellus variante masculine du latin classique sitella «urne (de scrutin)», diminutif de situla (ou situlus) «seau» et «urne (de vote)», sans origine connue. • Le mot désigne (xii s.) un récipient qui sert à transporter des liquides ou diverses matières.
Par métonymie (1240, sel; xvi s., seau), il s'applique au contenu d'un seau d'où la locution figurée il pleut à (pleins) seaux «abondamment» (1690) Seaux de ville «seaux dont on se sert pour porter de l'eau dans les incendies» (1680) a laissé la place (1835) à seaux à incendie lui même sorti d'usage. Seau de toilette, seau hygiénique, caractéristiques du XIXe s., tendent à disparaître. SEILLE n f (v.1180) issu par évolution phonétique du latin situla, s'emploie encore régionalement pour désigner un seau de bois à oreilles évidées pour y passer un cordage. Il désigne par extension (xix s.) un récipient en bois ou en toile, emploi technique. De ce nom dérivent SEILLON n. m., terme régional, d'abord au sens de «petit seau» repris à la fin du xixe s. en emploi technique (viticulture), SEILLOT n. m (1842) «petite seille» et SEILLÉE n.f., mot dialectal (Sologne), passé en français écrit au milieu du xixe s. comme terme de pisciculture, en moyen français (1367) «contenu d'un seau»."
Parmi les dictionnaires français en ligne du site lexilogos, vous verrez notammenttrois synonymes de "seau " sont proposés par le Centre de Recherche Inter-langues sur la Signification en COntexte (CRISCO) : bassin, bassine, récipient .
De nombreux contextes suscitent l'emploi du terme"seau" ainsi que le montre le Centre National de Ressources Contextuelles et Nationales (CNTRL).
Bonne lectures!
Nous vous invitons à consulter le Le Grand Robert de la langue française disponible à la Bibliothèque municipale de Lyon. Accessible en une version électronique en ligne, vous trouverez la définition suivante pour :
1 Auprès de la fontaine, il y avait toujours un vieux seau, cabossé, percé, affalé sur la boue et achevant de s'y rouiller (…)
M. Genevoix, Forêt voisine, viii.
Seau à glace, à rafraîchir, à champagne (→ Coupe, cit. 1).
2 (…) le maître d'hôtel s'incline sur les seaux à champagne.
Aragon, les Beaux Quartiers, II, i.
Seau à vif : petit vivier portatif où les pêcheurs conservent les poissons servant d'appât.
Spécialt. Petit seau utilisé par les enfants pour jouer avec le sable, la terre… | Prends ta pelle et ton seau (→ Pelle, cit. 3).
=> tableau Noms de récipients.
u a (1690). Loc. Il pleut à pleins seaux, à seaux, abondamment.
3 Mais, comme il arrive toujours quand les pauvres Anglais attaquent, la pluie est tombée à seaux dès le premier jour des opérations.
A. Maurois, les Discours du Dr O'Grady, xx.
4 (…) une dépression où la pluie tombait à pleins seaux.
Saint-Exupéry, Courrier Sud, iii, i.
Quoi de plus simple que d'employer le terme récipient pour équivalent au "vase" du seau?
D'un point de vue étymologique, le Dictionnaire historique de la langue française sous la direction d'Alain Rey nous apporte les précisions suivantes :
"SEAU n m (xiiie s), qui a remplacé seel (xiie s.), est un mot d'abord propre à la France du Nord. Issu du latin populaire sitellus variante masculine du latin classique sitella «urne (de scrutin)», diminutif de situla (ou situlus) «seau» et «urne (de vote)», sans origine connue. • Le mot désigne (xii s.) un récipient qui sert à transporter des liquides ou diverses matières.
Par métonymie (1240, sel; xvi s., seau), il s'applique au contenu d'un seau d'où la locution figurée il pleut à (pleins) seaux «abondamment» (1690) Seaux de ville «seaux dont on se sert pour porter de l'eau dans les incendies» (1680) a laissé la place (1835) à seaux à incendie lui même sorti d'usage. Seau de toilette, seau hygiénique, caractéristiques du XIXe s., tendent à disparaître. SEILLE n f (v.1180) issu par évolution phonétique du latin situla, s'emploie encore régionalement pour désigner un seau de bois à oreilles évidées pour y passer un cordage. Il désigne par extension (xix s.) un récipient en bois ou en toile, emploi technique. De ce nom dérivent SEILLON n. m., terme régional, d'abord au sens de «petit seau» repris à la fin du xixe s. en emploi technique (viticulture), SEILLOT n. m (1842) «petite seille» et SEILLÉE n.f., mot dialectal (Sologne), passé en français écrit au milieu du xixe s. comme terme de pisciculture, en moyen français (1367) «contenu d'un seau»."
Parmi les dictionnaires français en ligne du site lexilogos, vous verrez notamment
De nombreux contextes suscitent l'emploi du terme
Bonne lectures!
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