Question d'origine :
Bonjour !!!
J'aurais voulu savoir comment se forme le brouillard, ainsi que sa composition. Y a-t-il une relation entre pollution et brouillard???
Merci d'avance pour votre réponse.
Muxpie
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 30/08/2004 à 13h15
« Le brouillard est formé par la condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air lorsque celui-ci se refroidit. En effet, le brouillard est formé de fines gouttelettes d’eau produites lors de la condensation.
Un phénomène analogue à celui-ci est observé lorsqu’on sort un paquet du congélateur. Si l’air de la pièce est assez humide, on remarque une sorte de « fumée » se dégager du paquet. En fait, cette « fumée » est de l’eau liquide comme pour le brouillard. En effet, l’air entourant le paquet se refroidit et la vapeur d’eau contenue dans l’air se condense en brouillard. »
Source : le site la main à la pâte
La pluie et le beau temps aide à comprendre le climat et la météo :
« Le brouillard est un état intermédiaire entre le nuage et la pluie : ses gouttes sont minuscules, mais, comme le nuage s’est formé au ras du relief, il stagne.
La naissance du brouillard peut survenir de diverses façons.
- sur la côte : le
- au large : un
- le
Certains des phénomènes à l’origine du brouillard en mer se manifestent également en montagne, mais le contexte est bien sûr différent.
- le
- le
- le
Les sites suivants vous expliqueront en détail la formation de tous les brouillards :
- météolaflèche,
- ffme.fr,
meteofrance,
Dans Météo questions de temps, René Chaboud explique comment l’homme modifie involontairement son microclimat :
« Nos brouillards ont bien changé. L’urbanisation les a repoussés hors de nos villes. C’est en banlieue et dans la campagne environnante que vous les rencontrerez le plus souvent.
Il faut souligner qu’au fil des années nos brouillards ont tendance à se faire de plus en plus discrets. Les brouillards lyonnais, autrefois célèbres et fort denses, deviennent rares. Vers les années 1922, Lyon était gratifié, en moyenne de 85 jours de brouillard par an. Entre les années 1940 et 1950, ce nombre tombait à 58. Au cours de la décennie suivante, 1950-1960, leur nombre diminuait encore : 53 jours ! De 1970 à 1980, ce nombre n’est plus que de 39. Il est aujourd’hui en dessous de 35. En l’espace d’une génération, les Lyonnais ont donc vu le nombre de jours de brouillard sur la ville diminuait de moitié.
Cette diminution du nombre de jours de brouillard augmente la durée de l’insolation . Les villes bénéficient d’une durée d’ensoleillement supérieure à celle des banlieues ou de la campagne environnante. En revanche, la pollution urbaine modifie les propriétés physiques et chimiques de l’air et freine l’intensité du rayonnement solaire. Les citadins peuvent donc profiter d’un soleil un peu plus fréquent mais de moindre qualité. »
Nous pouvons également citer le célèbre "smog" londonien. Il s’agit de l’assemblage des mots anglais « smoke » (fumée) et « fog » (brouillard ). Le smog est un brouillard particulièrement épais et toxique résultant de la vapeur d’eau en minuscules gouttelettes se formant à la surface des particules microscopiques constituant la fumée.
in ademe.
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