Les métiers à Paris*
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 31/10/2004 à 06h07
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Question d'origine :
Bonjour
Dans son poème, « Etranges étranger », Jacques Prévert évoque les :
« ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied
au beau milieu des rues ».
Qui étaient donc, dans les années 50, à Paris, ces ébouillanteurs ?
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 03/11/2004 à 14h55
Hormis la définition d'"
*Lar. 20e et QUILLET 1965 enregistrent le terme ébouillanteur, subst. masc. ou ébouillanteuse, subst. fém. ,,Machine, ustensile au moyen desquels on pratique l'ébouillantage``, notamment ,,l'ébouillantage des échalas, des souches de vigne, des pieds d'arbres, etc., pour les débarrasser des parasites`` (Lar. 20e).
Il serait sans doute judicieux, si vous en avez la possibilité, de vous rendre à la Bibliothèque administrative de Paris ou aux Archives de Paris où vous devriez trouver des informations sur les petits métiers de Paris, aujourd'hui disparus. Ces deux établissements ne répondent malheureusement pas aux demandes écrites (ni téléphoniques).
On peut supposer qu'il s'agissait là d'une fonction destinée à empêcher le développement d'épidémies, suite aux décès dans la rue d'animaux vagabonds (chiens, ...), avant leur incinération.
Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
hommes des pays loin
cobayes des colonies
Doux petits musiciens
soleils adolescents de la porte d’Italie
Boumians de la porte de Saint-Ouen
Apatrides d’Aubervilliers
brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
au beau milieu des rues
Tunisiens de Grenelle
embauchés débauchés
manœuvres désoeuvrés
Polacks du Marais du Temple des Rosiers
...
(suite du poème)
DANS NOS COLLECTIONS :
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