Question d'origine :
Bonjour, cette semaine en cours de philo, notre professeur de français nous a distribué un texte ou l'histoire suivante est racomptée :
"Un prof de philo se présente dvt la class avec une série d'objets inhabituels qu'il pose sur son pupitre, face à ses étudiants.
Le silence intrigué de l'assistance étant acquis, le prof prend un grand bocal de cornichons (vide et propre) et commence par le replir jusqu'au bord supérieur de pierres d'un diamètre situé entre 6 et 7 cm.
Cela une fois terminé, il demande à la classe si le bocal est rempli. Les élèves répondent que oui.
Le prof prend alors un sachet rempli de gravillons et le verse ds le bocal.
Il agite le tt, pour égaliser, et voila que le gravier remplit ts les espaces encore vides.
Aprés avr complété cette manupulation, le prof demande une fois encore à la classe si le bocal est maintenant bien rempli...la classe répond, hilare et intriguée, que OUI.
Le prof se saisit alors d'un petit sac de sable et en verse le contenu ds le bocal. Evidemment, le sable se fraie un passage ds les interstices qui sont encore disponibles, au grand contentement de la classe.
[...]"
Le texte nous explique ensuite que cela prouve que ds la vie, il y a tjrs une place pour les "petites choses", qu'en dehors de la famille, du partenaire etc... il y a encore de la place pour les loisir etc...
Ce texte, que notre professeur a trouvé par hasard un jour ds un camping, nous dit-elle, elle ne connait pas son auteur.
Pourriez vous donc me rensigner sur son auter ?
Merci
Bat
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 16/09/2004 à 14h04
Cette histoire « philosophique » du bocal de cornichons rempli de cailloux semble courir sur le net depuis plus de deux ans et faire le régal des lycéens et des étudiants à l’approche des examens ou, comme cela semble être le cas pour vous, en début d’initiation à la philosophie.
Nous la rencontrons dans de nombreux sites de blagues et de vulgarisation philosophique, parfois avec le titre de « Histoire du bocal existentiel », mais, et c’est la règle pour les histoires drôles ou les rumeurs, sans qu’aucun auteur ne soit cité (sauf une seule fois « car comme l’a dit Confucius » , un peu dans le sens de « comme dit l’autre » dans un site sur la philosophie du Nouvel Age !).
La partie manquante de votre version nous aurait peut-être mis sur la voie (comme dirait Lao Tseu) , car après les pierres, gravillons et sable, il s’agit encore de mouiller le tout ! et là les préférences locales se manifestent : bière ou pastaga ?
Peut-être pouvez-vous contacter par mèl la personne qui semble avoir fourni cette histoire au site de Philosophie et spiritualité.
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