Construction
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 05/12/2008 à 15h30
1290 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Ma question porte sur le calcul des mesures d'un mur de soutènement (mur-poids) :
Soit un mur de largeur (en bas) de 1850 mm (avec une hauteur enfouie dans le sol de 560 mm).
Avec un fruit de 1/5ème, et une hauteur de 4 m jusqu'à la pointe du mur (le sommet mesure indépendament 800 mm de haut et 400 mm de large)
Comment mesure-t-on le fruit ?
Comment calcule-t-on les largeurs du mur (de profil) au niveau de chaque redans, sachant que le pied du mur forme un angle à 90°, et que chaque redans mesure 150 mm de large (3 redans à 150 mm, le dernier du haut mesure 200 mm).
Une seule largeur est donnée sur ce profil, soit 800 mm au niveau de l'avant-dernier redans de 150 mm..
Comment calcule-t-on les 2 autres largeurs manquantes du mur de profil ?
Je reste à votre disposition en cas de manque d'information..
Merci pour votre réponse !
Bien cordialement.
Amélie
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 05/12/2008 à 16h20
Réponse du service Guichet du Savoir
Vous trouverez tous les calculs nécessaires dans cet article des Techniques de l'ingénieur, Béton armé : Règles BAEL - Ouvrages particuliers, disponible à la Bm de Lyon (ceci dit, il existe aujourd'hui des logiciels capables de faire ce type de calcul). En voici un extrait :
Le dimensionnement d’un mur de soutènement et les vérifications à effectuer demandent, s’ils sont faits « au hasard », une succession de calculs longs et itératifs. Il est donc important de prédimensionner le mieux possible l’ouvrage à étudier, pour arriver de la façon la plus rapide aux résultats convenables, sans trop de tâtonnements.
Le Guide pour l’étude et la réalisation des soutènements donne quelques règles simples pour les murs-cantilever « courants » en béton armé. Il est prudent de majorer de 15 % la largeur de semelle donnée par ce document car elle ne permet pas toujours de satisfaire les vérifications relatives à la stabilité externe.
Figure 23 - Prédimensionnement d’un mur de soutènement
c2315x026
Une méthode plus élaborée – et donc plus longue – consiste à utiliser les abaques du SETRA.
Dans le cas où le parement extérieur du mur est prévu sensiblement vertical, il convient de lui donner un léger fruit (c’est-à-dire une inclinaison vers l’amont) au moins égal à 2 %, afin qu’il ne donne pas l’impression désagréable d’être en surplomb, s’il bascule légèrement vers l’avant pour atteindre son équilibre.
§ 5.2 § 5.3.1 5.3 Conditions de stabilité
Elles sont au nombre de trois :
* non-poinçonnement du sol d’assise ;
* non-renversement ;
* non-glissement sur le sol d’assise.
Les vérifications sont conduites à l’état-limite de service. Les actions sont introduites avec leurs valeurs « les plus probables » (cf. § 5.1. ).
Nota : un mur de soutènement forme avec son terrain d’assise un ensemble. Dans certains cas (fondation insuffisamment enterrée, sol argileux, mur fondé sur un terrain peu consistant et retenant une masse importante de remblai, etc), il peut se produire un glissement général de cet ensemble. La rupture du sol se produit alors le long d’une ligne de glissement profonde, indépendante de la structure, et éloignée de celle-ci. Cette ligne est le plus souvent assimilable à un arc de cercle. En dépit de cette forme simple, les calculs de vérification de la stabilité sont laborieux et nécessitent l’utilisation d’un ordinateur. Le principe de ces calculs peut être trouvé en [181] ou [183] .
§ 5.3 § 5.3.2 5.3.1 Bilan des forces
Dans ce qui suit, on n’étudie que le cas d’un mur soutenant un remblai à terre-plein horizontal.
carre Forces horizontales par unité de longueur de mur
On désigne par :
* G le centre de gravité de la section de base de la semelle ;
* O l’arête inférieure du débord aval (ou patin).
Les forces horizontales se composent :
* À de la composante horizontale PH de la poussée des terres ;
* Á de la composante horizontale QH de la poussée due à la charge variable q (par m2 ) sur le remblai.
carre Forces verticales par unité de longueur de mur
Ces forces comprennent :
* Â le poids G des éléments constitutifs du mur ;
* Ã le poids du remblai c2315eq105 à l’aplomb du débord amont (talon) de la semelle ;
* Ä le poids c2315eq106 des terres sur le patin avant ;
* Å la charge variable Q agissant à l’aplomb du débord amont (talon) de la semelle.
Dans ce qui suit, on désigne, pour chaque combinaison d’actions, par :
* FHser la résultante des forces horizontales (poussées) ;
* FVser la résultante des forces verticales (charges de pesanteur) ;
* M OserH (ou M GserH ) le moment résultant en O (ou en G) des forces horizontales ;
* M OserV (ou M GserV ) le moment résultant en O (ou en G) des forces verticales ;
* M Oser (ou M Gser ) la somme algébrique M OserH + M OserV (ou M GserH + M GserV ).
[...]
Nous vous conseillons vivement de consulter la suite de cet article qui contient les méthodes de calcul.
Vous trouverez tous les calculs nécessaires dans cet article des Techniques de l'ingénieur, Béton armé : Règles BAEL - Ouvrages particuliers, disponible à la Bm de Lyon (ceci dit, il existe aujourd'hui des logiciels capables de faire ce type de calcul). En voici un extrait :
Le Guide pour l’étude et la réalisation des soutènements donne quelques règles simples pour les murs-cantilever « courants » en béton armé. Il est prudent de majorer de 15 % la largeur de semelle donnée par ce document car elle ne permet pas toujours de satisfaire les vérifications relatives à la stabilité externe.
Figure 23 - Prédimensionnement d’un mur de soutènement
c2315x026
Une méthode plus élaborée – et donc plus longue – consiste à utiliser les abaques du SETRA.
Dans le cas où le parement extérieur du mur est prévu sensiblement vertical, il convient de lui donner un léger fruit (c’est-à-dire une inclinaison vers l’amont) au moins égal à 2 %, afin qu’il ne donne pas l’impression désagréable d’être en surplomb, s’il bascule légèrement vers l’avant pour atteindre son équilibre.
§ 5.2 § 5.3.1 5.3 Conditions de stabilité
Elles sont au nombre de trois :
* non-poinçonnement du sol d’assise ;
* non-renversement ;
* non-glissement sur le sol d’assise.
Les vérifications sont conduites à l’état-limite de service. Les actions sont introduites avec leurs valeurs « les plus probables » (cf. § 5.1. ).
Nota : un mur de soutènement forme avec son terrain d’assise un ensemble. Dans certains cas (fondation insuffisamment enterrée, sol argileux, mur fondé sur un terrain peu consistant et retenant une masse importante de remblai, etc), il peut se produire un glissement général de cet ensemble. La rupture du sol se produit alors le long d’une ligne de glissement profonde, indépendante de la structure, et éloignée de celle-ci. Cette ligne est le plus souvent assimilable à un arc de cercle. En dépit de cette forme simple, les calculs de vérification de la stabilité sont laborieux et nécessitent l’utilisation d’un ordinateur. Le principe de ces calculs peut être trouvé en [181] ou [183] .
§ 5.3 § 5.3.2 5.3.1 Bilan des forces
Dans ce qui suit, on n’étudie que le cas d’un mur soutenant un remblai à terre-plein horizontal.
carre Forces horizontales par unité de longueur de mur
On désigne par :
* G le centre de gravité de la section de base de la semelle ;
* O l’arête inférieure du débord aval (ou patin).
Les forces horizontales se composent :
* À de la composante horizontale PH de la poussée des terres ;
* Á de la composante horizontale QH de la poussée due à la charge variable q (par m2 ) sur le remblai.
carre Forces verticales par unité de longueur de mur
Ces forces comprennent :
* Â le poids G des éléments constitutifs du mur ;
* Ã le poids du remblai c2315eq105 à l’aplomb du débord amont (talon) de la semelle ;
* Ä le poids c2315eq106 des terres sur le patin avant ;
* Å la charge variable Q agissant à l’aplomb du débord amont (talon) de la semelle.
Dans ce qui suit, on désigne, pour chaque combinaison d’actions, par :
* FHser la résultante des forces horizontales (poussées) ;
* FVser la résultante des forces verticales (charges de pesanteur) ;
* M OserH (ou M GserH ) le moment résultant en O (ou en G) des forces horizontales ;
* M OserV (ou M GserV ) le moment résultant en O (ou en G) des forces verticales ;
* M Oser (ou M Gser ) la somme algébrique M OserH + M OserV (ou M GserH + M GserV ).
[...]
Nous vous conseillons vivement de consulter la suite de cet article qui contient les méthodes de calcul.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter