Question d'origine :
Bonjour,
amoureuse de lyon, j'aurais aimé savoir si vous aviez des renseignements sur cet hôtel dit "Petit Versailles" qui se situait sur le tènemnt tramassac avant l'éboulement du 13 novembre 1930?
Merci.
Réponse du Guichet
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- Département : Documentation régionale
Le 17/10/2007 à 14h45
L’ouvrage La catastrophe de Fourvière, réalisé en 1980 pour commémorer le 50ème anniversaire de l’éboulement du 13 novembre 1930, donne des renseignements sur l’hôtel du Petit Versailles.
Dans la nuit du 12 au 13 novembre, la colline de Fourvière s’effondre du pied de l’Hôpital des Chazeaux, en terrasse, jusqu’au bas de la colline, dans la rue Tramassac. Des maisons, le couvent des Dames de Sion et
Vers 1h, l’éboulement se produit, localisé sur les arrières de l’hôtel, et des appels au secours se font entendre. A 1h50, une nouvelle masse de terre se détache et ensevelit l’hôtel, les immeubles voisins, habités, et les sauveteurs en action. En tout, 40 victimes sont dénombrées.
L’ouvrage s’intéresse aux aspects du quartier disparu et, pour décrire l’hôtel du Petit Versailles, cite La Vie lyonnaise :
« un des plus pittoresques bijoux du Vieux Lyon. Tous les fervents du passé ont visité le curieux édifice avec ses cours aux arcs irréguliers, son harmonieux escalier Renaissance voûté, à arc rampant, son large corps de logis à double rang de colonnes ». « La salle principale évoquait à merveille le vieux temps, la vie du temps de Rabelais. Si bien qu’une société poétique lyonnaise non seulement y avait élu domicile, mais avait pris le titre de l’enseigne ».
« L’on y humait le « piot » sous des arceaux de chapelle dans la calme pénombre qui convient aux dévots du Beaujolais. Dans les temps incertains cette maison abritait les cavaliers du guet, car à ce moment, c’était à cheval que les gardes donnaient la chasse aux malandrins".
« Dans la suite le Petit Versailles devint une auberge de rouliers puis quand les transports sur route disparurent, modeste hôtel où les producteurs de fruits des environs, habitués à y loger leurs attelages, séjournaient quand ils avaient à passer quelques jours à la ville. Enfin, la maison s’adapta aux besoins nouveaux, logeant et restaurant des ouvriers, des employés en instance de location, abritant dans ses anciennes écuries, les voitures des automobilistes du voisinage ». « C’est ainsi qu’une cinquantaine d’autos sont sous les décombres ».
L’ouvrage présente également des illustrations des anciennes écuries et de la cour du Petit Versailles.
En complément, une illustration de la rue Tramassac, avec la façade de l’hôtel, appartient au lot de 55 cartes postales anciennes regroupées sous le titre «L'éboulement du Chemin neuf et les funérailles des victimes».
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