symbolique des plantes*

Réponse des départements Art, Civilisation, et Littérature

Comme nous ne pouvons ici énumérer chaque espèce d’arbre ou de fleur faisant l’objet d’un traitement symbolique dans la littérature, l’art pour chaque civilisation, voici quelques références où vous trouverez exposés ces différents points de vue :

Art

• L’Arbre dans le paysage
• Traité de l’arbre : essai d’une philosophie occidentale
• La Nature et ses symboles
• Le Sens caché des fleurs : symbolique et botanique dans la peinture du XVIIe siècle
• La Peinture de fleurs


Civilisation

• Dictionnaire des arbres de France : histoires et légendes
• Eloge des arbres
• L’Age d’or de la forêt
• Les Plantes et leurs symboles

Littérature

• L’Arbre en poésie
• Voici des roses : une anthologie des plus beaux textes de la littérature française sur les fleurs
• La Botanique historique et littéraire : anecdotes, superstitions, proverbes, etc… relatifs aux fleurs
• Histoire philosophique, littéraire, éonomique des plantes de l’Europe
• Les Plantes du Manyôshû

Réponse complémentaire du Fonds chinois de la Bibliothèque municipale de Lyon

Henri Doré dans son ouvrage intitulé Recherches sur les superstitions en Chine : les pratiques supertitieuses 1ère partie, Tome II, n° 4, articles XI et XII évoque les arbres et les fruits, les plantes et les fleurs, et parle brièvement de la symbolique de chacun.

Rappelons aussi que Chinois sont très friands de raccourcis illustrant telle ou telle ville chinoise. Ainsi, il est souvent dit qu’il faut « naître à Suzhou, vivre à Hangzhou, manger à Guangzhou et mourir à Liuzhou » !
Liuzhou située dans province méridionale du Guangxi entre la province du Guangdong et le Vietnam était réputée pour … ses cercueils ! Les deux caractères qui composent le nom de cette ville liu + zhou signifient respectivement (voir Le Grand dictionnaire Ricci de la langue chinoise) :

Liu : 1- Saule 2- Saule pleureur 3- Dissipation, licence 4- Catafalque couvrant le cercueil sur un char funéraire.
Zhou a le sens de région, préfecture.

Nous avons consulté quelques sites chinois ayant trait à cette morbide tradition qui est attachée à cette ville. Ils font mention de généralités sur la construction de cercueils – y compris de nos jours où la tradition semble renaître – en ne donnant aucune précision sur l’utilisation du saule dans la fabrication des cercueils. Le saule pousse rapidement, il n’est pas considéré comme un bois précieux. Peut-être était-il le bois utilisé lors de la fabrication des cercueils des défunts désargentés ? Il ne nous a pas été possible de le vérifier. Toutefois, le nom de cette ville associe quand même d’une certaine façon le bois de saule à la mort.

En outre, Henri Doré, dans l’ouvrage cité plus haut, écrit à propos du saule :
[…] On doit savoir que bon nombre de magiciennes se servent de petites statuettes en bois de saule, comme médium pour évoquer les âmes des morts.