Question d'origine :
Je souhaiterais connaître l'étymologie du mot bolaphile et savoir la racine grecque ou latine de ce mot. Je souhaiterais connaître la définition de Bolaphile.
Merci.
Cordialement.
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 04/06/2004 à 08h13
Une interrogation des Chemical abstracts donne la définition suivante des bolaphiles : "Double headed surfactant".
La première publication au sujet des bolaphiles trouvée dans cette base de données concerne un article publié dans le Journal of american chemical society de 1990 volume 112 pages 5844-5850. Celui-ci est disponible en version imprimée ou électronique à la Bibliothèque universitaire de l'Université Lyon1.
Le Dictionnaire de la chimie et de ses applications définit les surfactants :"Abréviation de "surface active agents" englobant les détersifs et les savons et, en général, tous les corps à activité interfaciale."
L'étymologie du mot bolaphile n'est pas explicitée. Il est construit par l'adjonction du suffixe grec "phile" qui signifie "qui aime".
La première partie est peut-être le terme grec "bola" qui d'après le Dictionnaire grec-français signifie : jet d'ou jet d'un filet ou encore coup de filet par extension tomber dans le filet ou dans un piège..
Ce mot a été probablement construit pour définir ces nouvelles molécules de synthèse en essayant de les caractériser. Il faudrait retrouver les personnes ou laboratoires qui ont découvert ces molécules ainsi que les brevets qui ont certainement été déposés au moment de la découverte pour comprendre l'étymologie de ce mot récent.
L' Ecole normale supérieure de chimie fournit quelques éléments pour comprendre les bolaphiles :
Dans le cadre de l'analyse du rôle de paramètres de contrôle tels que le pH, la force ionique, l'épaisseur de la couche lipidique,... sur les phénomènes de démixtion de molécules en milieu membranaire : A cette fin, différentes molécules rigides au coeur hydrophobe et aux extrémités hydrophiles (bolaphiles) ont été synthétisées par réactions de couplage au palladium. La structure de ces molécules en forme de bâtonnets a été choisie de façon à favoriser une incorporation transmenbranaire au sein des couches bilipidiques..."
Merci au service documentation de CPE Lyon pour la recherche dans les Chemical abstracts.
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