Question d'origine :
Bonjour. Alors que l'on construisait la ligne D, un immeuble aux alentours de Gorge de Loup s'est fissuré en pleine nuit. Est-ce que quelqu'un se souvient de la date ?
Réponse du Guichet
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- Département : Documentation régionale
Le 28/05/2009 à 12h46
Les étapes de la construction du métro peuvent être suivies et étudiées grâce aux revues de presse réalisées par la Bibliothèque municipale de Lyon. Suite à une première phase d’édification, le tronçon de la ligne D entre Gorge de Loup et Grange Blanche (13 stations) est inauguré le 9 septembre 1991. Les articles retraçant les travaux sont consultables dans le dossier sur le Métro lyonnais . La ligne D a ensuite été prolongée de part et d’autre, y compris entre Gorge de Loup et Gare de Vaise. Vous pouvez consulter en ligne les références des articles sur ce sujet dans la base des dossiers de presse régionaux, qui prend le relais des dossiers papier (de 1993 à nos jours), et visualiser leur contenu intégral à la bibliothèque.
Au cours de la construction du métro ligne D, la presse ne mentionne pas d’immeubles fissurés.
En revanche, un
Un article de Lyon Matin du 22 janvier 1988, intitulé « Explosion sur le chantier du métro », en donne les détails suivants :
« Le bruit, « un énorme coup de tonnerre », selon les riverains, a été perçu jusqu’à la Duchère » (…) Cette explosion n’a pas fait de victime, les dégâts ont été relativement spectaculaires. L’onde de choc, très importante, a en effet soufflé des dizaines de vitres. En premier lieu, dans les baraques du chantier, mais surtout dans le bâtiment de la gare où sont installés des bureaux de la Se.Ma.Ly. Là, certaines fenêtres ont même été dégondées et des pièces quelque peu endommagées. De nombreux vitrages ont également volé en éclats dans plusieurs appartements de l’immeuble « La Vallonière », une imposante barre de quinze étages qui domine le chantier du métro et donne sur l’avenue Sidoine-Appolinaire ». |
Le journaliste donne également la cause de l’explosion. Elle a été provoquée par un ouvrier de chantier qui a accidentellement mis le feu à des déchets de dynamite, ignorant qu’ils se trouvaient placés au milieu de cartons à brûler. La dynamite était quotidiennement utilisée pour creuser le tunnel du futur métro, au rythme de deux déflagrations par jour (le matin et vers 22h30). Les riverains ont ainsi vite compris que la dernière explosion de la journée n’avait rien de normal.
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