Question d'origine :
Bonjour, je cherche des scènes de théâtre (français et étranger, classique ou contemporain) qui ont pour sujet le boire et le manger et/ou pour cadre un repas ou un moment ou l'on mange.
J'ai quelques idées bien sûr, mais, vous en avez sûrement d'autres...
Merci d'avance
Folle du logis
Réponse du Guichet
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- Département : Arts Vivants
Le 08/09/2006 à 12h20
Voici une bibliographie sélective de pièces de théâtre, principalement issues du registre contemporain, ayant pour sujet principal la gourmandise, la cuisine et l’instant du repas :
A noter tout d’abord l’existence de l’anthologie Confessions gastronomiques.
Des pièces sur le thème de la gourmandise :
- Notes de cuisine de Rodrigo Garcia
- La cuisine d'Elvis de Lee Hall
- La priapée des écrevisses ou l'affaire Steinheil de Christian Siméon
- Rien pour Pehuajo de Julio Cortazar
Des pièces sur le thème du repas et, par extension, des restaurants :
- Un air de famille, une pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri ou Cuisine et dépendances, des mêmes auteurs
- Le crayon de Gilles Costaz
- Une fille dans ma soupe de Terence Frisby
- Pauvre Bitos ou Le dîner de têtes de Jean Anouilh
- Le repas de Valère Novarina
- Le souper de Jean-Claude Brisville
- Célébration de Harold Pinter
- Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires et autres de Elizabeth Mazev
- Méchoui : Théâtre bouffe de Paul Allio
- La cuisine : pièce en deux parties, avec un intermède de Arnold Wesker
- Des frites, des frites, des frites... du même auteur
- Pâte feuilletée de Alain Stern
- Pièce montée de Joël Beaumont
Enfin, quand on parle de gourmandise, comment ne pas évoquer le cannibalisme…
- La cuisse du steward : une farce en trois actes de Jean-Michel Ribes
- La gelée d'arbre : vaudeville noir en cinq chapitre et deux parties de Hervé Blutsch
- L' Ordinaire : pièce en 7 morceaux de Michel Vinaver
- Démêler la nuit de Grégory Pluym
Avec, pour finir, cette petite citation de Jean-Michel Ribes : "Dans l'épais catalogue de mes frayeurs, les accidents d'avions et les gens qui veulent sauver l'humanité sont en bonne place. L'anthropophagie, par contre, ne s'y trouve pas. Je regrette que cette coutume, à la fois nourrissante et franche quant à la nature des rapports humains, ait de moins en moins cours aujourd'hui."
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