Question d'origine :
Bonjour,
pourquoi est-il traditionnellement admis de souhaiter la "bonne année" durant tout le mois de janvier ?
Merçi de votre réponse
Keep on answerin'
JM
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 24/01/2006 à 15h50
Sans doute l'envoi de cartes de voeux et les réponses qu'il leur faut faire imposent à chacun un travail important, parfois pénible, toujours fastidieux. Mais la peine que nous prenons ainsi et celle que nous imposons, par voie de conséquence, aux autres trouve sa justification dans le fait que cette coutume nous donne l'occasion de maintenir un contact avec des parents, des amis, dont nous sommes séparés ou auxquels nous voulons manifester respect, affection, gratitude, fidélité du souvenir.
Il est donc inutile de l'utiliser à l'égard de personnes que nous rencontrons fréquemment, supérieurs hiérarchiques immédiats, collègues et, d'une manière générale tous ceux à qui on peut présenter ses souhaits de vive voix. Et si, par ailleurs, l'afflux des cartes de voeux embouteille quelque peu les services postaux en fin d'année, il apporte au Trésor, en contrepartie, une recette appréciable, dont le secrétaire d'Etat aux Postes et Télécommunications ne peut que se féliciter. L'envoi de voeux peut être la pire ou la meilleure des choses. C'est une question de bon sens, il faut en user et non en abuser.
Comme pour toute forme de correspondance, il faut essayer de s'évader de la banalité des formules toutes faites. On cherchera à personnaliser ses voeux par rapport à soi-même et par rapport aux destinataires, à y mettre de son intelligence et de sa sensibilité. [...]
On peut faire remonter la tradition des cartes illustrées aux strenae romaines (d'où vient notre mot "étrennes"), tablettes d'argile décorées que l'on échangeait à l'occasion de la nouvelle année. Dès la plus haute antiquité, à Rome, on avait coutume d'envoyer aux magistrats des rameaux cueillis dans le bois sacré de la déesse Strena.
Puis ce furent des cadeaux, figues, dattes, miel, monnaies et médailles d'argent qu'on envoyait à ses amis et à l'empereur.
Mais c'est, semble-t-il, en 1843 (en 1864, pour d'autres) qu'en Angleterre, Henri Cole, ami du prince Albert (le mari de la reine Victoria) et fondateur du Victoria and Albert Museum de Londres, demanda au peintre John Culcott Horsley de lui dessiner une carte de voeux qui fut tirée à mille exemplaires, quatre cents pour Cole et six cents destinés à être vendues au prix d'un shilling.
Pour offrir ses voeux, on s'inspirera des règles suivantes
1. A qui offrir des voeux ?
- A ceux qui vous les ont offerts, à titre de réciprocité.
- A tous ceux à qui des liens très forts vous unissent et dont vous êtes séparés, parents et amis.
- A d'anciens patrons ou supérieurs hiérarchiques à qui l'on veut montrer qu'on leur reste attaché, bien que n'étant plus sous leurs ordres.
- A tous ceux à qui l'on leur reste attaché, bien que n'étant plus sous leurs ordres.
- A tous ceux à qui l'on doit gratitude, reconnaissance ou remerciement pour un service rendu, un présent, une attention, un témoignage de sympathie.
- A ceux qui vous ont offert l'hospitalité ou invité au cours de l'année écoulée.
2. Quand les envoyer ?
On a en principe jusqu'à la fin de janvier pour adresser ses voeux ou pour répondre à ceux que l'on a reçus, mais il est très recommandé de le faire avant le 15 janvier. Après cette date, cela devient quelque peu ridicule.
Le proverbe : "Mieux vaut tard que jamais !" garde néanmoins sa valeur, mais il est préférable de se manifester avant le 25 décembre, ce qui permet, en outre, de souhaiter un joyeux noël. [...]
source : Guide du protocole et des usages
Autre documents à consulter :
- www.france-pittoresque.com
- Manuels de savoir-vivre
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