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Réponse du Guichet

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Le 04/08/2009 à 09h14
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L’hiver 2008-20091 en France métropolitaine : parmi les plus froids de ces vingt dernières années.
Selon les relevés de Météo-France, l’hiver 2008 – 2009 est le troisième hiver le plus froid depuis vingt ans. Par ailleurs, il a été ponctué par plusieurs événements marquants, notamment en janvier : une vague de froid qui a touché l’ensemble du pays, un épisode neigeux exceptionnel dans le Sud-Est et une tempête dans le Sud-Ouest d’une intensité rarement atteinte.
Sur l’ensemble de l’hiver, la température moyenne se situe 1,2 °C en dessous de la normale. L’hiver 2008-2009 se positionne ainsi au troisième rang des hivers les plus froids de ces vingt dernières années, derrière les hivers 2005-2006 et 1990-1991(-1,6 °C).
Comparé à l’hiver 2007-2008, cet hiver a été nettement plus froid avec une température moyenne de 2,3 °C plus basse.


Source : ce blog d'un journaliste de Libération

A lire absolument la passionnante histoire humaine et comparée du climat ou à voir histoire du climat du Moyen-Age jusqu'à nos jours.

Définition « indice de rigueur »


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L'indice de rigueur climatique est le rapport entre un indicateur de climat observé et un indicateur de climat de référence (période trentenaire). Cet indicateur est constitué par des degrés jours unifiés (écart journalier entre la température observée et 17°C). Par convention le degré jour unifié est égal à zéro si la température observée est supérieure ou égale à la température de référence.


Source : insee.fr

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En année mobile à fin avril, la consommation totale d’énergie primaire accentue sa baisse des derniers mois (- 2,2 %, à 260 Mtep en données corrigées du climat). Les douze derniers mois, avec un indice de rigueur de 1,006, ont été plus froids que les douze mois précédents (indice 0,96). Néanmoins, avril se distingue par une température moyenne bien plus douce que la moyenne trentenaire, 12,3° contre 9,9°.


Source : développement durable.gouv

Ce livret de l’Agence développement et maistrise de l'energie (Ademe) devrait vous intéresser ainsi que ce cahier de l'agence de l’environnement et de l’énergie en région Poitou-Charentes

Méthode de correction climatique utilisée par l'observatoire national de l'énergie

Depuis le bilan de l'année 2005, l'Observatoire de l'énergie présente le bilan énergétique annuel avec une nouvelle méthode de correction climatique. Cette méthode a été appliquée de façon rétrospective aux séries diffusées par l'Observatoire.
La correction climatique ne porte que sur la consommation de chauffage et non sur celle d'eau chaude sanitaire, ni de cuisson ou de climatisation. Le principe de calcul consiste à admettre que la consommation de chauffage est fonction du nombre de degrés-jours de l'année ou du mois.
Pour chaque type d'énergie consommée dans le résidentiel-tertiaire et pour le pétrole et le gaz naturel consommés dans l'industrie, on calcule une série corrigée des variations climatiques :
CC = CR / (1 + p * (r – 1))

Où :

CC est la consommation corrigée d'une énergie donnée pour un secteur donné
CR est la consommation réelle correspondante
p est la part de la consommation sensible au climat
r est l'indice de rigueur de l'année r = DJU / DJUm

avec : DJU = somme des degrés-jours de la période de l'année qui va de janvier à mai et d'octobre à décembre (inclus), c'est-à-dire faisant partie d'une « saison de chauffe »
et DJUm est le DJU d'une année moyenne (2 061 pour la période trentenaire 1976-2005)
Le degré jour retenu ici est l'écart moyen journalier entre la température observée et la température seuil de 17°.
Si est la température moyenne d'une journée [c'est-à-dire (Tmin + Tmax) / 2 ], on calcule :
degré-jour = 17 - T° si T° < 17°C
= 0 si T°> ou égal à 17°C.

Les chiffres retenus pour l'ensemble de la métropole sont des moyennes des relevés effectués par Météo France dans 22 stations météorologiques, soit une par région métropolitaine. Les résultats de chaque station sont pondérés par la population de la région au recensement de 1999.
S'agissant des énergies renouvelables, seules les séries de consommation de bois et de consommation par les pompes à chaleur sont corrigées, avec une part sensible au climat de 70%.
Les parts sensibles au climat sont actualisées périodiquement.

Source : développement durable.gouv




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