histoire contemporaine
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 05/12/2008 à 22h54
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Question d'origine :
:ph34r - bonsoir - pourriez-vs m'expliquer pourquoi la date de commoration des morts et disparus de la guerre d'Algérie est célébrée le 5 Décembre et non pas le 19 Mars puisque la date du cessez le feu " Les Accords d'Evian" on eu lieu, sauf erreur de ma part, le 19 Mars 1962. Je me reporte aux autres commémorations qui se célèbrent le jour de l'Amistice (11/11), fin des hostilités 2è GM (9/05). Merci beaucoup pour tout le travail de recherche. Sincères salutations.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 08/12/2008 à 09h59
Réponse du service Guichet du Savoir
Les Journées Nationales Commémoratives sont instituées sur décision de l'Etat en souvenir d'un événement et en hommage à des victimes ou des acteurs de cet événement.
Créées par une loi ou par un décret, elles sont organisées chaque année sur l'ensemble du territoire. (cf. defense.gouv.fr)
Neuf journées nationales annuelles ont été instituées par des lois :
- La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, le dernier dimanche d'avril
- La commémoration de la victoire du 8 mai 1945, le 8 mai
- La fête nationale de Jeanne d'Arc et du patriotisme, le 2ème dimanche de mai
- La journée nationale d'hommage aux "morts pour la France" en Indochine, le 8 juin
- La journée nationale commémorative de l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi, le 18 juin
- La journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux "Justes" de France, le dimanche le plus proche du 16 juillet
- La journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, le 25 septembre
- La commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918, le 11 novembre
-La journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre .
(cf. defense.gouv.fr)
Le choix de la date du 5 décembre, pour cette commémoration, est contesté. Les explications de ce choix sont exposés sur le site de l'Académie de Rouen :
Les souvenirs relatifs à la guerre d'Algérie ont connu un cycle mémoriel qui se décompose en quatre phases :
La première phase correspond à la liquidation de la crise clôturée par des lois d'amnistie au lendemain de la guerre d'Algérie. Elle est suivie d'une seconde phase d'amnésie, d'occultation, d'oubli, de deuil silencieux, qui culmine dans les années 1960. À partir de 1962, tout ce qui pouvait rappeler les divisions internes du passé a été refoulé.
Après l'amnésie vient le temps de l'anamnèse, c'est-à-dire une prise de conscience, un retour progressif sur le passé jusqu’alors refoulé, une sorte de retour de mémoire, intervenant une quarantaine d'années après les événements concernés.
Enfin, pour la guerre d'Algérie, on est entré depuis une dizaine d'années dans une phase de Reconnaissance Nationale.S'agissant de la Guerre d'Algérie, il n'y a pas eu de consensus sur l'adoption d'une date unique à commémorer, mais une Journée d'hommage national aux anciens membres des forces supplétives qui ont combattu aux côtés de l'armée française durant la guerre d'Algérie a été instaurée en 2001 et 2002 à la demande du Président de la République, Jacques Chirac, et fixée au 25 septembre. Cette journée a été pérennisée en 2003 par le décret du 31 mars 2003, qui institue une journée nationale d'hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives en reconnaissance des sacrifices qu'ils ont consentis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d'Algérie, journée marquée par une cérémonie officielle organisée le 25 septembre à Paris et dans chaque département.
Le 17 septembre 2003, le Conseil des ministres a finalement approuvé l'instauration d'une Journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Afrique du Nord dont la célébration a été fixée le 5 décembre . Le 5 décembre qui ne convoque aucun événement historique précis de la guerre d'Algérie, correspond en fait à la date d'inauguration par Jacques Chirac, en 2002, du Mémorial national de la guerre d'Algérie. Cette date a été proposée par une commission composée de représentants du monde combattant et présidée par l'historien Jean Favier. La plus importante des associations d'anciens combattants d'Algérie, la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie, et l'Association républicaine des anciens combattants, avaient initialement proposé de retenir le 19 mars, date du cessez-le-feu en Algérie et de l'application des Accords d'Evian, mais cette date a été récusée par les autres associations parce qu'elle correspond à la célébration de l'indépendance de l'Algérie, et par certains anciens d'Algérie parce que c'est la date à partir de laquelle ils se sont sentis trahis par la métropole.
Les Journées Nationales Commémoratives sont instituées sur décision de l'Etat en souvenir d'un événement et en hommage à des victimes ou des acteurs de cet événement.
Créées par une loi ou par un décret, elles sont organisées chaque année sur l'ensemble du territoire. (cf. defense.gouv.fr)
Neuf journées nationales annuelles ont été instituées par des lois :
- La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, le dernier dimanche d'avril
- La commémoration de la victoire du 8 mai 1945, le 8 mai
- La fête nationale de Jeanne d'Arc et du patriotisme, le 2ème dimanche de mai
- La journée nationale d'hommage aux "morts pour la France" en Indochine, le 8 juin
- La journée nationale commémorative de l'appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi, le 18 juin
- La journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux "Justes" de France, le dimanche le plus proche du 16 juillet
- La journée nationale d'hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, le 25 septembre
- La commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918, le 11 novembre
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(cf. defense.gouv.fr)
Le choix de la date du 5 décembre, pour cette commémoration, est contesté. Les explications de ce choix sont exposés sur le site de l'Académie de Rouen :
Les souvenirs relatifs à la guerre d'Algérie ont connu un cycle mémoriel qui se décompose en quatre phases :
La première phase correspond à la liquidation de la crise clôturée par des lois d'amnistie au lendemain de la guerre d'Algérie. Elle est suivie d'une seconde phase d'amnésie, d'occultation, d'oubli, de deuil silencieux, qui culmine dans les années 1960. À partir de 1962, tout ce qui pouvait rappeler les divisions internes du passé a été refoulé.
Après l'amnésie vient le temps de l'anamnèse, c'est-à-dire une prise de conscience, un retour progressif sur le passé jusqu’alors refoulé, une sorte de retour de mémoire, intervenant une quarantaine d'années après les événements concernés.
Enfin, pour la guerre d'Algérie, on est entré depuis une dizaine d'années dans une phase de Reconnaissance Nationale.
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