Question d'origine :
Bonjour, cher Guichet !
Le marathon commémore l’action héroïque d’un soldat grec qui a couru annoncer la victoire et en a perdu la vie d’épuisement, je crois. J’ai aussi un souvenir vague d’un athlète qui, il y a une quarantaine d’années, s’est retrouvé dans un fauteuil roulant après avoir terminé la course. Est ce un rapprochement erroné (soldat blessé et accident du coureur…)? Ou est que c’est l’exemple de l’auto mutilation plutôt que de ne pas respecter le but qu’on s’est assigné ? Auriez vous des exemples célèbres montrant que le dépassement voulu des limites propres à son corps a amené une perte aussi importante que la marche ? Exemples qui n’entrent pas dans la catégorie de dommages genre gangrène pour rameur obstiné, arrêt cardiaque de footballeur ou de cycliste abusant de soins spéciaux.
Merci cordial pour ce que je vais enfin savoir.
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 01/12/2005 à 10h03
Nous avons du mal à comprendre votre message et à savoir ce que vous voulez comme information. Merci de reformuler votre demande.
Commentaire de
osene :
Publié le 02/12/2005 à 14:51
Bonjour, cher Guichet !
L’athlète qui, (il y a une quarantaine d’années pas plus je crois, je l'ai vu à l'époque à la télévision...), s’est retrouvé à faire le défilé olympique (pas le défilé paralympique) dans un fauteuil roulant après avoir été, je crois, un coureur exceptionnel, a t’il été victime d’une maladie ou d’un accident qui n’ont rien à voir avec la pratique sportive? Ou est que c’est un exemple de ceux qui dépassent leurs limites parce qu’ils « veulent gagner à tout prix » selon l’expression populaire, comme certains se déchirent les ligaments de muscles au 100 mètres parce qu’ils donnent beaucoup trop d’impulsion ( De la même façon que des chevaux de course se cassent parfois le canon, os de la patte, sur terrain plat)?Auriez vous des exemples célèbres montrant que le dépassement voulu par le mental des limites propres au corps qui recoit les ordres, limites dont la prise de conscience est faite par l'entrainement , a amené une perte aussi importante que la marche donc une "diminution de soi"? Exemples qui ne sont pas du genre gangrène pour un rameur obstiné, arrêt cardiaque de footballeur ou de cycliste abusant de soins spéciaux (drogue ou dopage ou médicaments antidouleur), chute malheureuse de sauteur en hauteur, mauvaise réception de judoka; donc qui ne sont pas des "accidents qui peuvent arriver".
Merci cordial pour ce savoir.
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 05/12/2005 à 13h15
Nous n'avons pas trouvé le sportif qui aurait fait l'ouverture des jeux en fauteuil roulant il y a une quarantaine d'années (Jeux de Rome, de Tokyo ou de Mexico).
Pour revenir à votre question, il semble que c'est toujours le mental qui commande le corps, puisque les limites sont soit des limites physiologiques mécaniques soit des limites liées à la fatigue qui est : "l'impossibilité de poursuivre un effort à la puissance désirée ou attendue" Et c'est bien le but des pratiques de dopage que de permettre justement ce dépassement corporel. Erwan Mentheour confirme cela en déclarant : "J'aurais avalé de l'essence si on m'avait dit que cela me ferait gagner…". Mais en même temps c'est bien ce dépassement des limites "normales humaines" qui fait les grands sportifs et les héros.
"Le sport de qualité commence où finit la santé" Bertold Brecht.
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 06/12/2005 à 11h31
Nous n'avons malheureusement pas d'exemples de sportifs fournissant des réponses à votre question. Nous vous conseillons la lecture de l'ouvrage S'accomplir ou se dépasser : essai sur le sport contemporain , en partie résumé ci-dessous :
Dans cette course vers l'excellence, le corps devient pour la médecine, le sport, la publicité, le territoire d'un impératif culturel : l'amélioration de l'humain. Dans le circuit vicieux de l'optimisation, la santé prend la coloration morale d'un nouveau critère d'intégration sociale : « manger sain », « être bien », « être en forme ». L'optimisation de la diététique, préparant, comme le souligne l'auteure, le terrain de l'optimisation chimique et pharmacologique ; mais la mise en cause des adjuvants et des artifices est vaine. Or ce que fragilise le sport de haut niveau, c'est le mythe culturellement ancré selon lequel « le sport, c'est la santé » car le vrai risque du sport de haut niveau, c'est le sport de haut niveau. Au-delà du dopage, qui s'est imposé comme un véritable fait de société,
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Commentaires 1
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