Question d'origine :
Bonjour, comment se fait il que la france en est arrivé à une si mauvaise politique de frêt ?
Réponse du Guichet
bml_soc
- Département : Société
Le 02/12/2005 à 11h30
Notre rôle n’est pas d’infirmer ou de confirmer une opinion, quelle qu’elle soit.
Pour vous permettre de vous la forger, vous pouvez tout d’abord vous connecter au site fret.sncf.com qui présente ses différents services (Offres de transports de marchandises, de camions, transports combinés, exceptionnels , etc.)
Vous découvrirez son profil, son savoir-faire, son rôle international.
Ensuite, parmi les livres sur la SNCF possédés par la bibliothèque, deux d’entre eux pourraient sans doute vous intéresser.
- sncf : la machine infernale
- Trains de vie
Enfin, sur le site de www.laviedurail.com vous pouvez affiner vos recherches sur le fret.
Vous pouvez également consulter la presse générale à propos des dernières actions des cheminots. Il y est aussi question du fret ferroviaire.
Extraits d’articles :
Fret : une profonde réorientation
« Relancer le volume des trafics » précise le relevé de conclusions. « Alors que la subvention de 1,5 milliard d’euros devait servir à "une réduction des capacités" et à "une réduction du volume" des marchandises transportées par la SNCF, la négociation a abouti à ce qu’elle soit dorénavant utilisée pour le développement de l’activité », soulignent les organisations syndicales. Le relevé de conclusions prévoit ainsi que « l’outil de triage fera l’objet d’un programme de modernisation », que « les sites de tri qui ont été récemment gelés seront maintenus en état de fonctionnement » et que « le réseau actuel de points de livraison et d’enlèvement sera maintenu ». Enfin, « une table ronde aura lieu dans le mois de décembre pour examiner l’état du plan fret et ses résultats ».
Source : www.humanite.fr 2005-11-24
Premier de ces changements : la fameuse "gestion par activité" de la SNCF, qui consiste à réorganiser l'entreprise en quatre branches distinctes (grandes lignes, transport public, fret, infrastructure) afin de mieux répondre aux besoins des différents clients, processus aujourd'hui en voie d'achèvement. Si Louis Gallois répétait hier que "La Poste est organisée par activités depuis dix ans" sans que "personne ne propose de (la) privatiser", Éric Falempin martèle que cette évolution, qui compartimente les flux financiers et les personnels "va permettre à la SNCF de vendre ses activités par appartements". Et de citer les exemples de filiales déjà cédées comme Telecom Developpement (alimentation électrique) ou encore le Sernam (fret routier).
Cette inquiétude semble partagée par beaucoup de cheminots, y compris chez les non-grévistes. "La logique suivie depuis quelques années, affirme ainsi Bernard Aubin, secrétaire fédéral de la CFTC-cheminots, consiste bien à transférer les activités les plus rentables à des filiales." Exemple: VFLI, petite filiale créée en 2002 pour le fret ferroviaire interne de certaines entreprises et qui, demain, pourrait reprendre au fret SNCF, mal en point, le marché du ramassage des wagons isolés, grâce à un avantage compétitif de taille: ses salariés ne bénéficient pas de l'avantageux statut cheminot. Or, de la filialisation à la possible vente au privé des fleurons de la SNCF, il n'y a qu'un pas, estime le syndicaliste chrétien, qui craint que "demain, des activités lucratives comme les TGV attirent le privé, tandis que l'entreprise publique SNCF ne tirerait plus que les trains dont personne ne veut".
Source : La Croix, 21 novembre 2005.
Vous pouvez en complément consulter la base d'articles de presse Lexisnexis à la bibliothèque de Lyon.
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