Anneau gastrique
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 28/01/2006 à 11h00
205 vues
Question d'origine :
je me suis fait poser le 24 octobre un anneau gastrique on a decele il ya 8 jour une maladie de basdow on me di que si jai perdu du poid ces cette maladie mais pa mon anneau je ne ces plus quoi pense y aurai des personne dans le meme cac que moi merci a tous pour vos reponse mamour
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 29/01/2006 à 16h01
je voudrais avoir des information sur l anneau gastrique je me suis fait poser un anneau le 24 octobre 2005 je peser 98 kilo ca fait 1 mois que je reste a 86 kilo je comence a me dire que ces un echec car je mange avec aucune gene tou passe merci pour toute vo reponses mamour du13
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/01/2006 à 16h22
Comme nous l'indiquons sur notre page d'accueil ("quelles questions ?"), nous ne délivrons pas de consultations médicales. Il ne s'agit pas non plus d'un forum ou d'autres usagers pourraient vous donner leur avis et/ou leur expérience sur la question.
Seul votre médecin est habilité à répondre à vos interrogations. Nous ne pouvons vous fournir que des généralités sur les indications de pose d'anneau gastrique, ses conséquences et ses éventuelles complications.
Nous nous sommes référés au site anneau-gastrique.com dont le responsable est un chirurgien. Ce site propose de vous procurer les coordonnées d'anciennes opérées qui acceptent de vous aider dans votre décision ou si vous rencontrez des difficultés après la pose de l'anneau.
Extraits :
L'anneau gastrique agit suivant le principe du sablier.
Dès les premières bouchées, la poche au-dessus de l'anneau est pleine, car elle ne peut contenir qu'environ 15 à 20 cc. Un sentiment de satiété est alors ressenti.
Les aliments solides doivent être très consciencieusement mastiqués.
Une fois les premières bouchées dégluties, il faut attendre patiemment qu’elles aient franchi l’anneau sous peine d’accumulation dans l’œsophage et de régurgitations.
Pour cela, il est fondamental d’aménager son emploi du temps quotidien pour pouvoir faire des repas étalés sur 30 ou 45 mn, bien qu’en petite quantité et surtout le plus possible en dehors du stress, sous peine de spasmes qui rendent alors l’alimentation impossible.
On peut éventuellement remplacer le repas pris au travail par 2 ou 3 petites collations.
Certains aliments, même bien mastiqués pourront être à l’origine « d’accrochages douloureux », certaines viandes notamment et devront être écartées ou mixées.
Il faut être particulièrement vigilant en début de repas, ne pas oublier la consigne de bien mastiquer et démarrer doucement.
L’anneau est gonflable, procurant une gêne plus ou moins importante. Un serrage excessif n’est pas souhaitable. La survenue de vomissements n’est pas normale et doit faire consulter
Le volume des prises alimentaires au cours de chaque repas est très réduit, diminuant d’autant les apports caloriques.
L’organisme est donc obligé de puiser dans ses réserves de graisses pour les transformer en calories.
Si les recommandations diététiques sont respectées, il n’y aura cependant aucune carence protidique, ni en vitamines.
La masse grasse de l’organisme va diminuer et la masse musculaire augmenter, d’autant que l’activité physique peut se développer avec la perte de poids, la reprise de la marche, en particulier, est vivement conseillée.
L'anneau gastrique s'adapte à chaque obésité
C'est une intervention ajustable, car l'anneau va être gonflé un mois après sa mise en place (temps nécessaire à sa fixation en bonne place par la cicatrisation)
Le chirurgien ponctionne le boîtier sous cutané avec des précautions d'asepsie rigoureuses et injecte un liquide qui permettra d’ ajuster le gonflage en plusieurs fois.
Pourquoi cette technique chirurgicale est elle préférée ?
Il s'agit d'un mécanisme simplement restrictif, ne présentant pas de conséquences malabsorptives, comme d'autres interventions, qui sont elles "mutilantes".
C'est aussi une méthode réversible : il est possible de dégonfler l'anneau, par exemple lors d'une grossesse ou en cas d'incarcération d'un aliment non mastiqué.
La coelioscopie a fait le succès de cette intervention par les avantages décisifs qu'elle apporte chez l'obèse, pour qui la chirurgie conventionnelle nécessitait de grandes incisions et qui est plus exposé aux complications pariétales, respiratoires et de décubitus.
Tout acte chirurgical peut avoir des complications à plus long terme
Beaucoup plus fréquente avec les premiers modèles d'anneaux, la dilation de la poche reste la complication la plus préoccupante :
L'incarcération d'aliments avalés trop rapidement ou mal mastiqués, se traduit par des douleurs et des vomissements.
Si ceux-ci persistent plus d'une journée, il est impératif de contacter le chirurgien en urgence pour dégonfler transitoirement l'anneau et laisser passer l'aliment incarcéré, sous peine de voir s'installer une dilatation acontractile de l'estomac au-dessus de l'anneau pouvant obliger à le retirer par coelioscopie en urgence sous peine d’une perforation.
Résulte en général d’erreurs du comportement alimentaire ou d’un serrage excessif
Se traduit par des vomissements ou des régurgitations alimentaires avec passage très retardé des aliments
Le malade va peu à peu se rabattre sur une alimentation liquide ou fondante, en général sucrée, qui passe mieux, interrompant ainsi la courbe de perte de poids
Mais ces déviances s’installent souvent progressivement de façon insidieuse. C’est dire l’importance d’un suivi à long terme
Sur la radio d’abdomen, on constate une bascule de l’anneau
La radio d’estomac objective une dilatation de la poche gastrique ou de l’œsophage
Ce tableau nécessite le dégonflage de l’anneau pour laisser le tube digestif « récupérer » pendant plusieurs semaines. Il faudra ensuite éviter de regonfler l’anneau et pour cela, s’appuyer sur la diététicienne.
En cas de reprise malgré tout rapide du poids, on pourra essayer un regonflage partiel, mais avec surveillance radiologique rapprochée.
Si la dilatation se reproduit alors, il faudra envisager le repositionnement chirurgical de l’anneau, voire la transformation en By-Pass.
Les complications au niveau de la chambre d'injection : retournement, déconnexion de la tubulure, infection, bien que moins graves, obligent cependant à un geste chirurgical sous anesthésie locale ou générale.
Bien que plus rare il faut signaler aussi la possibilité d'ulcérations muqueuses au contact de l'anneau, amenant progressivement à la "migration" de celui-ci dans la lumière digestive et obligeant à une ablation coelioscopique.
Mais, il faut savoir que le pourcentage de réintervention pour complications est loin d’être négligeable et que le devenir au long terme n’est pas encore bien connu :
- les premiers anneaux ont été posés, il y a plus de 15 ans mais en petit nombre (par laparotomie)
- l’essor spectaculaire de la méthode (lié à la coelioscopie) date surtout des années 1996/1997.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/01/2006 à 16h37
En ce qui concerne la maladie de Basedow, vous pouvez consulter cette précédente réponse du service du Guichet du Savoir.
DANS NOS COLLECTIONS :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter