Question d'origine :
Bonjour.
Y a-t-il un lien de parenté entre Lindsay Owen-Jones, patron de L'Oréal, et Owen Jones, auteur de la célèbre "Grammaire de l'ornement", à la fin du XIX° siècle ?
Merci.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 28/09/2004 à 13h27
Les différentes biographies de Lindsay (de son prénom) Owen-Jones (de son nom) que nous avons consultées ne mentionnent pas l’existence d’un quelconque lien de parenté avec l’architecte et décorateur Owen (de son prénom) Jones (de son nom).
Quelques éléments de biographie de Lindsay Owen-Jones, patron de L’Oréal :
Né à Wallasey (Grande-Bretagne) le 17 mars 1946, Lindsay Owen-Jones est aujourd’hui âgé de cinquante-huit ans. Licencié ès lettres, Bachelor of Arts, INSEAD, il entre en 1969 chez L'Oréal comme attaché de direction. Voici son parcours professionnel :
1971-1974 : directeur de la division produits publics en Belgique.
1974-1976 : directeur général de la SCAD (Dop, Longueurs et Pointes).
1976-1978 : directeur marketing de la division France produits publics.
1978-1981 : directeur général de la Saipo, la filiale de L'Oréal en Italie.
1981-1984 : président de L'Oréal USA.
1984-1988 : vice-président-directeur général de L'Oréal.
Depuis 1988 : président-directeur général.
Administrateur de BNP Paribas et de Sanofi-Synthélabo.
Membre du conseil de surveillance d'Air Liquide.
Dans l'article intitulé "Owen-Jones : Les secrets d'un grand fauve" Bruna Basini nous dit :
« Derrière le grand patron de nationalité britannique trônait l'enfant de Wallasey, ce port aux confins du pays de Galles et du nord de l'Angleterre. Le citoyen Owen-Jones, exporté par L'Oréal en Belgique, en Italie et aux Etats-Unis, n'a jamais renié ses origines. Là sont ses racines : famille, écoles, souvenirs. Des moments où il tricotait avec ses soeurs dans le living-room au jour où il a acheté sa moto avec ses premières économies. Bien avant les débats enflammés sur le campus d'Oxford, lorsqu'il rêvait d'une carrière au Foreign Office qui plairait à son père, ancien officier de la Navy, et à sa mère, Esmée, qui le voyait ambassadeur. OJ est resté ce bon fils qui, dès la clôture des derniers résultats trimestriels, s'envole, épuisé, pour passer Noël en famille, entre la dinde et le Christmas pudding. Il est devenu ce père attentif qui s'offre le luxe de passer une dizaine de jours en tête à tête avec sa fille dans la campagne irlandaise. »
Owen Jones, lui, est né le 15 février 1809 et décédé le 19 avril 1874 à Londres. Architecte, décorateur et professeur, il supervisa les travaux de l’Exposition Universelle de 1851 et sa décoration pour le Crystal Palace fut unanimement saluée. Son ouvrage, La Grammaire de l’ornement, publié pour la première fois en 1856, est encore aujourd’hui un ouvrage de référence indispensable qui offre une vision unique des styles décoratifs du monde entier et de toutes les époques.
Sources :
- Lindsay Owen-Jones : « La croissance interne reste la priorité de L'Oréal », propos recueillis par Valérie Leboucq et Thomas Le Masson.
Les Echos, 9 juillet 2004, Pg. 20
- Lindsay Owen-Jones : « Le premier de la classe » de Béatrice Peyrani
Le Point, 20 septembre 2002
- Owen-Jones : Les secrets d'un grand fauve de Bruna Basini
Business - portrait Page 128 N. 670
- La grammaire de l'ornement
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter