Question d'origine :
Je souhaiterais connaître le nom de ces tiges de fer que l'on enfonce dans les murs et la raison de leur présence (maintenir la rigidité ? Ou ? et comment ?). On les voit à l'extérieur sous des formes arrondies plaquées contre le mur.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 14/02/2007 à 16h13
J'aimerais savoir comment s'appelle cet espace (s'il a un nom technique précis) laissé entre la route construire sur la terre ferme et celle qui la poursuit au niveau d'un pont, espace laissé comment un tampon vierge pour supporter les dilatations dues à la chaleur, je crois. Quel nom a ce vide exactement ? Merci par avance pour votre réponse. FG07
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 16/02/2007 à 14h06
Le chaînage d'une maison représente la ceinture métallique ou en béton armé incorporée à l'ensemble des murs, pour les rendre solidaires et en éviter l'écartement.
Les armatures permettent au béton de résister aux efforts qu'il subit, et de ne pas fissurer.
Il y a deux sortes d' armatures principales :
Les aciers :
De différents diamètres, les aciers répondent à plusieurs critères: solidité, aptitude aux liaisons entre le fer et le béton, résistance au cisaillement, au pliage et au soudage.
Les armatures préfabriquées :
Déjà assemblées, les armatures évitent l' erreur de montage et permettent un gain de temps.
-
Le chaînage horizontal ceinture la construction à chaque niveau de plancher, ainsi qu'au couronnement des murs.
Le chaînage vertical est réalisé dans tous les angles rentrants ou saillants.
-
Elles permettent la réalisation des fondations.
-
Lors d'une ouverture, ils permettent de fermer celle ci et de supporter le poids des planchers.
-
Ils servent de support à des poutrelles lorsque une trémie est dans le plancher béton.
-
Les poteaux en vertical remplacent les murs porteurs en reprenant les charges.
(Extrait de le béton armé.)
sont les dispositifs permettant d’assurer la continuité de la circulation au droit d’une coupure du tablier. De tels joints existent au moins aux extrémités des tabliers, quel que soit leur type. Lorsque les tabliers sont très longs, des joints intermédiaires sont prévus pour limiter l’amplitude des variations de longueur dues à la température ou aux effets différés dans le cas des structures en béton (retrait, fluage) et l’intensité des efforts transmis en tête des appuis. La longueur maximale de tablier continu sans joint de dilatation est couramment de l’ordre de 500 à 600 m, mais, en recourant à des joints spéciaux, cette longueur peut être portée à 800 ou 900 m.
Les joints sont des points faibles, à travers lesquels l’eau peut pénétrer dans la structure : on limite leur nombre autant que possible en préférant des structures continues ou rendues partiellement continues. En particulier, dans le cas des ponts à poutres précontraintes par post-tension, les travées sont maintenant attelées par groupes de trois ou quatre (continuité de la dalle de couverture), de sorte que les joints de chaussée ne sont disposés que tous les 150 à 200 m.
L’agressivité dynamique du trafic routier endommage progressivement les joints par fatigue ; ils doivent donc être remplacés à intervalles réguliers. Des types de joints très variés ont été expérimentés et mis au point par divers fabricants. Ils sont actuellement l’objet d’avis techniques, délivrés par le SETRA, c’est-à-dire d’une documentation délivrant une opinion autorisée sur le comportement prévisible des produits, procédés et matériels concernés pour permettre aux clients d’effectuer leurs choix en toute connaissance de cause.
Suivant l’intensité de la circulation, il convient de choisir un joint léger (pour un trafic inférieur à 1 000 véhicules lourds par jour), un joint semi-lourd (pour un trafic compris entre 1 000 et 3 000 véhicules lourds par jour) ou un joint lourd (plus de 3 000 véhicules lourds par jour).
Les variations d’ouverture du joint sont dues essentiellement aux variations de longueur du tablier provoquées par la température, aux rotations sur appui du fait de la flexion du tablier, aux tassements éventuels, au retrait et au fluage des poutres en béton précontraint.
Le souffle à prévoir pour le joint, c’est-à-dire la différence d’ouverture entre la position la plus fermée et la position la plus ouverte, est de l’ordre de 5 · 10–4 à 6 · 10–4 de la longueur dilatable, ce qui correspond à une variation de température d’environ 50 o C.
(Extrait des Techniques de l'ingénieur, l'article intitulé Conception des ponts.)
On appelle «
Le modèle de joint devra satisfaire aux trois degrés de liberté correspondant aux trois directions du déplacement relatif des deux éléments par rapport à l’axe de la voie.
Les déformations dues aux variations de température et au retrait du béton doivent être cumulées pour un ouvrage métallique ou en béton armé.
Pour un ouvrage précontraint, il convient en outre de cumuler l’effort de fluage.
Les charges d’exploitation génèrent :
- des mouvements verticaux et horizontaux par rotations d’about ;
- des mouvements horizontaux sous l’effet du freinage ou du vent.
Les autres mouvements sont :
- des mouvements transversaux dans le cas d’ouvrages courbes, (déformation du tablier sous l’effet des variations de température et du trafic et force centrifuge) ;
des tassements de appareils d’appui en élastomères ;
- des tassements des sols.
Le trafic engendre des contraintes au niveau du joint et des mouvements.
En combinant ces divers mouvements on détermine le souffle total.
(Extrait des Techniques de l'ingénieur, l'article intitulé Calfeutrement des joints dans les TP Applications.)
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter