Question d'origine :
Bonjour,
j'ai remarqué à de nombreuses reprises dans des séries ou films états-uniens la présence sur les campus universitaires de "confréries", sortes de clubs sélects aux noms généralement composés de 2 ou 3 lettres grecques (type les "iotta-zetta-kappa" ou les "phi-oméga"...).
Je suppose de fait qu'il en existe bel et bien dans la réalité, mais alors quelle est leur raison d'être? Est-ce équivalent à nos BDE ou autres corpos étudiantes ou est-ce réservé à une "élite"? Si oui, dans quel but? Et pourquoi toujours des lettres grecques, quelle(s) signification(s) ont-elles?
En espérant que vous pourrez éclairer ma lanterne,
merci d'avance
V.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 15/03/2006 à 08h53
Les fraternités (
Lorsque cette société est composée exclusivement de femmes, on parle alors de
Voici la définition proposée par la commission franco-américaine d'échanges universitaires et culturels :
Leur principale raison d'être est de fournir à leurs membres un cercle d'amis et de connaissances, de constituer un réseau d'entre-aide. Les étudiants désireux de faire partie d'une "fraternity" doivent être parrainés par des membres. Ils doivent se soumettre à de nombreuses épreuves puis respecter un règlement très strict. L'appartenance a ce type d'association peut parfois être très couteuse.
Ces sociétés, qui se veulent parfois secrètes, portent un faux nom, composé de deux ou trois lettres grecques, leur vrai nom devant rester secret et connu de leurs membres seuls.
D'après Wikipedia, ce serait la fraternité
Cette fraternité serait la première à avoir été créée le 7 décembre 1776 dans une université de Virginie.
La plupart de ces fraternités sont nationales, d'autres peuvent même être internationales.
Certaines fraternités peuvent être élitistes, d'autres sont ouvertes à tous :
Les fraternités –ainsi que leur équivalent féminin, les sororités– s’orientent davantage vers l’entraide, la rigueur académique, le bénévolat et le succès professionnel. C'est ce que soutient Julie Brzezinski, présidente de la sororité Kappa Alpha Theta: «Notre sororité n’organise pas de soirées de boisson. Ce que nous faisons le plus, c'est organiser des soirées d’étude, des levées de fond. Nous faisons aussi du bénévolat à l’hôpital. […] Ce n’est pas du tout ce que les gens pensent. J’espère que ça change et je crois que les stéréotypes sont en train de disparaître. Cette année, le recrutement a d’ailleurs été beaucoup plus important que l’an dernier.» Alec Humes insiste lui aussi sur le caractère académique de son organisation: «Pour notre fraternité, il y a notamment des heures obligatoires d’étude».
L’image de la fraternité comme étant une organisation élitiste est aussi quelque chose que tous les représentants joints par Le Délit cherchent à défaire. «Nous sommes ouverts à chaque étudiant de McGill. […] Nous ne rejetons pas de personnes. Nous voulons qu’elles choisissent la fraternité ou la sororité avec laquelle elles sont le plus à l’aise», insiste Julie Brzezinski. Du côté de Humes, bien qu’il admette que ce genre de milieu «n’est pas nécessairement pour tout le monde», il affirme que ce n'est certainement pas une question d’élitisme. «Je crois simplement que certaines personnes ne souhaitent pas nécessairement faire partie de ce genre de groupe, et c'est un choix qui, ultimement, leur revient.»
source : www.delitfrancais.com
Pour en savoir plus :
- Wikipedia
- "Les fraternités de McGill en évolution" et "Un portrait des fraternités en Amérique du Nord"
- www.sa.psu.edu : site de l'université Penn State
- Blog d'un étudiant français aux USA - 1ère partie et 2e partie
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